MARCO POLO, LA GRANDE AVENTURE

Posté par rabelaisblog le 15 décembre 2016

MARCO POLO, LA GRANDE AVENTURE

yo

Roman écrit par Viviane Koenig, adapté du journal de bord de Marco Polo.

 

Si Marco Polo, la grande aventure  était une saison, ce serait l’été car c’est en cette saison que Marco Polo, son père et son oncle arrivent à leur destination : Shangdou, là où l’empereur de Chine, Koubilaï, les attend pour avoir une audience impériale:

« Vendredi 30 août 1275, Venise-Shangdou, mon voyage s’achève aujourd’hui » (…) Sitôt arrivés, les frères Polo m’ont entraîné en ville. Ils circulaient en habitués, nullement étonnés par les luxueuses demeures entraperçues et les imposantes murailles entourant le palais impérial. Moi, je découvrais tout, je m’émerveillais. Un mois de promenade ne me suffira pas pour faire le tour de tant de beauté. Sa mission achevée, notre escorte s’était éclipsée après maintes formules de politesse. Nous sommes seuls désormais, attendant de savoir quand Koubilaï acceptera de nous recevoir et quelle sera son humeur. »

 shangdou

un palais chinois typique

Si ce récit était un lieu ou un endroit du monde, ce serait Venise car c’est la ville natale de Marco, de son père, de son oncle et de son grand-père. C’est aussi la ville dans laquelle ce grand voyageur habitait et d’où il est parti. Selon lui, c’est la plus belle ville du monde.

« Mon oncle, lui, n’arrête pas de parler des merveilles et des dangers de la mer, d’un empire de Chine mille fois plus grand que la République de Venise. Est ce possible ? Y a t-il vraiment des palais plus beaux et plus riches que les nôtres ? » 

venise

Venise

Si ce livre était une partie du corps, ce serait la bouche car les personnages ont soif d’aventure et veulent découvrir le monde. Marco Polo veut découvrir la route de la soie dont sa famille lui a tant raconté les merveilles ! Cette partie du corps correspond aussi à ce livre car Marco Polo peut goûter des tonnes de nouvelles choses : les bananes, la viande de yack, le lait de yack, les loukoums, les pâtisseries arabes au miel et aux amandes…

« Ainsi va la vie ! Je suis jeune, énergique, vigoureux, brave et j’ai soif d’aventure ! »

                               « Alors là, je me régale de dattes, de pistaches et d’une nouvelle sorte de fruit, franchement délicieuse, jaune tachetée de noir, très nourrissante, longue, courbée comme une virgule et facile à éplucher.
Certains l’appellent « pomme du paradis » d’autres « banane ». »

goûtsbouche

Si ce récit était un animal, ce serait le yack, car c’est un des animaux que Marco Polo a découvert sur sa route. Il trouve les yacks tellement intrigants qu’il écrit tout une page pour en parler. Par contre, il est précisé que le lait du yack est dégoûtant et acre, et pour se moquer de Marco Polo, son père et son oncle lui font croire qu’il est délicieux, afin qu’il goûte et soit écœuré.

« J’en profite pour te raconter ma dernière découverte, les curieux bœufs à longs poils, appelés yacks. Et dans les yacks, tout est utile ! De leurs cornes on fait des vases et des coupes, m’a expliqué le guide. Leur laine devient vêtements et cordes. Leur viande séchée à l’air épicée est un régal (j’y ai goûté et j’approuve !). Leur cuir est d’une solidité à toute épreuve et, comme animaux de bât, les yacks sont plus résistants que nos mules. »

Si mon livre était une chanson, ce serait Planetary de My Chemical Romance car celle-ci parle de quelqu’un qui veut voir du nouveau mais qui au début, reste chez lui, sans rien savoir du monde extérieur tout comme Marco Polo qui ne connaissait rien du monde, n’avait jamais voyagé de sa vie. Puis à la fin, cette personne dit qu’elle ne retournera pas à la maison, qu’elle ne regrette rien, comme Marco Polo qui reste en Chine avec l’empereur Koubilaï. Cette chanson et ce livre racontent tous les deux une aventure.

Image de prévisualisation YouTube

 

Parole et traduction de la chanson, ici :

Si ce récit était une œuvre d’art, ce serait l’Invitation au voyage de Guy Thiant car ce tableau représente parfaitement les affaires de Marco Polo, de son père et de son oncle : des cartes, un globe terrestre, des livres (souvent de langue) et un carnet, comme celui où Marco raconte son voyage. Ce sont des objets pleins de souvenirs, et ces deux œuvres ont un rapport avec le voyage et l’aventure.

