L’EAU ?
Posté par lryf le 23 octobre 2010
Brainstoming – Enquête:
Si l’on vous dit le mot « EAU », à quoi cela vous fait-il immédiatement penser?
Adultes et enfants, tout le monde est invité à participer à ce brainstorming.
Une rivière – Boire - la mer – un canard –
les bateaux - Un poisson – les algues – la vie
la douche- manger – la montagne – la neige –
les glaciers - la piscine - la santé -
le bikini – la vaisselle – la pluie-
L’ eau c’est la vie pour les grands et les petits.
L’eau c’est partout vraiment.
C’est dans je nage (ce bonheur) et dans je mange et dans je respire (l’oxygène) et dans j’éternue et dans je baille (si vous ne mettez pas la main devant la bouche il y a des milliers de gouttes qui tombent en pluie fine devant vous sur le livre ou le papier, testez) et dans le sang et dans la pluie et dans les larmes et dans le pain (800g d’eau pour faire un kg de mon pain) et dans les fleurs fraiches…
J’ai écrit ça a la fin de l’année dernière et l’ai laissé reposer. J’éprouve le besoin d’ajouter aujourd’hui que depuis quelques temps, l’eau vibrante du Dr Emoto qui photographie les cristaux plus ou moins beaux de l’eau soumise aux pensées plus ou moins positives, est plus présente à ma pensée. Je repère des courants subtils que je canalise en pensées positives vers les personnes qui m’entourent, en particulier celles qui me troublent le plus. Sentiment de gagner du terrain en conscience familiale, sociale, amicale, internationale… Sensation de renouveler l’eau de mon propre corps comme de celui des autres et comme je crois que l’esprit est un aboutissement du corps… Sensation de contribuer à diriger le flux de nos pensées vers un mieux-être général. Si jamais on se retrouve gelés d’un coup, il y aura de beaux cristaux autour de moi si je continue comme ça. Et même si on n’est pas gelés, d’un manière ou d’une autres, ça va se faire sentir, parce qu’à l’intérieur, c’est déjà un tel plaisir. La paix n’est-ce pas cela, le développement de nouvelles petites vagues un peu partout pour créer de nouveaux paysages à l’intérieur, à l’extérieur. Et comme je veux la paix, je vais gagner en m’y consacrant de plus en plus, totalement. Merci de m’avoir permis de canaliser l’eau de mes pensées, comme ça, par un sujet lancé.
Très bien faits les textes de Morgane, bravo !
A tous les élèves de Mme Ryf, continuez comme ça ; découvrir le monde et s’exprimer au travers de la littérature, ouvrir son esprit, faire preuve de tolérance ; autant de valeurs que je lui dois ; liste non exhaustive à continuer d’alimenter par votre relève.
Soyez heureux
Je ne sais plus mais c’est bien possible … je sais juste qu’avoir un commentaire de ma première ancienne élève, c’est assez extraordinaire!
Helen Keller est là aussi : http://rablog.unblog.fr/2011/01/25/423/ grâce à Morgane.
L’eau, c’est aussi ce texte E.A.U.
Ce texte, étudié au collège il y a près de 20 ans, devait être extrait de la vie d’Hellen Keller (http://fr.wikipedia.org/wiki/Helen_Keller). Laurence, petit clin d’oeil, te souviens-tu si tu étais à l’origine de ce texte ?
Pour ceux qui ne connaissent pas, allez voir sur le lien. Hellen Keller, jeune fille sourde et aveugle, a réussi à communiquer avec sa tutrice en recevant de l’eau, puisqu’elle devait son salut dans la communication et la compréhension par le toucher.
Très belle histoire…
Au mot « eau » correspond, pour moi, immédiatement, la couleur bleue, un verre d’eau fraîche sur une table blanche dans une ambiance propre et envahie de la lumière du soleil.
