LA REVOLUTION DANS LA PEAU
Posté par rabelaisblog le 22 janvier 2017
La révolution dans la peau
Serge Rubin
photo personnelle
Si la révolution dans la peau était une saison, ce serait l‘hiver car parfois l’hiver est très dur comme cette l’histoire. Le récit évoque le fait que les esclaves sont très mal traités, les blancs les prennent pour des objets, de la marchandise. C’est inhumain.
« : Il recule un peu, prend de l’élan. Le fouet commence à lacérer le dos du fugitif. »,
« Il y a une hiérarchie à maintenir si vous ne voulez pas que les quatre-vingt-dix-mille esclaves de votre ile (Guadeloupe),
se croient les égaux des dix-mille Blanc à qui ils appartiennent. »
Si mon roman était un objet ce serait une lettre car c’est grâce à une lettre que Lucille-jeune fille aventurière, vivant en Guadeloupe et mariée à un jeune homme possédant des esclaves noirs- change complètement sa vision des noirs et devient même en faveur de l’abolition de l’esclavage, car elle fait la découverte d’une révélation surprenante…
«Cette lettre va bouleverser ta vie»
Si la révolution dans la peau était un film ce serait Moi moche et méchant car au début, le héros du film est un méchant qui a pour objectif de voler la lune. Par la suite, grâce à l’adoption de trois jeunes filles, il se rend compte qu’il a de l’affection pour elles. Il décide donc de se reprendre en main en essayant d’arrêter son coéquipier, qui, lui, continue de vouloir voler la lune. Je trouve que ce film représente bien La révolution dans la peau car dans les deux oeuvres les personnages évoluent et leur vision de la vie change. C’est au fil de son voyage que l’héroïne évolue. Elle part de Guadeloupe à bord d’un bateau, puis fait escale à Nantes, et rejoint Paris en calèche. Ses escales, ses rencontres, tout au long de cette aventure, vont lui fait vivre une transformation qui va changer sa vie. On pourrait en déduire que le voyage est essentiel car si Lucille était restée chez elle,en Guadeloupe, elle n’aurait peut-être pas ouvert les yeux sur le fait que la couleur n’a pas d’importance et que ce qui compte c’est ce qui se trouve à l’intérieur de chacun.
« Je méprise les noirs autant que toi »
dit Lucille à son ex-mari au début du récit.
« J’embrasse Evariste »
dit-elle à la fin du récit en parlant de son ancien esclave, de couleur noire dont elle est tombée amoureuse.
TROIS PETITS MOTS…
EMOUVANT : Le roman est très palpitant et fait ressentir beaucoup d’émotions, certains passages sont particulièrement tristes et touchants.
PRENANT : C’est un récit très dynamique, on a tout le temps envie d‘avancer car il y a presque tout le temps de l’action et des changements de situations qui apportent cette « énergie » au livre.
ESPOIR: La révolution dans la peau me fait penser à l’espoir car l’histoire nous démontre que l’humain peut changer de vision sur le racisme.
Mon avis
J’ai trouvé ce roman plutôt intéressant car il n’y a pas trop de description mais suffisamment pour réussir à visualiser les personnages . Je l’ai également apprécié car je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de livre .Le récit n’est pas trop long et il y a peu de personnages ce qui facilite la lecture (je ne le conseille pas aux personnes qui aiment les livres épais ), il est écrit avec des mots simples, parfois anciens mais qui restent compréhensibles .
POUR EN SAVOIR PLUS
L’auteur,Serge Rubin, est né a Paris et n’est pas très connu pour l’instant mais pour en savoir plus c’est par ici !!
Le voyage de la couleur
Si je devais renommer mon roman, je l’intitulerai Le voyage de la couleur car c’est un voyage à la fois dans la tête de l’héroïne et en même temps un voyage « physique » vers Paris.
Lecture audio
5e1 Noa
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