LE PROJET STARPOINT
Posté par rabelaisblog le 14 juin 2017
Le projet Starpoint
de
Marie-Lorna Vaconsin
Si ce livre était une couleur, ce serait le violet parce que c’est le mélange des deux couleurs omniprésentes dans cette histoire : celui du bleu et du rouge.
Le rouge est la couleur des cheveux de Foresta et l’emblème du livre : c’est ce qui rend Foresta intriguante, ce que le héros remarque dès son arrivée dans la classe et ce qui est mis le plus en valeur sur la couverture, un peu comme la couleur rouge en général. C’est aussi celle du sang des humains de notre monde (qui est un élément clef du livre car c’est ce qui différencie les humains du monde superposé de ceux de notre monde).
Le bleu est la couleur du sang sublittoral et c’est celle du fluide phosphorescent qui est présent dans le lac noir dans lequel Pythagore plonge pour aller chercher Louise.
Et le violet c’est la couleur résultante du mélange entre le sang sublittoral et le sang humain terrestre ; un liquide (fabriqué par le professeur Deanjii) qui est bu par Pythagore pour acquérir des capacités mentales et physiques impressionnantes mais sans succès ; effectivement, lorsque ce liquide est bu dans le continent sublittoral, il permet aux humains de notre monde de retrouver des capacités normales voir même des capacités fulgurantes ! Mais lorsqu’un humain le boit dans son monde naturel où il « va bien », l’effet est inversé : l’individu se met à parler en « gargouillis », les couleurs deviennent trop criardes, agressives pour les yeux et la personne a un mal fou à faire le moindre geste, comme si elle allait dégringoler.
« … Qu’est ce que ça t’a fait ?
- Ca m’a fait…. Oublier ma peur – je n’avais plus peur de rien… Et puis j’étais plus fort aussi – parce que je n’avais plus de problème, plus de barrière physique, plus de barrière morale. J’avais l’impression de tout comprendre en plus large comme si, à la place de mon cerveau, il y avait la grande mécanique de l’univers. »
« En plus de l’urgence qu’il y a à retourner de l’autre côté de l’angle mort, Pyth se remémore ses impressions, tellement fortes, la fois où il a bu du sang sublittoral… »
» La première gorgée est comme un envoûtement de son palais. Il avale deux autres gorgées, coup sur coup, et les effets hypnotiques se propagent jusque dans sa tête et tout le haut du corps ; il reconnaît le goût de vitalité organique, la texture soyeuse ; il sent que son cerveau capte de nouvelles ondes. Pour mieux es recevoir, il ferme yeux, puis boit le reste de la fiole.
(…) Une chaleur collante suinte du visage de Pythagore ; il respire lourdement, comme s’il était sous l’eau, équipé d’une bouteille à oxygène. Un glu impalpable recouvre lentement sa perception du monde. Les couleurs virent en vrombissements ; elles semblent en colère – jaune intense, violet ardent, rouge cramoisi. Il repense à l’exposé de son père « les couleurs sont des ondes » – il imagine leurs fréquences qui vrillent. »
professeur Deanjii (dessin rédactrice*)
Si ce livre était un fruit, ce serait une orange et plus précisément, une orange bleue. Les oranges bleues ont un rôle spécial dans l’histoire. Elles permettent d’aider le cerveau à changer de fréquences ce qui est nécessaire pour passer d’un monde à l’autre. C’est un fruit issu du monde de Foresta, rempli de peptines, particules qui aident à changer de fréquences. Sans elles, le cerveau est totalement déboussolé et le corps nauséeux.
« La pulpe du fruit éclate dans sa bouche ; aussitôt son esprit s’apaise et prend de la hauteur.
- Les peptines aident à changer de fréquence. C’est ce que les géographes prennent dans les Territoires Mouvants.
Pythagore ignore ce que sont les peptines et les » territoires mouvants « , mais il a l’impression de le savoir.
Le soleil se lève sur la rue ; une lumière rasante illumine les vitres, les fenêtres en métal cuivré, les yeux de Foresta.
- Tu as les yeux violets…
- Oui.
Elle est juste une fille. Et lui, juste un garçon. Normalement, c’est une situation qu’il sait gérer.
Il reconnaît la Foresta Erivan du lycée et il ne la reconnaît pas du tout.
Les choses sont presque pareilles et radicalement différentes.
C’est ce qui est troublant : il comprend et il ne comprend pas. »
Si ce roman était un sentiment, ce serait l’amour. L’amour, c’est ce qui pousse Pythagore à aller sauver Louise. Il l’aime tellement qu’il est prêt à avancer vers l’inconnu pour elle. Egalement, au fil du livre, un brûlant sentiment d’amour pour Foresta va subjuguer le coeur de Pythagore : il devient passionnément amoureux de cette fille qu’il trouvait précédemment étrange. Pythagore a aussi beaucoup d’amour pour son père, et le voir dans le coma l’attriste énormément.
« Le visage de Pyth fait doucement connaissance avec ces pommettes qu’il a tant convoitées. Sa main remonte jusqu’à la nuque de Foresta ; se perd dans ses cheveux et dans les creux, derrière l’oreille. Il peut sentir ses lèvres qui l’attirent… comme un aimant… auquel… il ne vas plus… résister longtemps.
Pyth pose ses lèvres sur celles de Foresta.
Il l’embrasse – et plonge dans ce baiser comme on plonge dans la mer.
Elle lui rend son baiser.
Une vague se creuse tout autour d’eux et renverse la terre dans le ciel.
