LETTRE POUR TSESUM

Posté par rabelaisblog le 29 mars 2017

Bonjour TSESUM,

           Nous sommes des élèves du Collège Rabelais de Saint-Maur des Fossés qui est une ville à côté de Champigny. Nous venons de différents pays du monde et nous sommes dans la même classe pour apprendre le français. Notre professeur nous a informés que tu viens d’arriver du Tibet et que tu attends d’avoir une place à l’école.

           Sarah, Malak, Abdelhakim, Souad et Chaïma viennent d’Algérie. Thiago et Leticia arrivent du Brésil. Boyan est de Bulgarie. Clara et Gianni sont espagnols. Guetchina vient de Haïti. Nassim et Alecsandru habitaient en Italie. Aneekate est né à l’Île Maurice. Le Portugal est le pays de Vania, Mariana et Joao. Daniel, David et Constantin vivaient en Roumanie. Khouloud et Marwane viennent de Tunisie.

         Nous aussi, comme toi, on a dû attendre un peu avant de pouvoir aller en classe mais ne t’inquiète pas, il faut un peu de patience et ça va s’arranger.

        En attendant, nous pouvons t’aider à commencer à apprendre le français. Nous te conseillons d’écouter beaucoup de chansons en français et de chanter. On aime bien  :

J’ai demandé à la lune
Le rap du passé composé
On écrit sur les murs
C’est juste une p’tite chanson
La ballade des gens heureux
A Paris en vélo
Un homme debout
Cette année-là de Pokora.
Libérée, délivrée
JE VEUX APPRENDRE PAR Yara

        Nous te conseillons aussi de faire des exercices sur français-facile. Ce site est très bien parce qu’il y a des leçons et les exercices sont corrigés et notés. Tu trouveras aussi des liens vers d’autres sites vers notre page S’exercer.
       A l’école, on lit beaucoup alors si tu peux commencer à apprendre à lire, ce sera plus facile ensuite pour toi. Sur le Rablog tu trouveras aussi beaucoup d’extraits de livres lus par des élèves dans la rubrique Lectures offertes et des poésies que nous avons écrites comme Espoir. Tu peux aussi regarder la télévision en français.
     

Nous espérons qu’un jour nous allons te rencontrer.
      Bonne chance et Salut, te disent les garçons.
      Gros bisous, te disent les filles.
      Nous te souhaitons tous, tout le bonheur du Monde :) :)

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RENCONTRE AUTOUR DES CONTES

Posté par lryf le 14 décembre 2014

INVITATION POUR LES 6°8 DE LA PART DES CM2

http://www.dailymotion.com/video/x2ck2zh
Le temps des contes
S’il était encore une fois
Nous partirions à l’aventure
Moi, je serais Robin des Bois
Et toi tu prendrais ton armure.
**
Nous irions sur nos alezans
Animaux de belle prestance.
Nous serions armés jusqu’aux dents
Parcourant des forêts immenses
**
S’il était encore une fois
Vers les châteaux des contes bleus
Je serais le beau fils du Roi
Et toi tu cracherais le feu.
**
Nous irions trouver Blanche-Neige
Dormant dans son cercueil de verre,
Nous pourrions croiser le cortège
De Malbrough revenant de guerre.
**
S’il était encore une fois
Au balcon de Monsieur Perrault,
Nous irions voir Ma Mère l’Oye
Qui me prendrait pour un héros.
**
Et je dirais à ces gens-à :
Moi qui suis allé dans la lune,
Moi qui vois ce qu’on ne voit pas
Quand la télé le soir s’allume,
**
Je vous le dis vos fées, vos bêtes,
Font encore rêver mes copains
Et mon grand-père le poète
Quand nous marchons main dans la main
**
Georges Jean

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LETTRE DE DAVID KHARA

Posté par rabelaisblog le 10 juillet 2014

Bonjour à toutes et à tous,
je tiens tout d’abord à m’excuser de vous écrire si tard, mais la vie d’un écrivain est pleine de surprises et la semaine dernière fut très intense.
Je tiens évidemment à vous remercier pour le prix que vous m’avez remis. C’est en effet la première fois que je reçois une telle récompense. C’est d’autant plus émouvant pour moi que c’est un prix de lecteurs et qui plus est de jeunes lecteurs. J’ai conçu Thunder en pensant à vous, avec beaucoup d’enthousiasme et d’honnêteté. Ce qui est drôle me fait rire, ce qui est tendu me fait frissonner.
Mais bien au delà de ma personne, je vais vous dire qui sont les vrais gagnants de ce prix : vous !
La lecture est une porte ouverte sur le monde, sur nous. Les livres nous aident à apprendre, à grandir, à nous améliorer. Je suis impressionné par votre passion et votre assiduité. Votre sélection était sacrément ambitieuse.
Je ne vais pas vous saouler de mots, surtout que les grandes vacances se profilent.
Je vous les souhaite excellentes. Reposez-vous, amusez-vous, lisez (évidemment) de belles choses.
Je penserai très fort à vous en écrivant mon prochain roman, et les suivants aussi !
Avec toute mon affection.
David Khara

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Chère Marie,

Posté par rabelaisblog le 10 juin 2014

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Chère Marie,     

Je suis une très grande sorcière et j’habite dans la salle 313 du collège François Rabelais de Saint- Maur des Fossés. Vous ne me connaissez pas mais  MOI je vous connais. Avant j’étais la star dans cette classe mais à cause de vous Marie, je ne le suis plus. Depuis que Verte est arrivée dans cette classe je suis fichue: plus personne ne s’intéresse à moi. Évidemment votre Verte est la plus gentille du monde, elle est moderne et elle est bien plus belle que moi !!! Et pour comble elle fait rire tout le monde!! Et quand ce n’est pas elle, c’est sa mère ou sa grand mère Anastabotte qui amusent tous les élèves. C’est pitoyable! Vous avez trop de succès, c’est insupportable.

