NOTRE DAME DE PARIS
Posté par rabelaisblog le 23 novembre 2011
Notre Dame de Paris
De Victor Hugo
Paris en 1482, le Moyen-Age, le temps des cathédrales.
Aux portes de Notre Dame se joue un drame.
Esméralda (une boémienne), victime du désir qu’elle déclenche, est enlevée sur l’ordre de Frollo par le sonneur de cloche Quasimodo puis est libérée par le jeune et beau capitaine Phoebus dont elle s’éprend. Mais celui-ci est poignardé par Frollo, qui met le meurtre sur les épaules d’ Esméralda, laquelle est emprisonnée par la suite. Elle est cette fois délivrée par Quasimodo , épris d’elle, qui la conduit dans les toits de la cathédrale. Les truands de la Cour des Miracles, inquiets, assaillent l’édifice et livrent, sans s’en douter , Esméralda à son pire ennemi, Frollo. Elle sera pendue sous l’oeil cynique de ce dernier. Quasimodo, poussé par Frollo du haut de Notre Dame, meurt dans les bras d’Esméralda dans le charnier où elle repose.
Si je devais associer une couleur à cette histoire, ce serait le noir, pour la noirceur du coeur de Frollo et pour l’éternel repos dans lequel sont plongés Esmrélda, Phoebus et Quasimodo.
Cette histoire éveille en moi un sentiment de colère et d’injustice
La colère, pour la façon dont Frollo pense pouvoir disposer corps et âme d’Esméralda. Mais aussi pour l’abus de pouvoir et la cruauté de Frollo face à la cour des Miracles.
L’injustice, pour la manièrent dont se terminent les vies de Phoebus, d‘Esméralda et encore plus de Quasimodo, prises dans une telle violence, qu’elles en perdent tout leur sens. Mais aussi pour le mal qui l’emporte sur le bien, la violence sur l’amour et finalment, la mort sur la vie.
Mais il y a malgré tout quelques points réconfortants :
Frollo perd finalement la femme qu’il voulait sienne et porte en son âme et consience la mort de deux hommes qu’il savait bons.
Mais le point le plus important à mes yeux et le plus précieux est le fait qu’un personnage comme Quasimodo ait connu l’amour avant de mourir.
Pour moi les paysages qui correspondraient le plus à ce roman seraient:
une terre glaciale ou bien un désert brûlant.
Pourquoi ce choix ?
Et bien pour les raisons suivantes : ce sont des lieux où nôtre survie se joue, grâce à notre équipement et à nôtre capacité à dominer les éléments perturbateurs. Comme Frollo qui malgré les rebondissements allant contre sont camp, finit, de part son influence et son pouvoir, par semer le chaos et la mort.
S’il fallait renommer ce texte, je l’intitulerais:
« L’ardeur d’aimer »
ou bien
» Le feu et la glace »
Si ce texte devait ce traduire en mélodie, à mon oreille il se transformerait en la Consalation n°3 de Franz Litz. Je ne saurais expliquer pourquoi ce texte m’inspire ce morceau, car rien d’autre ne me vient à l’esprit que le silence.
Et si ce roman était une oeuvre d’art, elle serait à mes yeux, la fresque recomposée du Parthénon d’Athènes qui se trouve au British Museum à Londres. Je choisis cette oeuvre car dans les différentes scènes qui s’y trouvent, on peut voir de la violence, des combats de la colère…Mais également ( en moindre quantité) des scènes d’amour et de tendresse. Et il est vrai qu’en lisant ce livre, on a tendance (tout comme en regardant la fresque) à oublier le sujet qui fonde l’histoire : L’amour
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