Ensuite, cela me rappelle un souvenir d’été. Le voici. Une nuit d’été de camping, je dormais à poings fermés dans ma tente. Je rêvais. Je marchais sur une route isolée, bien goudronnée environnée d’herbe rase bien verte. J’étais vêtue d’une robe d’été légère et fluide. J’avais plaisir à suivre ce ruban gris dans la chaleur et la lumière du soleil. Tout à coup, le soleil s’assombrit. Quelques gouttes hypocrites se mettent à tomber, l’air de dire : « je te préviens, ce qui va suivre va être monumental ! » (comme un chuchotement machiavélique)
En effet, la suite s’avéra être à la mesure de la menace. Du ciel gris de plomb, tombait une pluie lourde aux gouttes épaisses et pénétrantes. Point n’est besoin de dire que, moi, seule sous cette pluie, j’étais comme sous ma douche, j’aurais pu me faire un shampoing, voire deux, rinçages compris ! Bizarrement, ma bonne humeur ne s’en trouvait pas altérée ; mieux même, je me sentais bien, comme en osmose avec le paysage. Je me sentais intégrée à la nature, j’en faisais partie. Je ne troublais pas son équilibre, j’en étais un des éléments. Mon bonheur fut de courte durée puisque quelques instants après cette délicieuse jubilation, la voix de ma mère se fit entendre. Elle courait derrière moi, criant mon prénom brandissant un parapluie qu’elle destinait à me protéger de cette « vilaine pluie ». Elle ignorait, elle, que cette pluie était mienne et que nous faisions corps. Alors, je continuai mon chemin, indifférente aux suppliques maternelles. Malheureusement, et comme toujours, son insistance était si agaçante que j’arrêtai ma marche à regret. Elle me saisit fermement le bras et me retourna face à elle ; cette pression inattendue m’a, d’ailleurs, fait grimacer d’une douleur de pince de crabe. Elle cria de nouveau mon prénom. Moi, le sourire aux lèvres, toujours plongée dans ma béatitude de bonheur primal, je me réveillai dans ma tente littéralement inondée. Ma mère tentait en vain de me réveiller en m’appelant et en me secouant. Tout était trempé et je dormais comme protégée par mon rêve du chaos qui régnait alentour. La nuit était cataclysmique. Dehors, l’eau nous montait jusqu’au genoux !
Alors, l’eau est salvatrice et meurtrière. Elle possède ces deux versants contradictoires. Imaginer un monde sans elle, c’est ne pas imaginer le monde ou penser le néant.
De l’eau, moi je n’en bois presque jamais alors que je devrais.
C’est bon pour tout le corps et pour les articulations en particulier.
En tout cas ça n’empêche(le poisson dans l’eau) pas le flot de mes mots et de mes idées.
Pour exemple, ma chanson triste » Jour de pluie » vous fera pleurer de l’eau salée…
L’eau, c’est l’insaisissable, le mouvant, l’incontrôlable, l’incernable, l’indissociable de la terre et du ciel. Belle et terrifiante, elle charme, enchante, enfante, apaise, s’enfle et se déchaîne.
L’eau est un trésor méconnu, si présent et pourtant si précieux et fragile.
La terre, planète bleue, planète d’eau (70% de la surface de la terre est couverte d’eau… salée) ne compte qu’1% d’eau douce disponible pour l’homme (entre autre…).
Faisons le savoir…
L’eau c’est le bien, la vie. C’est l’eau qui nous fait vivre, qui nous « remplit » cette eau fluide et un peu bleue, celle qui nous donne envie de plonger dedans. Mais l’eau c’est aussi l’eau sale, qui donne des maladies, l’eau du Gange, l’eau de la Marne. L’eau nous la polluons et pourtant sans elle le monde n’est rien.
L’eau me fait immédiatement penser à la matière, la densité. C’est un univers différent du nôtre. L’eau c’est aussi ce qu’il y a dedans ou, comme on dit souvent, dessous. Qui dit eau dit plongée sous-marine en mer, comme en rivière ! Je reviens de Marseille où des amis m’ont parlé de l’exposition « Le Rhônes pour mémoire » sur l’archéologie sous-marine dans le Rhônes à Arles, en avez-vous entendu parler ? L’eau renferme aussi l’histoire des hommes ! Amitiés, Arno
Quand j’entends le mot « eau » je pense aux « eaux primordiales », ce liquide qui nous berce et nourrit dans le ventre de notre mère, donc
je l’associe toujours à la vie, et aux origines, aux rêves et à l’inconscient, le lunaire, la femme. Voilà bon travail à vous.
Eau source de vie
Eau source gazeuse ou plate
Eau notre planète
Eau Bleue
Eau que l’on n’arrête jamais
Eau qui est le défi des prochaines années
Eau qu’ on souille
Eau qui est notre corps
Eau de mer
Eau de rivière
Eau inspiration
Eau méditation
Eau qui nous porte
Eau qui nous lave
Sans Eau qui suis-je?
Je pense à l’eau chaude et à l’eau froide que je fais couler sous la douche.
Dans un pays en Amérique il y a beaucoup d’eau car dans cette région il pleut.
Il y a beaucoup d’eau à la piscine où j’aime bien nager.Dans l’eau que je
bois j’aime bien rajouter du sirop aux fruits rouges.