Dans quelque jours vous allez recontrer ces jeunes gens à Sant-Maur en Poche ! ça me rend dingue, moi on ne m’a pas invitée Ben… je vais venir quand même puisque c’est entrée libre. Alors à très bientôt!!!

La Vilaine Sorcière.

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!

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LETTRE DE SACHA POUR ANGELQUE BARBERAT

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LETTRE DE SACHA POUR ANGELQUE BARBERAT

Posté par rabelaisblog le 6 juin 2014

sacharoman de sacha

Bonjour Madame Barberat,

Après avoir été enfermé dans la mordothèque maintenant me voilà retenu dans un collège, en classe d’Accueil. C’est… Nul.
Tout le monde sait que je déteste le collège et quand je le dis, tous les élèves rigolent. Est-ce qu’ils se moquent de moi? Je ne crois pas, ils ont l’air de me comprendre et de me trouver marrant.

Mais je ne vous écris pas pour vous parler de ces imbéciles d’élèves que vous allez rencontrer bientôt mais pour vous remercier. Grâce à vous mon rapport à la lecture et  à l’écriture a complètement changé !!

J’ai qund même un reproche à vous faire. J’ai 12 ans !! Mon histoire n’est pas pour les gamins de 8 ans comme écrit sur la 4ème de couverture. Ils n’ont pas encore l’âge de comprendre mon humour ni ce qu’est « une ménopause précoce qui plombe les ovaires » quand même !

Bonne chance pour le salon avec les imbéciles. Vous allez me comprendre….

Sacha

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INCONNU A CETTE ADRESSE

Posté par rabelaisblog le 8 mars 2014

 

 

Si mon livre était un animal ce serait un loup : j’ai trouvé que le loup symbolisait bien de l’histoire car les loups vivent en communauté, et c’est ce que dans ce livre l’auteur nous dit des hommes : Martin  défend sa patrie (Allemagne) et Max défend sa religion (judaïsme) 

« Nous devons présentement cesser de nous écrire. Il devient impossible pour moi de correspondre avec un Juif ; et ce le serait même si je n’avais pas une position officielle a défendre. »

 

Meute de loups

Si mon livre était un objet ce serait une plume, elle sert à écrire (comme écrire une lettre) mais aussi à faire voler l’oiseau, comme une lettre qui vole  à travers plusieurs pays pour arriver au destinataire. Je pense aussi que l’auteur a écrit ce livre en « correspondance » pour nous montrer la lâcheté et l’ingratitude des humains; l’auteur voulait nous donner une leçon de vie.

 INCONNU A CETTE ADRESSE  dans LECTURES CURSIVES

Si mon livre était un aliment ce serait : Les Tortillas  de Patatas (omelette aux pommes de terre) mon plat préféré que je dévore comme j’ai dévoré ce livre. Je l’ai lu car j’étais curieux de découvrir la fin de cette correspondance. Oui, car malgré l’ingratitude de Martin et la détresse de Max on veut continuer à lire  ce livre, car il est touchant, on peut peut être s’identifier facilement dans ce texte, non pas a l’histoire mais a la lâcheté de Martin envers Max

 dans LETTRES

Si mon livre était une humeur ce serait la tristesse : ils sont tous les deux tristes, en tout cas pour Max, il est bouleversée, de se faire trahir de la sorte par son ami, Max ne l’a pas supporté. En revanche pour Martin c’est plus de la haine qu’il éprouve aà l’égard de Max, peut être l’a-t-il aimé a une certaine époque… Et est ce que ce sont les affiches de propagande qui l’ont rendu antisémite? Dans tous les cas il  fait preuve d’ingratitude dans cette histoire. 

Si mon livre était une fonction (un métier) ce serait psychologue, en effet, comme dans le livre, l’auteur  analyse le point de vue de deux personnes.

Si mon livre était un paysage ce serait une affiche car il ferait allusion aux affiches pendant la guerre où  était inscrit « INTERDIT AUX JUIFS »

Si mon livre était une œuvre ce serait : « Les Montres Molles » de  Salvador Dalí car au début du livre, tout va très bien entre ces deux amis d’enfance, puis quand Martin annonce à Max qu’il est antisémite pour Max le temps s’arrête. 

« Nous devons présentement cesser de nous écrire. Il devient impossible pour moi de correspondre avec  un Juif ; et ce le serait même si je n’avais pas une position officielle à défendre. »

Les montres molles

Si mon livre était une autre œuvre d’art ce serait La chanson « Les loups sont entrés dans Paris » de serge Reggiani, car elle parle des Allemands Nazi qui débarquent dans Paris.

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 UNE NOUVELLE COUVERTURE ET UN NOUVEAU TITRE

 

Si je devais renommer mon livre je l’appellerai « Lettre du front »  Car j’ai trouvé que ce titre allait bien avec l’histoire, étant donné qu’ils s’échangent des lettres alors que Martin est au front, c’est d’ailleurs aussi pour ça que j’ai choisi cette couverture.  

 

 Copyright

MON LIVRE EN 3 MOTS

TRISTE

J’ai trouvé ce livre triste car il fait allusion à une période historique qui a bien eu lieu , et le seul fait de savoir qu’on a pu un jour se conduire comme cela avec un ami d’enfance me répugne.

PASSIONNANT

Grâce aux émotions fortes que j’ai ressenties en lisant ce livre, je l’ai trouvé passionnant. Il se laisse dévorer.

CAPTIVANT

Ce livre m’a « captivé » je l’ai lu très vite : je voulais absolument connaitre la fin.

