L’ASSOMMOIR
Posté par rabelaisblog le 19 novembre 2011
L’Assommoir d’Emile Zola
J’ai choisi ce livre pour comprendre la société ouvrière de la fin du 19ème siècle. Il raconte la vie d’une blanchisseuse, Gervaise. Nous suivons le cours de sa vie et celle de son entourage entre problèmes de couple, alcool, accident de travail et la faim.
L’écrivain décrit l’instant présent de Gervaise, une blanchisseuse parisienne de la fin du XIXème siècle avec détails et précisions. On apprend donc l’organisation de la société de l’époque entre bourgeois et ouvriers, les oppositions politique entre les défenseurs de la République et ceux de l’Empire. Par ailleurs, la condition ouvrière décrite par Zola est différente de celle d’aujourd’hui. Les ouvriers employés travaillent 12 heures par jour dans des conditions difficiles, sans sécurité. En cas d’accident il n’y a aucune prise en charge.
Dans ce contexte, Gervaise apparaît d’abord comme une femme volontaire, libre et attachante, mais qui malgré ses efforts sombrera dans la pauvreté et le désespoir. Ce livre est une histoire sombre écrite par Zola en 1877.
Ecouter le Préface de l’Assommoir :
Ecouter les chapitres en entier de l’assommoir sur littérature audio ———>
LE VERT
-Si mon livre était une couleur, ce serait le vert foncé car c’est une couleur qui représente l’élément positif, la continuité de la vie et l’espoir. Il montre que l’on peut rebondir d’un moment négatif à un moment positif mais aussi s’écrouler. Le foncé représente la difficulté du contexte dans lequel vivent Gervaise et ses proches.
-Si le livre était un animal je choisirais l’abeille car c’est un animal constructeur et social, il fait tout pour protéger sa ruche et son miel. On pourrait comparer l’abeille à Gervaise qui travaille pour les siens, qui vie en société et qui est solidaire. Tout comme l’abeille elle a un but précis dans la vie. Elle travaille beaucoup pour l’avenir de sa famille comme l’abeille qui le fait pour la reine.
Mais contrairement à l’abeille, Gervaise dans la deuxième partie du livre sombre dans le désespoir et meurt.
1ère partie 2ème Partie
-Si le livre était un tableau, je choisirais The Outcast de R. Redgrave peint en 1851. Ce tableau représente la condition de la femme au 19ème siècle. On peut le comparer à la situation de Gervaise qui perd son mari au début du livre et ce qu’elle endure tout au long de l’histoire. Le titre du tableau est très significatif, The Outcast qui veut dire » Les Parias « . Cela montre bien comment était la classe prolétarienne à cette époque. Liens sur le peintre et sur le tableau (en anglais)
-Si le livre était un paysage, ce serait la ville car au 19ème siècle, c’est le développement des villes et de l’industrie. Les personnes habitent dans des appartements modestes, des usines se créent et les villes s’agrandissent. Les ouvriers s’entassent dans les quartiers pauvres.De nouveaux boulevards sont percés comme les boulevards de Magenta et d‘Oran, cité dans le livre.
- Si mon livre était une musique je choisirais Ocean Of Memories que l’on retrouve dans Titanic. C’est une musique que l’on pourrait qualifier de triste mais qui garde toujours un effet de sérénité. On peut donc la comparer à la vie de Gervaise qui est accablante mais qui garde toujours une lueur d’espoir. Malheureusement comme à la fin de la musique, Gervaise perd espoir et sombre.
- Si le livre était un film je choisirais Les Misérables, une adaptation du roman de Victor Hugo qui dépeint bien la vie de l’époque tout comme l’assommoir de Zola. La condition des femmes et la pauvreté ouvrière est marquante dans les deux oeuvres. Mais contrairement aux Misérables, l’histoire de Gervaise se finit mal.
OU
Le film de L’assommoir
En un mot
- Ce livre est Instructif car il dépeint bien la situation sociale de la classe ouvrière du 19ème siècle. Ce livre est donc très réaliste, on pourrait même parler de Réalisme poussé à l’extrême, c’est le Naturalisme.
En 3 citations
« -Ça ne promet pas beaucoup de bonheur, » Dit Gervaise quand Coupeau lui demanda sa main.
*
« Naturellement, à mesure que la paresse et la misère entraient, la malpropreté entrait aussi. »
*
« Quand on est mort, c’est pour longtemps. »
(Cette citation se rapporte à la mort de Coupeau à la fin du livre.)
Un nouveau titre ?
Le naturalisme :
Mouvement artistique, peinture, littérature, dont l’objectif est de peindre ou décrire les travers d’une personne représentant l’ensemble d’un corps social ou de métier. Ainsi, la pauvreté et les difficultés des populations ouvrières avec Zola et Hugo, l’arrivisme des journalistes avec Maupassant, ou la méchanceté des bourgeois avec Stendhal…
Liens utiles :
Voici des Liens pour des renseignement sur Zola et sur ses diverses oeuvres :
Liens sur Zola :
Liens sur L’assommoir :
Une analyse du texte sur Bac de Français
Une lecture audio du livre sur Litterature audio
Merci de poster des commentaires pour aider à enrichir cet article
Quentin Rosso,3°2
Tu me fais rever !!!!!!!!!
Tout à l’heure Mathilde, à présent, Quentin! Les 3°2 vous mon comblez! Cet article est lui aussi d’un niveau lycée, que dis-je, professionnel! Chapeau bas Quentin.
Merci également d’avoir mis en ligne le texte de la préface en audio. Je ne l’avais pas lu, je l’avoue, depuis de longues années… Cela m’a beaucoup enrichie de l’écouter. C’est le monde à l’envers! Voilà que désormais ce sont les élèves qui enseignent aux professeurs. Formidable!
D’autres m’ont remis des travaux papier d’une grande qualité également. Je m’occupe de les scanner au plus vite!
Bon week end à tous les Rablogueurs
Et lundi je vous parle à tous du projet etwinning pour lequel j’ai eu un énorme coup de coeur vendredi, lors de ma journée de formation à ce sujet.
Pour les impatients : http://www.etwinning.fr/etwinning.html