LE TEMPS DES MIRACLES par Julianna
Posté par rabelaisblog le 13 janvier 2012
Le temps des miracles
Résumé : Le narrateur de cette histoire, qui est aussi le personnage principal, se nomme Koumaïl. Il nous raconte que quelques années plus tôt, il vivait dans le Caucase avec Gloria Bohème, sa mère d’adoption (qui le surnommait parfois Blaise Fortune). Apparemment, celle-ci l’aurait trouvé lors de l’accident d’un train, dans les bras de sa véritable mère, qui était française. Cette française n’ayant pas survécu, Gloria aurait pris en charge le nouveau-né qu’il était alors. C’est pourquoi, lorsque la guerre éclate dans le Caucase, Koumaïl et Gloria tentent de rejoindre la France.
Si mon livre était une couleur, ce serait le BLEU car pour moi, cette couleur représente l’espoir, la liberté de vivre. La pureté de cette couleur évoque également l’enfance. J’ai choisi cette couleur car dès l’enfance, Koumaïl doit vivre des moments difficiles : il est contraint à rejoindre la France à cause de la guerre. Malgré tout, Gloria réussit à l’empêcher de sombrer dans le désespoir en lui racontant des histoires et en lui apprenant les rares phrases françaises qu’elle connait : « Ossecourédémoi ! ».
Si mon livre était une qualité, ce serait la générosité : Un jour, Gloria emmène Koumaïl à « son travail» :
« Travailler consiste à s’asseoir […] et à tendre la main vers les clients qui entrent ou sortent avec leurs courses. […] J’essaie de deviner, à l’allure de chaque personne, celle qui s’arrêtera pour nous glisser une pièce ».
A la fin de la « journée de travail », Gloria et Koumaïl partent faire des courses avec l’argent gagné. Gloria donne à Koumaïl une pièce de monnaie qu’il lui reste. En sortant du magasin, celui-ci remarque d’autres mendiants. Il donne alors à l’un d’eux sa petite pièce.
Si mon livre était une saison, ce serait le printemps, car le printemps revient toujours après l’hiver, qui est la saison la plus difficile de l’année. Cette saison fait renaître les plantes. De même, malgré les tristesses et les difficultés, la joie revient toujours dans la vie de Koumaïl. Cette joie fait renaître l’espoir.
Si mon livre était un instrument de musique, ce serait un violon car Gloria en possède un qui lui a été offert par son frère. Ce violon n’a plus de cordes mais Koumaïl trouve un moyen de le réparer au cours de son trajet. Finalement, il l’offre à des tsiganes rencontrés en chemin, pour les remercier de s’être occupé de lui et de Gloria.
Si mon livre était une œuvre d’art, ce serait « port de mer au soleil couchant » de Claude Gellée dit Le Lorrain. Comme on peut le voir, ce tableau représente un port. C’est pourquoi ce tableau me rappelle le moment où Gloria et Koumaïl décident de se rendre en France en bateau. Malheureusement, ils seront obligés de s’enfuir précipitamment car une bombe explose près du port de Soukhoumi.
Le trajet effectué par Koumaïl jusqu’en France :
On voit ci-dessus les pays traversés par Koumaïl et Gloria. Ils partent de Géorgie (n°1) pour se rendre en France (n°8) ; mais seul Koumaïl arrivera à destination : en effet, Gloria et lui seront séparés en Allemagne.
En 3 mots
Persévérance : Malgré toutes les difficultés, Gloria et Koumaïl s’obstinent à rejoindre la France. Ils n’abandonnent jamais.
Malchance : « Dans la vie, rien ne se passe comme on le voudrait, voilà la pure vérité. On voudrait aimer quelqu’un pour toujours, et il faut se quitter. On voudrait la paix, et c’est l’émeute. On voudrait prendre un bateau, et il faut grimper dans un camion ».
Solidarité : Gloria et Koumaïl ont toujours été aidés par des personnes croisées sur leur chemin.
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Infos sur la guerre du Caucase
par Juliana 3°2
Bravo ! Très belle lecture cursive ! Tu m’as donné envie de lire ce livre
Merci beaucoup !!! Je n’aurais jamais cru que l’auteur d’un de mes livres préférés commenterait mon article… J’ai adoré votre livre et j’espère que vous en écrirez d’autres…
Chère Julianna,
! Lorsque j’écris un roman, je n’imagine pas comment les lecteurs vont réagir, s’ils vont être émus, intéressés, s’ils vont se laisser emporter par mes mots. Bien que ce soit un peu un cliché, un roman ressemble à une bouteille à la mer, et quand quelqu’un la récupère sur un rivage inconnu, on se sent moins seul. Alors merci à toi d’avoir attrapé ma bouteille, et d’avoir déroulé le message qui s’y cache. Sans nous être jamais vues, nous nous connaissons un peu, désormais ! Les photos que tu as choisies pour illustrer ton texte sont splendides. J’aime beaucoup celle du printemps, et le tableau du port. Un livre n’existe que dans la rencontre avec l’imaginaire d’un lecteur. Merci d’avoir fait passer la “bouteille” à ta prof !
J’ai lu l’article que tu as publié sur le site de ton collège, au sujet de mon roman “Le temps des miracles”. J’y ai trouvé une belle sensibilité, une expression très personnelle, et je trouve que tu réussis à parler des choses importantes sans dévoiler les surprises du texte…ce qui n’est pas facile
Je te souhaite une très belle année 2012, par la même occasion, et des horizons flamboyants pour marcher “droit devant” sans avoir trop mal aux pieds…
Des bises
Anne-Laure Bondoux