 

Maxime, 4°7

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LETTRES DE L’INTERIEUR

Posté par rabelaisblog le 12 janvier 2014

 

Lettres de l’intérieur de John Marsen.

                                LETTRES DE L'INTERIEUR dans LECTURES CURSIVES

Si ce livre était un sentiment, il serait l’amitié, la complicité parce que ce sont elles qui unissent Tracey et Mandy. Ces sentiments sont omniprésents dans le livre comme cet extrait le confirme :

« Manna, la deuxième chose pire au monde ce serait si tu décidais de ne plus m’écrire. Mais le pire-pire serait qu’il te soit arrivé quelque chose ». 

Grâce à ces écrits, les filles oublient leurs vies habituelles pour s’ échapper et se réunir dans leur univers lorsqu’elles reçoivent ou s’envoient des lettres. Cela leur apporte du bonheur, le plaisir d’être entendue, écoutée, comprise et soutenue. 

Si ce livre était un aliment, ce serait une limonade car cette boisson a la particularité d’être acidulée, sucrée et pourtant un petit peu amère en arrière goût. « Acidulé » car les deux jeunes filles s’échangent des lettres intimes, personnelles et fortes où elles racontent toutes les deux leurs vies. « Amère » à cause du lourd passé de Tracey et parce qu’il peut rester des zones d’ombres dans chacune de leur vie. 

 » Tracey, que veut-tu dire par « ils les-lisent » ? Où es-tu bon sang ? Et tans qu’j’y suis, qui es-tu ? »

Si ce livre était un paysage, il serait une image de plage tranquille avec une mer calme mais au loin, on apercevrait de gros nuages gris apportant la tempête. La plage tranquille représente donc la vie monotone de Mandy avant sa rencontre avec Tracey et la tempête représenterait Tracey arrivant vers la plage (Mandy). Elle commencerait à mettre le désordre sur la plage (dans la vie de Mandy). Cet extrait du livre montre le bouleversement qu’amène Tracey dans la vie de Mandy :

 » J’admets que je suis encore sous le choc mais quelque chose me pousse à continuer de t’écrire. »

(Elle est sous le choc car elle vient d apprendre que Tracey est emprisonnée)

Si ce lire était une œuvre d’art, ce serait « le cri » d’Edvard  Munch :

                                             Le cri, Munch

                                      http://commentairesimages.free.fr/index.php?p=le_cri_tableau

Cette peinture représente la peur : pour Mandy, la peur de son grand-frère qui est un fanatique d’arme à feu, il en possède une dans sa chambre. Il a aussi un comportement très agressif envers ses parents et sa sœur. Pour Tracey, la peur de la prison, l’angoisse du temps qui s’arrête. Au fil de l’histoire, Tracey commence à moins appréhender la prison grâce au soutien moral que lui apporte ces lettres. En revanche, Mandy s’enfonce dans la crainte de son grand frère malgré le réconfort de Tracey,:

«  Il faut que je te dise aussi que Steve est devenu tellement bizarre que même maman et papa se retrouvent au pieds du mur, bien obligés de regarder les choses en face »

ou

 » J’ai tellement peur quand je sais qu’on va se retrouver seul dans la maison ».   

Un peu d’info…. :

Le peintre :

Edvard Munch était un peintre Norvégien. Il naquit le 12 décembre 1863 à Loten ( en Norvège ). Au début du XXème siècle, il était un artiste très prometteur. Son œuvre la pus connu est le cri, cependant il a aussi peint Les Quatre Fils du docteur Max Linde. Ces œuvres évoquent des thèmes récurrents de la vie, en effet elles représentent  pour la plus part la tristesse, la peur mais aussi l’amour. Ces productions font parties de l’expressionnisme et du réalisme. En 1902, suite à une scène violente avec Tulla Larsen, il se blessa avec un revolver. Suite à cela, il eu une dépression qui dura six mois. Après, il redevint un artiste. Dans les années 1938-1940, les nazies jugeront ses œuvres comme « dégénérées » alors ils les retireront des musées allemands ce qui le marquera profondément. Il fut un grand peintre du XIXème siècle. Il meurt à l’âge de 80 ans à Ekely, près d’Oslo.    

                                                                                                                    Description de cette image, également commentée ci-après
 

L’écrivain :

John Marsen est un écrivain australien. Il naquit le 27 septembre 1950. Dès un très jeune âge, il prend goût à la littérature. A l’age de 9 ans, il veut devenir écrivain. Il a notamment écrit la série de romans « Tomorrow ».  Il a aussi reçu le prix « Lloyd O’Neil Award »  

Voici le lien de son site officiel : http://www.johnmarsden.com.au/

ATTENTON : ce site est en anglais.

                                                                                                          John Marsden

                                                                        http://www.johnmarsden.com.au/about_short.html

MON LIVRE EN TROIS MOTS :

Si je devais décrire mon livre en trois mots, ce serait les mots amitié, suspense et rebondissement.

Solitude car c’est ce que ressente les deux filles, surtout Tracey, avant de se commencer à s’écrire.

Liberté car c’est ce que trouvent les filles lorsqu’elles s’envoient des lettres. En effet, Tracey arrive à avoir un moment de liberté lorsqu’elle écrit à Mandy ou lit une de ces lettres. En revanche, pour Mandy, il est tout a fait normal d’avoir une liberté.    

« Rebondissement » car des informations sont divulguées pendant le récit quand on  s’y attend le moins. 

NOUVEAU TITRE :

Si je devais choisir un nouveau titre pour ce livre je choisirai le titre «  Lettre de vie   » car Mandy et Tracey au cours de ces échanges de lettres, racontent leur vie, leur aventures. En effet, de son côté, Mandy raconte sa vie  » normale » comme le dit Tracey et Tracey raconte sa vie d’enfer dans son lieu de détention.

lettre de vie

Pour finir, je dirai que je recommande ce livre aux personnes qui aiment les récits sentimentaux, malgré que ce ne soit pas une histoire d’amour, il y a beaucoup de sentiment dans ce livre.