Annis
Ulis
Souhaitant aux lecteurs une belle rencontre d’amour
avec la langue française… profonde et fluide comme l’eau…
Vin en vers
Eau si vive l’eau qui court
Par les chemins et les cours
Eau qui tombe des orages
Eau des trombes qui ravages
L’eau qui chante dans les pentes
Qui serpente dans les sentes
Eau du ciel qui nous dessine
Quand tu caresses câline
Notre peau et dégouline
En joyaux et perles fines
Eau sauvage l’eau si fraîche
Dévalant les gorges sèches
Eau bénie je te retrouve
Quand tu fuis les sombres douves
Pour courir dans nos jardins
Et te transformer en vin
Eau magique fée divine
Qui te glisse dans les vignes
Volant l’éclat du soleil
Dans tes rêts surnaturels
Te voilà sur les Corbières
Contournant pierre après pierre
Te voilà Caramany
La Tour de France ou Maury
Et te voilà Rasiguères
C’est celui que je préfère
Eau si rare en mon pays
Si précieuse à ce qui vit
Je te suis et te poursuis
Pour te retrouver aussi
Sous la robe du muscat
Clair doré ou fin grenat
Vin sucré ô vin sacré
Tu es l’eau transfigurée
Je te suis et je te bois
De Banyuls à Caladroit
Avec chaque fois un goût
Nouveau chaque fois pour nous
Une lumière une joie
Qui pétille et monte droit
Du cœur aux yeux et aux joues
Eau que je prie à genoux
De te transformer l’été
En vin rosé parfumé
En grenache ou en tuilé
En petit rouge léger
Laisse-moi l’eau de chez nous
Eau que je prie à genoux
Te donner les noms si doux
De Château de l’Esparrou
De Villeclare ou de Jau
Te donner les noms si beaux
Qui n’en ont jamais fini
D’aspirer toutes les pluies
Qui tombent sur mon pays
Et les rivières aussi
Pour nous inonder le cœur
De soleil et de chaleur
Et nous donner à chanter
Ce que la terre a porté.
Marie
L’eau cela me fait penser à la pluie d’abord, et à cette scène de film qui m’a toujours ravi, je ne sais pas bien pourquoi, même quand j’étais très jeune, Singing in the rain, dans laquelle Gene Kelly danse sous la pluie, merveilleux cette scène ….
Aussi un petit souvenir d’enfance: Nous marchons dans la rue, je suis entre mes deux parents qui me tiennent chacun par la main, je dois avoir à peine quatre ans, il pleut
et arrivé devant une belle flaque je saute dedans à pied joints en les éclaboussant bien sûr tous les deux …..
cela valait largement ce que j’ai pris après …..
Merci tout d’abord de cette liberté de parole en quelques mots lapidaires : parler de l’eau, c’est évoquer la rareté, de l’effort consenti par l’humanité pour accéder à une source, à une alimentation : nous avons l’illusion de pouvoir disposer de facilités mais nous savons désormais que la ressource nous est comptée. A preuve, la forme d’économie à laquelle nous sommes soumis transforme ce bien commun en une marchandise sujette à spéculation. Bien sûr nous sommes loin de l’évocation que l’on dira « poétique » (bien que la poésie ait cette capacité à dire l’ensemble de l’existence) Nous avons quitté l’espace de l’enchantement.
Alain Dianoux
Pour moi , l’eau signifie la fuite. La fuite du temps.
On ne peut pas se baigner deux fois dans la même eau.
Le temps passe et la vie est éphémère. Mais en même temps
L’eau me fait penser à la vie. Quel paradoxe , non?
L’eau, la vie
Elle est en nous, nous nourrit
Elle coule, elle s’écoule
Elle nous berce en bord de mer
Elle nous irrigue telle une rivière
L’eau, surtout ne pas en manquer
On serait assoiffé
Des végétaux seraient asséchés
Mais l’homme conscient de ses erreurs
De ses excès à malmener la terre
S’adresse désormais aux enfants
Et leur dit :
» Vous, hommes et femmes de demain
Préservez l »eau ce précieux bien
Buvez-la, du soir au matin
Appréciez-la comme un tendre câlin
pardessus les frontières
tendez, serrez-vous la main
et servez l’eau et la Terre
nos véritables biens communs ! »
***
zogepik
pour vous
un petit geste spontané( nom travaillé).
Dernière publication sur AMELIF : Unblog.fr et Google : Merci !
L’eau…
Mes larmes, tes larmes, purifiant l’intérieur
La pluie purifiant le ciel et ses nuages
Le ruisseau et sa source purifiant la terre
La mer nourrissant le ciel et la terre,
Mes larmes, tes larmes sont des gouttes d’eau
Qui apportent le sourire !
La pluie et le ruisseau, des gouttes d’eau
Qui permet au soleil de briller !
La vie dans sa merveille !
Valy-Christine Océany
Dernière publication sur Valy-Christine Océany : Mes livres avec dédicace
L’eau me fait penser en premier à la mer .
Je me lave sous la douche et à la piscine.