Les lèvres de Foresta sont vivantes, électriques, chaudes, douces, rebondies, rebelles, légèrement humides – pas trop ; il pourrait la mordre – pas trop, il resserre ses doigts sur sa nuque. Comme la première fois, il y a de la résistance dans le baiser de la jeune fille ; elle l’embrasse avec toute l’énergie de son corps mais donne l’impression qu’elle pourrait, à tout moment, se désister. »
Si ce récit était un signe musical, ce serait un crescendo car ce récit commence en douceur, on suit le quotidien d’un lycéen ordinaire mais au fur et à mesure que l’histoire avance, le personnage principal prend de plus en plus de personnalité et sa vie banale se transforme en une très grande aventure périlleuse. Comme les crescendos, on commence tout bas, la musique ne fait pas vraiment d’effet spécial mais on va de plus en plus fort, la musique prend de plus en plus d’intensité et à la fin du crescendo, la musique est au maximum de sa puissance comme le héros de ce roman, qui remporte l’impressionnante bataille de l’Empoing et se sent surpuissant.
« Il n’entend plus rien – ni les machines, ni l’orage, ni les particules qui grésillent -, juste le public qui s’est levé et dont tous les visages et toutes les bouches restent en suspens sur un « ooooooOOooooooh » interminable jusqu’à ce qu’il atterrisse enfin.
Pyth se réceptionne en tremblant d’émotion.
Il récupère son filin en tirant d’un coup sec, puis, enveloppé par la douce lumière verte du foyer adverse, il plante enfin son câble réglementaire en plein milieu du bloc de bolt.
La seconde qui suit, le ciel se déchire ; des trombes d’eau se mettent à tomber.
Il vient de remporter la bataille de l’Empoing. »
Texte et rédaction : Anitza Recherche Docs : Noa En trois mots : Laure ITV : Jeanne Buisine Illustrations : Jeanne L Lecture : Jade
Quelques informations sur l’auteur
L’auteur : Marie Lorna Vaconsin
Marie L.V est une femme très polyvalente exerçant plusieurs métiers :
Actrice, elle a joué dans les films suivants : La fête des voisins (sorti en 2010) et la fille du 14 juillet (sorti en 2013)
Restauratrice, elle tient avec sa sœur deux bistrots situés dans Paris
Auteur, elle a écrit deux romans : Le monde des possibles et Le projet Starpoint.
Cette jeune femme d’environs 38 ans écrit le roman « Le projet Starpoint » car étant petite, elle allait avec sa sœur dans un monde imaginaire. Ado, elle comprit qu’elle ne pourrait pas y retourner mais plus tard, en grandissant, elle voulut réhabiliter l’existence de ce monde en un roman. Elle dédie ce roman à une tranche d’age assez large nommé « Young adult » allant d’environs 12 ans à 60 ans. L’auteur n’a pas de site officiel mais tu peux cliquer ici ou la pour mieux la connaitre ( si tu ne connais pas l’histoire de ce roman tu peux aller voir par ici)
L’auteur n’étant pas encore très connue, on ne trouve pas beaucoup d’information la concernant (le deuxième lien parle du roman et non d’elle) . Mais si tu es intéressé, tu peux quand même trouver quelques informations là.
Noa Luce
Petite lecture en vidéo de Jade pour donner plus d’envie de lire ce livre !!!!
lecture_starpoint_HD_(2)_HomeCinema
Le Projet Starpoint en trois mots:
Aventure, car dans ce livre les personnages vivent des aventure comme lors de la bataille de L’empoing ou quand Pythagore et Foresta passent du monde des « humains » à celui de Foresta. Tout le livre est un peu une aventure.
Amour, parce que dans Starpoint, comme dit plus haut dans le portrait chinois, une relation amoureuse se crée au fur et à mesure de l’histoire entre Pythagore et Foresta. Leur amitié du début c’est changé en amour vers la fin du livre. Il y aussi l’amour que porte Pythagore pour son père et que porte son père pour lui: l’amour fraternel.
Découverte, car dans ce livre, Pythagore et Louise découvrent beaucoup de choses tel que : l’existence d’un monde superposé au leur, ou la différence entre leur sang et celui des humains de l’autre monde, les oranges bleues du monde de Foresta et par la suite Pythagore va découvrir un certain livre assez important pour Foresta… Mais il y aussi Foresta qui découvre le monde de Pythagore et de Louise et grâce a Pythagore elle va apprendre beaucoup de choses sur son monde.
Appréciation:
Nous avons beaucoup aimé ce livre car l’histoire est assez originale, les personnages et leurs caractères sont aussi attachants. Il n’y a pas vraiment de moment ennuyeux même quand ils ne sont pas très important pour l’histoire. Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas expliquées ou qu’on ne comprend pas forcément alors c’est bien qu’il y ait un tome 2, on pourra aussi enfin connaitre la raison pour laquelle le père de Pythagore s’est fait attaqué et aussi savoir comment Pythagore, Louise et Foresta vont s’en sortir!!
*le dessin du professeur Deanjii est inspiré de l’artwork d’un personnage appartenant à la société Game Freak.
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Bonjour le Rablog !
je n’avais pas vu les dessins et le portrait chinois !
J’adore ! je suis tellement touchée ! Les dessins sont vraiment magnifiques, pleins de poésie, pleins de fantaisie !
Et le portrait chinois est génial !
J’adore l’idée que le projet starpoint soit un « crescendo » ! C’est vraiment comme ça que j’ai voulu construire le livre…
Merci infiniment !