Romain 4°7 

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AURELIEN MALTE

Posté par rabelaisblog le 12 janvier 2014

Aurélien Malte

de Jean-François Chabas

 

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 Si mon livre était un animal, ce serait un chien, car le chien est gentil, mais peut être aussi méchant quand on l’embête. Dans le livre Aurélien Malte, le héros de l’histoire qui a été emprisonné pour avoir tué son beau père, n’est méchant que quand on l’embête et il est enfermé comme les chiens de la SPA qui ont envie de sortir et qu’on les aime comme ils vous aiment. Un chien peut égorger son maître s’il le frappe trop, comme Aurélien qui prenait des coups et entendait sa mère en prendre, comme on l’apprend au fil du roman. 

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Si mon livre était un objet, ce serait une clef, car au cours de l’histoire Aurélien Malte fait la connaissance d’une dame qui vient lui rendre visite régulièrement. Au fur et à mesure du temps, il va éprouver de l’affection pour cette personne. C’est elle qui lui ouvrira les portes d’un monde nouveau quand il sortira de prison avec une nouvelle vision de la vie,  différente de celle qu’il a connue avant. Cette visiteuse lui apporte de l’affection et il lui écrit des lettres sur un cahier que jamais il n’osera lui donner. Aurélien attend les visites de cette visiteuse impatiemment pour la voir et lui parler.  

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Si mon livre était un aliment, ce serait un oignon car il est doux et quand on le coupe il fait pleurer sans qu’on le veuille et Aurélien Malte est doux et son histoire d’amour est émouvante car il aime en secret sa visiteuse et n’osera jamais lui  dire tout ce qu’il ressent pour elle. L’écriture l’occupe dans sa cellule et permet à Aurélien de nouer une relation importante qui le sort de sa solitude par l’imaginaire.

oignons

 

 

Si mon livre était un sentiment, ce serait la passion car Aurélien se prend de passion petit à petit pour la personne qui le visite en prison ; il se demande s’il  la reverra ou pas quand il sortira. Son affection se transforme en amour… Pour cela il lui écrit des lettres dans un cahier de brouillon et il n’osera jamais les lui donner !  L’écriture permet à Aurélien de raconter des choses qu’il n’a pas pu dire à cette chère visiteuse.

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Si mon livre était un métier, ce serait écrivain, car dans sa cellule de prison Aurélien Malte écrit des textes sur ce qui se passe chaque jour, et d’autres choses qui lui passent par la tête. Aurélien écrit pour pouvoir se changer les idées de ce qui se passe en prison.

plume

Si mon livre était un paysage, ce serait la montagne, car dans l’histoire, Aurélien Malte nous raconte que son grand-père est mort dans la montagne et  qu’il l’appréciait énormément  donc j’ai pris la montagne car c’est un très beau paysage de liberté et d’évasion et cela a un rapport direct avec l’histoire du livre. Son grand-père prenait une place énorme dans le cœur de Aurélien. Dans le livre Aurélien nous parle des moments qu’il a passés avec son grand-père étant jeune.

montagne

Si mon livre était une autre œuvre d’art, ce serait le film « Autant en emporte le vent », car au fil de l’histoire, Aurélien nous raconte aussi bien les moments de grande violence quand il se bat avec les prisonniers ou de la douleur solitaire quand il se blesse au sport en essayant de se défouler pour oublier la tristesse de sa vie, que des moments de passion qui vont naître de ses rencontres avec sa visiteuse.

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Mon livre en trois mots :

Ce serait : violence, joie et émotion 

 

Violence car Aurélien nous parle de la violence qui se passe entre les prisonniers, que certains peuvent être blessés gravement ainsi que de la violence que son beau père leur faisait à lui et à sa mère. C’est la violence que son père leur a fait subir qu’il a reproduit ensuite sur son beau père pour se venger des coups qu’il a reçus et l’a tué, ce qui l’a emmené en prison.

 

Joie car malgré  quelques passages, ce livre nous parle de la joie d’Aurélien qu’il a de voir et de rencontrer sa visiteuse. Il nous parle des moments heureux qu’il a vécus avec son grand-père avant qu’il ne meure dans un accident de montagne.

 

Emotion car ce livre est très poignant et nous parle de différents sujets. La visiteuse raconte à Aurélien ce qui se passe en-dehors de la prison, ce qui lui donne encore plus envie de sortir et Aurélien lui raconte des rêves qu’il fait la nuit en précisant que depuis qu’il l’a rencontrée, il rêve d’elle et de son grand-père. La visiteuse raconte à Aurélien des choses joyeuses de ce qui se passe dehors et Aurélien  ce qu’il fait la journée en attendant son retour avec impatience.  

 

 L’auteur :

 

Jean-François Chabas est né en 1967 en région parisienne. Il a principalement écrit des livres adressés à la jeunesse et qui traitent de thèmes différents toujours éducatifs. Il vit aujourd’hui au Pays basque et ses livres ont rencontré un grand succès.

Si je devais renommer le livre et lui donner une nouvelle couverture :

 

Pour le titre je donnerais : Amour à distance

J’ai choisi ce titre, car  la femme qui vient visiter Aurélien  est libre et Aurélien  est en prison… tout les sépare, liberté pour l’une, enfermement et solitude pour l’autre et pourtant…. un sentiment va naître au fil de leur relation épistolaire ! Nous ne  saurons jamais ce qui se passera à la sortie de prison d’Aurélien, ceci laissant libre cours à notre imagination.

