LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉ
Posté par rabelaisblog le 20 novembre 2011
Le dernier jour d’un condamné
Si mon livre était une couleur, ce serait le NOIR car le personnage principal (dont on ne connait pas le nom) vit dans l’obscurité, dans une cellule de prison. De plus, le noir est la couleur de la mort, et le personnage va bientôt être exécuté, alors qu’il est encore jeune. On ne sait pas quel crime il a commis pour mériter une telle condamnation, mis à part qu’il s’écrie : « Moi misérable, qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ».
Si mon livre était un paysage, ce serait un désert car c’est un paysage qui s’étend à l’infini, sans jamais changer. Ce paysage me fait penser aux semaines que le condamné a vécu en prison, ces journées si répétitives passées à s’inquiéter. De plus, pour se donner du courage, il pense à sa mère, à sa femme et à sa petite fille Marie, et ces souvenirs me rappellent des mirages dans le désert.
Si mon livre était une œuvre d’art, ce serait « le cri » d’Edward Munch.
Le personnage de ce tableau semble très angoissé, tout comme le condamné, qui va être guillotiné :
« Je viens de voir […] la figure de cet échafaud qui,
à l’heure qu’il est, se dresse peut-être pour moi ».
Le condamné se demande s’il n’a pas rêvé le fait qu’il va être exécuté, et je trouve que l’arrière plan de ce tableau représente bien cette irréalité.
Si mon livre était un événement historique, ce serait l’exécution du roi Louis XVI en 1793 car, tout comme l’a été Louis XVI, le personnage principal de cette histoire est guillotiné.
Une foule immense attend le condamné sur la place de Grève (lieu où se dresse l’échafaud). Elle rit et applaudit, et le condamné est mal à l’aise : « Toutes ces voix, toutes ces têtes aux fenêtres, aux portes, aux grilles des boutiques, aux branches des lanternes ; ces spectateurs avides et cruels ; cette foule où tous me connaissent et où je ne connais personne […] C’est une chose insupportable que le poids de tant de regards appuyés sur vous ».
Si mon livre était un animal, ce serait un oiseau en cage car le condamné est détenu en prison. Il se lamente sur son sort, en ayant toutefois une étincelle d’espoir : en effet, jusqu’à la fin du livre, il espère être libéré.
Trois mots qui caractérisent mon livre :
Angoisse
Le condamné est angoissé à l’idée d’être exécuté.
*
Nostalgie
Il repense à sa famille, et notamment à sa fille Marie qui a à peine trois ans.
*
Espérance
Même arrivé à l’échafaud, il espère un miracle et s’écrie :
« Ma grâce ! Ma grâce ! ».
par Juliana 3°2
SALUT
Le peintre est anonyme, le tableau a été peint vers 1793. Il est exposé au musée Carnavalet à Paris.
http://www.insecula.com/oeuvre/O0019229.html
Est ce que tu aurais le nom du peintre et la date du tableau de l’exécution ?! Stp
C’est moi qui ai écrit ces phrases, à part les phrases entre guillemets (qui sont celles de V. Hugo)
Salut Sarah,
Non, ce n’est pas Victor Hugo qui a écrit ces phrases, c’est la personne qui a fait la lecture cursive (en fait, c’est ça la lecture cursive, ou portrait chinois, tu compares le livre que tu as lu avec une oeuvre d’art, un objet, un mot, une couleur…).
Je parle de ces phrases:
(si mon livre était une couleur…)
(si mon livre etait un paysage…)
…
De quelles phrases parles-tu Sarah?
merci pour l’article ;mais je voudrais savoir si c’est Victor Hugo qui a écrit ces phrases