JEANNE de JACQUES CASSABOIS

Posté par rabelaisblog le 19 juin 2012

 

Jeanne de Jacques Cassabois

JEANNE de JACQUES CASSABOIS dans LECTURES CURSIVES Jeanne-210x300

Si mon livre était une saison se serait l’hiver car dans ce livre Jeanne est heureuse d’aller sauver la France comme quand on est heureux de jouer dans la neige en hiver. Mais au fond d’elle Jeanne est triste de quitter sa famille et son village;  elle sait qu’elle risque sa  vie à tous moment comme quand il fait très froid en hiver mais elle fait ça de bon cœur.

hiver dans Moyen-Age


Si mon livre était un objet, ce serait un marteau car un marteau sert à enfoncer des clous dans une planche de bois par exemple et si on se retrouvait à la place de Jeanne on aurait mal, comme quand elle se fait attraper par les Anglais lors d’une bataille qu’elle voulait absolument gagner mais ses coéquipiers l’on laissait tomber. Au fond d’elle, elle souffre. Mais le marteau sert aussi à fabriquer de jolies choses; Jeanne  est heureuse de pouvoir « sauver » la France des Anglais.

marteau

Si mon livre était un homme connu, il serait Vercingétorix car cet homme a menacé des soldats pour lui aussi en quelque sorte sauver la France des Romains comme Jeanne qui a poussé Charles VI à aller se faire sacrer roi de France pour pouvoir ensuite sauver la ville d’Orléans des mains des Anglais et sauver ainsi sa patrie.

Vercingétorix-207x300

Si mon livre était un mot il serait le courage car Jeanne incarne le courage. Elle est partie sauver la France juste parce qu’elle a entendu des voix le lui dire. Ce sont elles qui l’ont guidée sur son chemin semé d’embûches. Grâce au courage elle a fait sacrer Charles VI à Reims car elle croyait très fort en son roi: Dieu. Son courage lui a même permis de ne pas baisser les bras lorsqu’elle s‘est fait capturer par les Anglais et qu’elle s’est fait juger comme sorcière.

courage-300x199

Si mon livre était un animal se serait un renard car celui-ci est très rusé comme Jeanne qui trouve toujours de très bons plans pour attaquer l’ennemi par surprise. Mais elle ne se fait pas toujours écouter par les autres chefs qui sont jaloux d’elle car elle est très reconnue par le peuple comme une « délivreuse ».

renardroux13


Cher Jacques Cassabois,

Déjà merci d’avoir écrit ce livre car mon histoire commence à s’effacer. Moi je n’aime pas beaucoup ce qu’il m’est arrivé. Je me bats contre les Anglais pour délivrer une partie de la France et je meurs sur un bûcher. Je ne contredis pas votre bouquin car ce que vous avez écrit est vrai de vrai mais vous en rajoutez un peu trop parfois comme quand je me suis fait blesser gravement à l’épaule. Après cela je me suis reposée, j’ai mangé et j’ai bu avant de reprendre la bataille. Sinon j’admire la manière dont vous écrivez.

Cordialement,

Jeanne

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Amélie, 5°8

4 Réponses à “JEANNE de JACQUES CASSABOIS”

  1. Jacques Cassabois dit :

    Je me permets de copier coller ici le mail de M. Cassabois que je viens de recevoir en réponse à votre courrier et je remets à l’honneur la lecture cursive d’Amélie, publiée une première fois le 18 mars. Je ne peux attendre jeudi pour vous communiquer cette réponse tout aussi riche que sympathique. Et puis comme il le dit « au boulot! » et le temps presse. Il me semble qu’une deuxième lettre de Jeanne serait fort bienvenue, vous ne croyez pas? Qui d’entre vous prend l’initiative d’ouvrir un « brouillon collectif? » lryf

    ……….

    Ah ça, quelle bonne surprise ! Vous allez venir me voir dimanche à Saint-Maur ! Formidable ! Moi qui me demandais à quelle sauce j’allais être mangé. C’est que je ne vais plus dans les salons du livre depuis longtemps et je ne sais plus très bien ce qu’il s’y passe.

    Donc, vous avez lu JEANNE. Super ! Et vous l’avez beaucoup aimé ? Encore mieux ! Et, cerise sur le gâteau, vous aimeriez me questionner ? Formidable. Je vous répondrai…. Mais à une condition : QUE VOUS ME POSIEZ DES QUESTIONS PERSONNELLES !

    Ce que j’appelle des questions personnelles ?

    Celles que personne d’autre que vous, ou aucune autre classe que la vôtre, ne pourrait me poser. Cherchez ! Vous avez un atout formidable pour cela : vous avez lu mon livre et vous l’aimez. Il faut qu’en écoutant vos questions, je me dise : « Oui, cela lui ressemble bien à cette fille ou à ce gars ! Oui, cette classe de 5è 8 est vraiment différente des autres 5è. »

    OK ? Au boulot !

    Ah, petit détail. Je ne répondrai à aucune question sur ce que vous appelez « le métier ». Vous savez : Depuis combien de temps êtes-vous écrivain ? Qu’est-ce qui vous a donné envie ? Combien de temps met-on pour écrire un livre ?… J’ai répondu des milliers de fois à tout ça et je ne veux plus. D’ailleurs, j’ai trouvé un truc : j’ai écrit mes réponses. Elle sont toutes sur mon site et je vous donnerai les liens si cela vous intéresse. Il faudra simplement les lire. Mais la lecture ne vous fait pas peur, n’est-ce pas ?

    Merci de m’avoir envoyé le lien du portrait chinois. C’est très bien. Je ne saurais pas en faire autant.

    Merci également de m’avoir fait passer le message de Jeanne. Cela m’a beaucoup ému.

    Ainsi, elle trouve que j’en ai fait un peu trop, en racontant sa blessure ? « Tiens, tiens ! » me suis-je dit en découvrant cela. Et, aussi sec, j’ai relu le passage concerné.

    Réflexion faite, non, je n’en ai pas trop fait (et j’aurais pu en faire bien davantage). Mais je crois que Jeanne, depuis les 581 ans qu’elle se la coule douce au paradis, a un peu perdu la mémoire. Elle a oublié ce que fait un carreau d’arbalète qui vous pénètre violemment dans les chairs, en traversant l’armure et la cotte de mailles, la douleur horrible de l’extraction du trait qui vous fait croire que vous vous arrachez toute l’épaule, elle a oublié la haine de ses ennemis qui voulaient la torturer, le mépris des généraux qui ne voulaient pas se laisser commander par une femme, et puis le bruit assourdissant des canons, les hurlements des blessés et des mourants…

    Non, je n’en ai pas fait trop. Mais par sa remarque, Jeanne me rappelle simplement qu’elle est toujours un être bon et sans rancune. Je vois que ses blessures se sont bien cicatrisées et qu’elle a été largement consolée de tout le mal qu’elle avait subi.

    Voilà ce que je me dis et je trouve cela réconfortant. C’est grâce à cette remarque que je m’en rends compte.

    Et tenez, puisque vous avez un bon plan pour communiquer avec elle, dites-lui de ma part que je l’aime et l’admire vraiment énormément. Que je la regarde toujours comme une grande lumière qui nous devance sur chemin de la vie et qui nous indique la direction du courage, de la force intérieure et de la persévérance.

    Haut les cœurs, les amis !

    Je vous embrasse toutes et tous (pas de jaloux !) et je vous dis : À dimanche !

    Jacques
    http://www.jacquescassabois.com

  2. agnes dit :

    Bravo pour ta lecture cursive sur Jeanne de Jacques Cassabois. Je trouve qu’elle est super!!!!

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