 

La couverture que j’imagine:

Amour a distance

 

 Loïs – 4°7  

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LETTRE POUR NOS CORRESPONDANTS ALLEMANDS

Posté par rabelaisblog le 12 décembre 2013

cla photo de groupe

CLA  signatureLettres pour nos correspondants allemands Cla bienvenue sur notre site CLA  plan saint Maur

CLA lettre1 allemagne monde

 

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INCONNU À CETTE ADRESSE

Posté par rabelaisblog le 8 décembre 2013

INCONNU À CETTE ADRESSE dans A ECOUTER inconnu-adresse-213x300

 

Ce livre raconte l’histoire de deux amis? Max Eisenstein, un juif Américain et Martin Schulse, un Allemand qui deviendra nazi au fur et à mesure du roman. Leur amitié naît en Amérique où ils dirigent ensemble une galerie d’art. Martin retourne en Allemagne et échange régulièrement avec son ami Max, resté à San Francisco. Martin connaît la montée du nazisme et finit par adhérer à cette odieuse idéologie qui considère les Juifs comme une « race inférieure » et organise leur extermination. Il souhaite que son ami cesse de lui envoyer des courriers qui peuvent se révéler dangereux dans la période hitlerienne.  Il refuse même de sauver la soeur de Max : Griselle. Max décide de se venger en continuant leur correspondance ce qui entraînera la perte de Martin.

Si mon livre était un métier, ce serait galeriste. C’est le métier des deux amis qui tenaient ensemble une galerie d’art à San Francisco avant le départ de Martin pour l’Allemagne.

« Néanmoins, avant de partir, en vue de l’exposition conjointe qui aura lieu en mai, ou avant, tu dois fournir à la Ligue des jeunes peintres Allemands les reproductions suivantes: Picasso, 17 par 81, en rouge; Van Gogh, 5 par 42, en blanc; »

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La nuit étoilée
de Vincent Van Gogh

Si mon livre était un animal, ce serait la hyène. La hyène pousse un cri odieux quand elle découvre une proie. Dans ce livre tout est horrible comme ce cri : la période dans laquelle il se situe, le nazisme, l’amitié brisée entre les principaux personnages du livre Max et Martin et la mort de Griselle, soeur de Max et juive pourchassée par les sections d’assaut nazies et lâchement abandonnée à son sort par Martin. 

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   Si mon livre était un aliment, ce serait le fruit… de la vengeance. Après que Martin ait refusé d’aider la sœur de Max, Griselle, qui perdra la vie assassinée par les nazis et bien que son ami lui ait demandé d’interrompre leur correspondance, devenue dangereuse pour lui, Max continue d’envoyer des lettres. Il sait que ses lettres seront lues par les services secrets et compromettront Martin. On peut donc supposer que Martin est tué par les nazis, en raison de son échange de courriers avec un juif. La mort de Martin est exprimée par un renvoi de son courrier à Max avec le tampon « Inconnu à cette adresse ». 

  »C’était stupide de sa part d’être venue en Allemagne. Pauvre petite Griselle…
Je partage ta peine mais, comme tu vois, je ne pouvais pas l’aider. »

Cette phrase montre bien que Martin a abandonné Griselle lorsqu’elle était en danger. 

Si mon livre était un lieu, ce serait un parc que l’on ne parvient pas à traverser. Ce parc serait en Allemagne.
C’est là que  Griselle  va trouver la mort.

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Si mon livre était un objet, ce serait une lettre car c’est le moyen de communication entre Martin et Max.

Cet échange de lettres s’effectue du 12 Novembre 1932 au 18 Mars 1934. Au départ l’auteur cherche à montrer l’amitié entre les deux hommes puis nous sentons au fil du roman l’éloignement qui s’installe puis la rancoeur et la vengeance.

Ce choix narratif, cet échange de lettres nous rapproche des deux amis et nous fait nous mettre à leur place.

Si mon livre était un sentiment, ce serait la trahison. C’est ce que Max a subi de la part de Martin lorsqu’il s’est fait lâchement abandonner par son ami après s’être fait traiter de « race à part ».  

  » Nous ne sommes plus en sympathie, tu devrais t’en rendre compte. »
Cette phrase illustre le début de la trahison de Martin envers Max.

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Si mon livre était une œuvre d’art, ce serait le reniement de Saint-Pierre. Cette peinture de Jean Cocteau, qui orne les murs de la chapelle Saint-Pierre de Villefranche sur Mer, représente une période de la vie du Christ: le reniement de Saint-Pierre. Jésus avait choisi Pierre comme le plus proche de ses apôtres et un lien fort d’amitié existait entre eux. Tout comme Martin, Pierre finira par renier son ami sous le joug des Romains par peur d’être arrêté, torturé et condamné.


Mon livre en trois mots.

Amitié : Ce livre c’est l’histoire d’une amitié brisée. Cette amitié est détruite par des idées qui sont en conflit et un climat de société malsain en cette période d’avant guerre. Des gens qui s’apprécient arrivent malgré tout à se détester et ne plus vouloir se connaître. L’amitié est importante mais elle est fragile. C’est ce que montre ce livre.

Racisme : Ces amis sont différents, l’un est juif et l’autre non. La montée du nazisme convainc Martin de se détacher de son ami à cause de sa religion. A une autre époque ce ne serait peut-être pas arrivé mais en Allemagne dans les années 30 ce n’était pas facile de ne pas se faire endoctriner.

Communication: Les deux personnages communiquent par lettres car Max habite aux Etats-Unis d’Amérique et Martin en Allemagne. Leur communication s’effectue aussi par l’argent que l’Américain verse à l’Allemand comme revenus de leur galerie d’art. Au début, la communication est le lien qui entretien l’amitié des deux hommes mais par la suite Max s’en sert comme « arme » contre Martin.

