TERRE ET FONDATION
Posté par rabelaisblog le 19 janvier 2011
Publié dans LECTURES CURSIVES | Pas de Commentaire »
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Posté par rabelaisblog le 19 décembre 2010
Le cri de la mouette
Emmanuelle Laborit
Edition Pocket Jeunesse mars 2003
Je pourrais vous écrire un texte pour vous résumer cette histoire, mais cela serait ennuyeux pour vous comme pour moi. Aussi vous verrez ci dessous des mots et des citations qui pour moi définissent ce livre, ainsi que l’animal, la couleur et même le tableau que pourrait être le « Cri de le mouette ».
Bonne lecture.
Comprendre
Ce livre nous fait comprendre que chaque homme estunique et que la surdité n’est qu’une simple différence.
Bleu Si Le cri de la mouette était une couleur, pour moi ce serait le bleu. Ce livre nous parle d’une liberté qu’Emmanuelle Laborit voudrait gagner: la liberté de parler la langue des signes et d’avoir les mêmes droits que les entendants. Ses parents la surnommaient la mouette. Comme cet oiseau, elle voudrait voler de ses propres ailes et ne pas se sentir rejetée à cause de sa surdité.
Bleu comme le ciel, bleu comme la liberté.
« Votre devise préférée ? Le don que vous aimeriez avoir ? J’ai répondu: Profiter de la vie; le don, je l’ai déjà, je suis sourde. »
Une ville Si je devais choisir un paysage pour décrire
« Le cri de la mouette« , ce serait une ville vivante, débordante d’activités et de personnes. Ce serait une ville où tout le monde discuterait et échangerait, même si certains ne se connaissent pas. Je choisirais ce paysage car dans son livre, Emmanuelle Laborit nous explique que les sourds « parlent« . Donc, dès que des sourds se rencontrent, ils ‘signent ». Ils ont besoin d’échanger et de comprendre ce qu’ils n’ont pas pu apprendre durant leur enfance. Ce livre nous dit qu’un sourd ne veutpas obligatoirement vivre comme un entendant, en lisant sur les lèvres, mais vivre avec son handicap.
Cette ville serait comme le monde des sourds, un monde sans préjugés, vivant et où chacun serait libre d‘être ce qu’il veut.
Handicap
Ce mot est pour beaucoup péjoratif mais ce livre nous montre qu’il ne l’est pas obligatoirement. Emmanuelle pense que sa surdité est un don et qu’elle fait partie d’elle-même.
Les mains
Si Le cri de la mouette était une partie du corps humain, il serait une main. Une main qui « signerait« , comme parle une bouche. Ce serait une main car sans les siennes, Emmanuelle n’aurait pu être ce qu’elle est aujourd’hui. Grâce à nos mains nous pouvons attraper, toucher et agir. Les mains du sourd lui permettent de communiquer et d’exister un peu plus aux yeux des autres : avec la langue des signes, il ne se sent plus à part et peut lui aussi échanger.
Cette joie d’exister, cette langue, n’est considérée comme telle en France que depuis 2005.
Pour en connaitre un plus, allez voir: dictionnaire de la langue des signes
Corps
C’est le corps qui rend un homme sourd et pourtant, c’est le corps qui l’aide à vivre avec cet handicap, grâce aux mains et grâce à l’expression du visage
Le hérisson
Si je devais choisir un animal pour qualifier Emmanuelle Laborit, je penserais à un hérisson. On n’osait pas Découvrir Emmanuelle Laborit cachée derrière son handicap comme cet animal l’est derrière ses épines. Pourtant c’est une personne ordinaire, comme le hérisson est un animal comme un autre. Mais si on lui retire ses épines il n’en est plus un. Sans sa surdité, Emmanuelle Laborit ne serait plus elle-même.
« Un signe pour lui, un signe pour moi.[...]Emmanuelle pour les entendants, le soleil quipart du coeur pour les sourds »
Mujer en la ventana
Le cri de la mouette m’a fait penser à un tableau de Salvador Dali : Mujer en la ventana. On peut voir sur ces deux images la mer, symbolisée par la mouette sur la couverture du livre et une femme. Ce tableau me rappelle l’expression du visage d’Emmanuelle Laborit sur la couverture du cri de la mouette. La jeune fille à la fenêtre paraît sereine et on imagine facilement qu’elle regarde au loin. Elle paraît ailleurs, dans son monde. Les couleurs pastelles donnent au tableau un aspect de tranquillité. On voit sur le visage d’Emmanuelle Laborit cette même expression. Ses yeux clos nous donnent le sentiment d’un bien-être, son visage parait calme.
Ces deux femmes sont heureuses et tranquilles.
Le théâtre Un art qualifie le cri de la mouette,
le théâtre.Il a permis à Emmanuelle Laborit de s’épanouir et il est devenu son métier. Son premier grand rôle fut celui de Sarah, une sourde qui refuse le monde des entendants, dans la pièce « Les enfants du silence ».Avec ce rôle elle fut la première sourde à recevoir un Molière. Le théâtre a offert à Emmanuelle Laborit deux amours, celui d’un homme et celui de jouer.
Aujourd’hui Emmanuelle Laborit est une grande actrice française qui se bat pour les sourds, notamment grâce à l’association l’International Visual Theatre. De plus elle est devenue l’ambassadrice de la langue des signes en France.
Grâce au théâtre, Emmanuelle Laborit fait connaître aux entendants la langue des signes et leur montre qu’être sourd n’est pas un si grand handicap.
Vidéo: Emmanuelle Laborit reçoit le Molière de la révélation théâtrale
Musique
Un sourds ne peux pas chanter mais ils peut « l’entendre » grâce aux vibrations, ça a été l’un des premiers moyens de communication entre Emmanuelle et son père.
Un des objets importants dans l’enfance d’Emmanuellle Laborit fut ses poupées. Elle en possédait un nombre étonnant. Pouvant peu communiquer avec ses parents, elle avait pris l’habitude de s’occuper de ses poupées. Je pense que ces poupées compensaient le manque de communication avec les gens qui l’entouraient. Chaque soir elle les couchait méthodiquement. Dans son livre, Emmanuelle Laborit nous explique que c’était une façon de ranger tout ce qu’elle avait vécu dans sa journée.
Emmanuelle Laborit était comme une poupée,silencieuse.dddd
« Le jour, je suis en désordre. La nuit, je dors,
bien rangée, comme une poupée. »
Solitude
Souvent un sourd se sent seul et mal compris.La solitude a baigné la petite enfance d’Emmanuelle.
J’ai beaucoup apprécié ce livre. Il m’a fait découvrir les sourds sous un angle que je ne connaissais pas. Il m’a montré que quelles que soient nos difficultés, avec de la volonté et du travail, on peut réussir. Je pense qu’Emmanuelle Laborit est un symbole pour beaucoup et qu’elle a changé l’image que nous avions du handicap.
Si je devais choisir un nouveau titre pour ce livre j’écrirais:
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