Yannick (ULIS)
Je pense à des mots jolis se laver, se baigner (parce qu’après on est beau), la rivière, la mer (parce qu’elle est douce), la piscine, une flaque…
Mais je pense aussi à des mots tristes:la pluie, le tsunami (parce que ça casse tout)
FATOUMATA ET REMI (ULIS)
J’aime bien l’idée du bikini ^^
L’eau pour moi c’est celle qui est dans mon sac. Je ne me sépare jamais de ma bouteille.
« C’est beau, l’eau », disions-nous au Parc de Sceaux
devant les jets de lumière sur les bassins d’eau.
L’eau, c’est la mer, ses vagues, ses bateaux.
L’eau, c’est la pluie qui goutte sur nos joues.
L’eau, c’est la soif, un beau jour d’été, en ouvrant le frigo.
Et puis, l’eau, c’est la vie qui coule le long de nos existences.
Des fois, c’est tristounet, des fois, c’est rigolo.
Et l’eau, c’est fait pour se laver les mains
Car l’eau, c’est plus important que le gros lot…
L’EAU !
C’est d’abord la mer. C’est la première vision que j’en ai. Je suis né dans une ville magnifique au bord de la mer méditerranée, dans une baie. J’y ai vécu aussi et je voyais la mer tous les jours. Dès que l’on s’élevait sur les hauteurs de la ville, on voyait la mer. C’est le souvenir premier de ces années d’enfance qui est dans la mémoire.
Mais ce n’est pas figé, car une dizaine d’années plus tard, c’est la montagne ! Je vis maintenant très proche de la montagne; je la vois tous les jours, comme je voyais autrefois la mer dans mon enfance…
Je parcours souvent la montagne. Elle regorge d’eau : rivières, torrents, lacs, neige, névés, glaciers, brumes et brouillard, pluie…tout cela est de l’eau qui descend aujourd’hui ou demain, de l’eau figée en neige ou glace, en en fine gouttelettes, en vapeur…
J’aime l’eau; je me baigne dans les lacs de montagne vers 2000 m. A cet endroit l’eau est un lien entre le ciel et la terre dans une mouvance incessante…Tu arrives et c’est une immersion dans ce spectacle grandiose de la nature, puis tu te sens petit et tu disparait, fusionné dans l’élément liquide…Le mental s’arrête et l’énergie te pénètre, énergie vitale de cette fusion entre le ciel et la terre (l’eau). C’est peut être une expérience mystique !? ( de la psychanalyse de l’eau à la métaphysique de la fusion !).
L’eau est omniprésente en montagne ou ailleurs, même où elle n’est pas visible…J’ai exploré des grottes où l’eau avait façonné pendant des millénaires des cathédrales de cristal d’argonites !
L’eau est dans dans la mémoire individuelle depuis la naissance jusqu’à la nuit des temps, attachée aux lieux vécus et transcende l’espace-temps. C’est la nourriture de la conscience et la barque insubmersible de l’inconscient…
Si l’eau disparaît demain de la Terre, l’homme n’aura pas le temps d’inventer la nouvelle religion de l’apocalypse…
L’eau, ça me fait penser immédiatement au liquide amniotique dans lequel nous avons baigné dans le ventre de notre mère avant la naissance. Pourquoi aime-t-on se baigner dans la mer ou dans une rivière ? C’est peut-être pour retrouver cette sensation de l’eau qui calme, qui tranquillise et dans laquelle le corps est à son aise. Le bain qui relaxe, la douche qui lave, qui emporte crispations et soucis…L’eau qui étanche la soif. Je me souviens d’avoir passé une journée dans l’oasis des sources bleues au Maroc à barboter dans l’eau au sortir du désert où j’avais eu soif. Je me souviens aussi de la sensation délicieuse de l’eau vive et fraîche d’une fontaine de village après une longue marche à pied dans les Cévennes dans la chaleur de l’été.
L’eau dans toutes ces circonstances là est amie. Mais elle peut aussi se transformer en une ennemie terrible, « pire que le feu » dit-on, car il n’est pas d’obstacle qu’elle emporte. L’eau des inondations, des tempêtes, de la mer en furie.. En prenant un bain de mer au Brésil j’ai eu, un jour, l’impression que je ne parviendrai pas à rejoindre la rive. La mer semblait m’aspirer irrésistiblement au large pour m’avaler. L’eau bienfaisante et caressante se transformait soudain en un grand monstre liquide à la force inouïe…
« Eau tu n’es pas semblable à la vie, tu es la vie » dit quelque part Saint Exupéry. L’eau et la vie sont indissolublement et mystérieusement liées….
Voilà quelques réflexions qui je l’espère, vous aideront un peu.
Amitiés.
Frédéric