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   L’auteur de ce livre,  Kathrine Kressman Taylor, est née en 1903 dans une famille Américaine d’origine Allemande. Elle estdécédée en 1997. Elle a fait des études de lettres et de journalisme. Elle a été journaliste à San Francisco puis dans les années 1920 rédactrice dans la publicité. Elle a écrit ce livre en 1938 et fut la première femme à obtenir le titre de professeur à l’université de Gettysburg, en Pennsylvanie.

 

jean-cocteau 

Jean Cocteau, né le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffitte, est mort le 11 octobre 1963 à Milly-la-Forêt. Poète, graphiste, dessinateur, dramaturge, il a réalisé le film La Belle et la Bête. Il est l’auteur de la fresque :  »le reniement de Saint-Pierre ».

 

 Le nouveau titre ?

Si je devais donner un nouveau titre à ce livre que j’ai aimé et conseille aux autres de lire, ce serait : 

Rupture des communications

« Inconnu à cette adresse » a été adapté notamment au théâtre en 2012 par Delphine De Malherbe.

Voici la bande annonce de cette pièce.

Image de prévisualisation YouTube

Voici ma lecture d’un extrait de « Inconnu à cette adresse »

Esteban 4°7


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LETTRES DE L’INTERIEUR

Posté par rabelaisblog le 7 décembre 2013

                       lettre de l'intérieur                                                                 

                                                Si mon livre était …
              

Un objet ? Une cage

cage

 LETTRES DE L'INTERIEUR  dans A ECOUTER 634005136

Cette cage représente la cellule de prison de Tracey car Tracey est enfermée à Garrett et ne peut en sortir. Au cours d’ échanges épistolaires avec Mandy avec qui elle correspond grâce à une annonce déposée dans un journal, elle décrit les conditions de détention, le quotidien en prison et ce qu’elle ressent. Elle éprouve l’envie de fuir et elle ressent de la rage. A la fin du livre, elle ne peut se procurer des nouvelles de son amie, Mandy car elle ne reçoit plus de lettres de Mandy et en étant enfermée, coupée du monde, elle perd le seul contact qu’elle avait avec l’extérieur. Sa correspondance avec Mandy était sa seule raison de vivre…

« Mandy, ne me sers plus tes foutaises comme quoi la taule est intéressante.[...] Cet endroit est un trou. Qui t’aspire, qui te bouffe, plus que tout ce que j’aurais imaginé, et c’est dur de garder mon calme quand tu m’écris, en gros, que ça a l’air chouette. »

 » C’est marrant, je me donne beaucoup de mal pour ne pas me plaindre de ce trou quand je t’écris. Je ne veux pas que tu saches à quel point c’est moche. »;

 » Je ne veux pas être ici. J’ai envie d’être dans la rue. »

« Le plus pénible c’est de ne pas savoir. En étant ici, je suis complètement coupée du monde. Pas moyen de me renseigner pour savoir si tu vas bien. »…  

Elle décrit la prison avec rage et haine. Elle se plaint des conditions de détention difficiles . Elle veut sa liberté

Un lieu ?

Une forêt...

 dans LECTURES CURSIVES     Fotolia_9380462_M dans LETTRES

Si mon livre était un lieu, ce serait une forêt. En effet, cette étendue boisée très dense crée généralement un effet de pénombre surnaturelle: la densité d’arbres donne une obscurité assez étrange. Cependant, cette pénombre est traversée par quelques rayons de soleil ou par la lumière de la lune qui parviennent à y pénétrer.

Dans le récit, les lettres de Mandy éclairent la vie de Tracey comme les rayons de lumière qui pénètrent dans la forêt.

Cet échange qu’elle entretient avec Mandy lui permet de rester en vie.

Au début du livre :  » Tu ne comprends pas? Pourquoi j’ai mis l’annonce? Je voulais savoir à quoi ressemblait la vraie vie. Je voulais savoir ce que font les gens normaux . C’est la raison qui faisait que j’aimais tes lettres. »; « Ici c’est un trou et je suis la plus belle salope qui s’y trouve. Si seulement tu savais. Tu es la seule personne avec qui je sois… Je ne trouve pas le mot… avec qui je sois douce. Simplement parce que tu n’es pas là. Si tu y étais, tu me verrais telle que je suis, et si tu ne me voyais pas tu entendrais parler de moi.[...] Je suis enterrée ici, et tout ce qui compte pour moi c’est d’être la terreur du bloc. Ce que je suis. Et j’adore. Et va te faire foutre. »

Ces citations montrent qu’ au début, Tracey a un comportement agressif au sein de la prison, elle ne respecte ni le personnel ni les autres personnes en détention: elle les insulte et les agresse. 

 –> « Tu sais, Manna, je vais essayer de changer. Merde, j’ai déjà beaucoup changé, je crois. Mais je vais me sortir du quartier haute sécurité. Quand je quitterai Macquarie tu seras fière de me connaître. Je serai la première femme pape. [...] Mais je vais y arriver Manna, parole. » 

Alors que ces citations montrent que Tracey a changé et qu’elle veut aller de l’avant: prendre un nouveau départ. Elle dit qu’elle va devenir une bonne personne. Ce qui amène à conclure que ces échanges vont aider Tracey à changer et à améliorer son comportement. Cette correspondance a un pourvoir sur la vie de Tracey. Elle lui apporte de la lumière car elle s’attache à Mandy et celle-ci va être d’une grande importance à ses yeux : sa seule raison de vivre. Mandy  a ouvert son coeur à Tracey.

Ces lettres apportent de la lumière dans la vie de Tracey

                                          lettre                             

Une œuvre d’art ?

