NEIGE D’AUTOMNE

Ce jour-là, j’étais à mon cour de technologie, nous étions en automne et  le professeur avait éteint la lumière. Les volet étaient fermés, j’avais peur, peur du noir. Je tenais mon amie par la main et je la serrais, persuadée qu’il y avait quelqu’un ou quelque chose derrière moi qui m’observait avec un regard froid, j’en avais des frissons, cela ne pouvait pas être le professeur puisqu’il était devant la télévision, ni un camarade puisque j’étais à la dernière rangée. Tout à coup une lumière jaillit de la télévision, malgré cette lumière j’étais convaincue que quelque chose était derrière moi. La sonnerie retentit et le professeur éteignit la télévision et ralluma la lumière, à ce moment là je me retournai mais il n’y avait rien.

Les élèves se levèrent, rangèrent leurs affaires et se précipitèrent vers la porte

Une fois sortie, je fus pétrifiée d’étonnement, il neigeait. La cour était recouverte d’un tissu en soie blanc. Une amie m’entrainait vers la sortie, je me laissais guider et je ne quittais pas la neige des yeux toujours aussi surprise.

 

A la sortie, je marchais sur la neige et mes cheveux noirs étaient recouverts de quelques petit flocons blancs, j’avais l’impression de marcher sur du coton ou un petit nuage.

En rentrant j’eus l’impression que quelqu’un m’avait rajouté deux gros dictionnaires dans mon sac, je trainais les pieds jusqu’à chez moi. A chaque pas que je faisais, mon sac s’alourdissait un peu plus, j’avais mal au dos et aux jambes.

Une fois arrivée devant ma porte, je posai mon sac par terre et je me roulai dans la neige. Je la touchais, la jetait en l’air. Je voulais continuer mais je m’ arrachai moi-même de l’étendue blanche car je craignais d’ attraper froid.

Je repris mon sac et je me dirigeai vers la maison, frigorifiée. Je pris le téléphone et composai de mes doigts glacés le numéro du travail de ma mère.

- Allo?
- Oui?
- Coucou maman, je suis rentrée et il neige dehors.
- Oui, je sais, ici aussi il neige. Bon je dois te laisser, j’ai du boulot. Bisous à ce soir.
- D’accord, au revoir et à ce soir. »

Après avoir raccroché, je m’effondrai sur le canapé moelleux.

La ville était recouverte d’un beau manteau blanc qui continuait à tomber. Les gens étaient couverts d’un manteau bien chaud, ils portaient des gants et un bonnet en laine. Il faisait froid, alors que nous n’étions pas encore en hiver, de délicats flocons se posaient délicatement par terre. En cette saison d’automne, j’étais heureuse car j’aimais la neige et j’étais vraiment épuisée par cette journée si particulière.

Rose, 5e 3