La ronde des prisonniers de Vincent Van Gogh…

v12

Si mon livre était une œuvre d’art, ce serait le tableau La ronde des prisonniers de Van Gogh. Cette œuvre décrit parfaitement les conditions de vie de Tracey. Elle représente des prisonniers tournant en rond dans une cour de prison. Les murs de briques aux rares fenêtres créent un espace clos. On ne voit même pas le ciel. Cette cour est étroite et les personnes sont écrasées car elles sont vus en plongée. Cela donne un effet d’isolement. On peut aussi remarquer que les rayons du soleil se reflètent sur le mur de briques comme la lumière qu’apporte Mandy dans la vie de Tracey par ses lettres.

       Une couleur ? Le noir 

P_P1_132Si mon livre était une couleur, ce serait le noir qui nous fait penser à la peur, l’angoisse, l’inconnu, la mort, le vide et la perte. J’ai choisi cette couleur car elle ressemble à la vie menée par les deux jeunes filles qui s’écrivent, Mandy et Tracey. Entre la violence, la peur et les émotions éprouvées par les mineurs incarcérés (dans le cas de Tracey), les deux correspondantes ont des vies très difficiles…

« Mais  Steve est un mec violent.[...] Il m’a battue quelque fois. »; « Pour ma bonne action, j’ai reçu deux coups dans la figure, dans la poitrine, tout le matos informatique a volé à travers la pièce, et Steve a rapté toutes les disquettes pour que je ne puisse plus me servir de l’ordinateur. Plus une menace : »Essaie de me cafter, salope, et je te réglerai ton compte au bahut. »

« Tu as entendu parler de Garrett? Si tu connais pas je t’explique. C’est un centre de détention Haute Sécurité, où on t’enferme si tu as fait beaucoup de mal, et si tu es pire que très nuisible on te met au Bloc A. C’est là que je suis. »

«  Je sais aujourd’hui que mon père était ce qu’on appelle violent.[...] Quelques fois il se mettait en colère et il nous battait [...]« ; « Cette lettre n’est pas encore finie Manna. Je viens de me réveiller sur le pire des rêves : des lames de couteau, des balles, du sang, et des silhouettes dans le noir. »; « Manna, pardon, mais je ne m’en sors pas très bien. »; « Cet endroit est un trou. Qui t’aspire, qui te bouffe, plus que tout ce que j’aurais imaginé. »

L’auteur nous fait comprendre que la violence a un grave impact sur les personnes qui la subissent. Elle porte atteinte au moral et au physique. Et oui, c’est aussi une destruction psychologique. Cela a une influence sur le comportement  et ça entraine des traumatismes et des conséquences à long terme.  Ces deux correspondantes ont été victimes de la violence. En effet,  Mandy subit en silence la violence de son frère. Personne n’est au courant, elle n’a pas le droit d’en parler. Seul Tracey le sait et elle fait preuve d’une certaine compréhension, c’est le vécu de la violence qui les rapproche. 

 

Le Saviez vous ?

Vincent Van Gogh né le 30 mars 1853 et mort le 20 juillet 1890, est un peintre et dessinateur néerlandais . Ses œuvres sont pleines de naturalisme. Au début du XXI ème siècle, c’est l’un des peintres les plus connus au monde. Il a réalisé la ronde des prisonniers en 1890 d’après une gravure de Gustave Doré.

Pour plus d’infos :  

http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Vincent_Van_Gogh/148249 

http://www.vggallery.com/international/french/

 

                            Mon livre en 3 mots…

 

Amitié En effet, au fil des lettres qu’elles s’envoient, Mandy et Tracey nouent un lien d’amitié très fort ! La franchise et la sincérité deviennent réciproques lorsque Tracey avoue être en prison pour mineurs, au milieu du livre . C’est à partir de là que l’amitié devient plus profonde: une réelle confiance s’installe! Elles évoluent au contact l’une de l’autre. Leur relation épistolaire est d’une rare intensité! C’est très émouvant ! 

« Je ne veux pas te perdre Mandy – tu es ma copine [...] mais en fait, Mandy, je n’ai plus envie de te raconter des salades, je veux  que les choses soient claires entre nous. »; « J’t'aime tant, Tracey » 

Ces deux correspondantes se font des confidences qui évoquent la violence qu’elles subissent ou qu’elles ont subie. Ce sont ces confidences qui vont engendrer leur amitié. Elles se rapprochent en se confiant l’une à l’autre  (en se racontant leurs problèmes).  

Violent: Steve, le frère de Mandy est extrêmement violent et il possède tout une collection d’armes ! L’auteur ne nous dévoile pas la fin du livre mais nous pouvons imaginer que son frère lui a fait du mal … La violence est aussi évoquée lors des passages où Tracey raconte que son père battait sa mère ainsi que ses enfants. Un peu plus tard , elle nous apprend qu’elle avait découvert que son père avait fait quelque chose d’atroce…

Du côté de Mandy : « Mais  Steve est un mec violent.[...] Il m’a battue quelque fois.[...] Il m’a tordu les doigts en arrière, tordu le bras dans le dos, mise à genoux, donné des coups de pied entre les jambes, toutes sortes de trucs.[...] J’ai tellement peur quand je sais qu’on va se retrouver tous les deux seuls à la maison. »; « Il faut que je te dise que Steve est devenu tellement bizarre que même Maman et Papa se retrouvent au pied du mur, bien obligés de regarder les choses en face. [...]Il passe la majeure partie de son temps dans sa chambre à lire des revues sur les armes[...]. Ce qui me fait vraiment peur, c’est qu’il a le 22 et un fusil de chasse que Grand-père lui a laissés. »

Et de Tracey : «  Je sais aujourd’hui que mon père était ce qu’on appelle violent.[...] Quelques fois il se mettait en colère et il nous battait, on avait peur et on essayait de se tenir loin, et on marchait sans bruit et on parlait doucement. »

Le vécu de la violence avec leurs proches les a rapprochées. Car elles se comprennent et se confient de plus en plus. Ça permet d’installer la confiance dans leur relation. La violence est un peu leur seul sujet commun et il permet à cette relation d’exister.

Dramatique : La fin est bouleversante : on doit imaginer ce qui est arrivé à Mandy pour qu’elle ne réponde plus . Les passages décrivant la violence et l’agressivité du frère de Mandy ou du père de Tracey sont durs. Et enfin c’est un échange épistolaire émouvant et dramatique !

Au début  lorsque Tracey avoue être en prison à Mandy, on sent que Tracey, forme une carapace pour se protéger : elle est froide et distante avec sa correspondante, Mandy. Ce comportement s’explique par la peur de s’attacher plus à Mandy et qu’une fois vraiment amie, elle ne lui réponde plus. Tracey cache plutôt ses sentiments : elle ne parle pas très bien à Mandy et ne lui apporte pas beaucoup d’affection, mais à la fin on découvre une fille très sensible et très attachée à sa correspondante qui ne l’a jamais jugée et qui l’encourageait à aller de l’avant. C’est ça qui m’a émue dans ce livre. Cette rare sensibilité qu’exprime Tracey lorsqu’elle se confie à son amie Mandy et lui parle de son dur passé. Mandy, elle, est très ouverte et ne juge pas son amie malgré ses erreurs, cependant elle n’a pas non plus une vie facile. Elle s’avère être très sympathique et sincère car elle se confie dès le début du récit et se montre toujours de bonne humeur et compréhensive malgré sa dure vie. Elle est également  très attachée à son amie . C’est ce qui m’a beaucoup plu dans ce livre ! 

« Chère Manna, trois semaines sans aucune lettre de toi. »; « Manna, pardon, mais je ne m’en sors pas très bien.[...] Je suis à l’infirmerie depuis un bout de temps maintenant, peut être deux ou trois semaines. Je ne fais pas grand-chose, je ne dis pas grand-chose. »…

 

 Si je devais donner un nouveau titre et une nouvelle couverture à ce livre

 cela donnerait ça :

              livre-portrait-chinois-21-222x300                                 

 J’ai beaucoup aimé ce livre car on y  découvre une amitié touchante et une sensibilité qui se reflètent dans les personnages que sont Mandy et Tracey. Cependant la violence est beaucoup évoquée ce qui pourrait toucher des personnes  sensibles. Moi, j’ai trouvé ça assez sinistre et dur, quand même. Je recommande ce livre aux personnes qui ont envie de découvrir l’histoire de deux jeunes filles dont l’une est incarcérée, et qui deviennent amie grâce à l’écriture . Leurs échanges seront riches en confidence, en disputes , en passages difficiles  et en suspense…  

Ce livre a été joué au théâtre par La Part Des Anges :

Image de prévisualisation YouTube

http://www.part-des-anges.com/wp-content/uploads/2012/03/LETTRES_dossier.pdf

Lecture offerte

 http://www.dailymotion.com/video/x184tij

 

 Emma 4°7

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LETTRE DE MONSIEUR JACQUES CASSABOIS

Posté par lryf le 25 juin 2012

Chère madame,
Quelques mots pour vous dire que nous avons beau être lundi et que j’ai beau être chez moi, je suis encore en pensée dans mon dimanche à Saint-Maur.
Vos élèves et vous, sans qui ma rencontre avec eux n’aurait pas existé, comptez au nombre de mes grandes satisfactions de la journée et je voulais à nouveau vous en remercier. Je sais que les enfants n’arrivent pas par hasard au niveau où je les ai trouvés. Et vous avez eu beau considérer (les profs exigeants sont d’éternels insatisfaits) qu’ils n’avaient pas pratiqué parfaitement tous vos conseils et vos mises en garde, ou qu’ils n’écoutaient pas assez, je les ai vus organisés, méthodiques, respectueux les uns des autres, manifestant une réelle habitude du travail collectif (qui n’est pas une façon de se dissimuler derrière les compétences des autres) et désireux aussi d’assumer notre rencontre pour qu’elle soit une réussite, pas uniquement pour eux, mais pour  leur classe. J’ai parfaitement senti tout cela, ainsi qu’une réelle fierté d’être des 5è 8 ou d’appartenir à la classe “Monde”. C’est pourquoi dans mon dimanche à Saint-Maur, les visages de Yara, Kori, Hélène, Gaspard et de quelques autres dont je ne connais pas les prénoms occuperont avec le vôtre une bonne place dans mes souvenirs.
Pour moi qui ai longtemps travaillé avec des classes, il est très réconfortant d’avoir rencontré votre haut niveau de motivation.
J’ai compris que l’année scolaire se terminait mardi pour les élèves, mais je voulais, même si vous n’aurez pas le temps de poursuivre votre travail avec eux, vous donner tout de même quelques liens vers ces fameuses questions auxquelles je ne veux plus m’attarder parce que les réponses sont écrites.
Sur la grande question toujours posée des raisons qui m’ont poussé vers l’écriture, voici le lien.
Et pour cette autre question sur le temps que l’on met à écrire un livre, ma réponse est là :
Si vos élèves ont maintenant certainement d’autres choses en tête, je pense qu’elles devraient vous intéresser. Si vous en avez le temps, je pense d’ailleurs que vous trouverez dans mon autobiographie inédite que j’ai intitulée L’ART DE L’ENFANCE des choses qui vous seront familières.
Ici, par exemple, sur le trac qui me saisissait toujours avant de commencer un travail avec les enfants :
Et là,  une réflexion sur la problématique de récriture des textes fondateurs :
Terminez bien l’année et passez de bonnes vacances.
Recevez, toutes et tous, mes salutations très réjouies.
LETTRE DE MONSIEUR JACQUES CASSABOIS dans LETTRES cleardot

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