                                                                                                      l invitation au voyage

 

Si le livre de Marco Polo était un objet, ce serait un carnet, tout simplement parce que c’est l’élément clé de l’histoire, l’objet le plus cher à Marco, celui qui renferme ses souvenirs, celui qui est le témoin de son aventure, l’objet qui lui permet de raconter son histoire. Il renferme aussi tous ses secrets et ses impressions. Le carnet lui a été offert par son père et pour Marco Polo, c’était la preuve qu’il l’aimait quand même, même s’il se montrait dur avec lui.

« Adieu, cher carnet, je viens de noircir de ma misérable écriture ta dernière page ?
Tu contiens tous mes souvenirs, garde les jalousement au chaud dans ma besace. »

« Jamais je n’avouerai mes faiblesses aux frères Polo mais à toi, cher carnet, je n’hésite pas à me confier. »

carnet

Si mon livre était une couleur, ça serait le vert car les mongols, dont l’empereur est Koubilaï, aiment cette couleur plus que tout car c’est celle des arbres et les mongols viennent d’un endroit sans aucune végétation, information donnée par l’oncle de Marco. C’est accessoirement pourquoi les Hans adoraient le jade, pour ses vertus et surtout sa merveilleuse couleur verte luisante.

«  A portée d’arbalète de la résidence royale, imagine un joli petit palais vert dedans et vert dehors, au sommet d’une colline verdoyante couverte de pierres plates, vertes, ravissantes. Sur ordre du Grand Khan, on y a planté de beaux gros arbres centenaires aux feuilles persistantes. Tu aimerais Marco, ce camaïeu de verts ! Vert émeraude, vert olive, vert amande, vert lichen, vert pistache et vert jade !  »

                                                                                crayonsverts

« Cette couleur apporte joie, bonheur et réconfort à ceux qui la contemplent.
N’oublie pas que les Mongols viennent des steppes arides du Nord, sans prairies et sans arbres. »

 

En trois mots ?

 

Trajet car c’est ce qui constitue en grande majorité le livre, quand Marco raconte ce qui se passe sur le bateau, les déserts et les plaines qu’il traverse à cheval, ce qu’il trouve quand il marche. l’histoire même raconte un voyage, et qui dit voyage dit trajet, itinéraire.

carte

 

Langues car Marco en étudie beaucoup ! Son oncle et son père se servent de lui comme interprète parce qu’avant de faire ce long voyage, Marco étudiait les langues. En voyage, il apprend le mongol avec un professeur, et lorsqu’il a du temps il révise son vocabulaire. Il parle le turc, le persan, l’arabe, le latin, le vénitien, l’italien et le mongol.

 

Découverte car les découvertes sont les choses les plus importantes du récit. Marco découvre les pays de la Route de la Soie, des animaux (les chameaux, les yacks et les singes), des matières comme la soie, la mousseline et les perles, des systèmes de monnaie, comme les billets, en Chine, des choses horribles comme les esprits du désert qui mènent les gens à leur perte et des fruits : les bananes qu’il trouve délicieuses. Ses découvertes nous ont permis de connaître beaucoup de choses !

représentationpersonnelledécouverte

Représentation personnelle des esprits du désert

Une perle, un billet, un chemisier en soie et une chemise noire en mousseline

 Si je devais changer le litre du livre, ce serait « Venise à la découverte du monde », et voilà à quoi pourrait ressembler la couverture.
couverture

Pour en savoir plus…

Si vous souhaitez en savoir plus sur la route du navigateur, voici une page web qui pourra vous aider. En cliquant sur les noms en orange, vous pourrez voir une page plus grande avec les spécificités de ce sur quoi vous avez cliqué, raconté simplement. 

Si vous voulez connaître l’auteure, Viviane Koenig, c’est une petite biographie avec des avis, des citations, quelques photos et une vidéo. 

Conclusion

Si ce livre vous intéresse mais que vous n’êtes pas sûr de vouloir l’acheter ou le lire, mon appréciation est là pour vous éclairer (sans vantardise, évidemment !)

J’ai trouvé ce livre intéressant et divertissant car ce n’est pas raconté d’une façon ennuyeuse comme dans certains livres documentaires. C’est raconté par quelqu’un qui a vécu ces aventures, quelqu’un qui a eu des expériences : ainsi, c’est plus réaliste car une personne qui n’a jamais vu la chose en question mais qui la raconte quand même ne pourra pas nous donner de vrais impressions, elle ne fait que répéter ce qu’elle a entendu ou trouvé. Le récit reste toujours captivant.

Ce livre peut également vous apprendre des choses ! En effet, grâce à ce récit, vous aurez une sorte de complément à certains cours d’histoire : si vous n’aimez pas cette matière ne vous inquiétez pas, il n’y a aucune histoire de dates ennuyeuses mais plutôt des anecdotes intéressantes sur certains peuples (comme les mongols), sur certains animaux (yacks, chameaux…) et surtout sur des coutumes dans certaines villes : à Mossoul, on tisse la mousseline, en Chine, on utilise les billets et non pas uniquement les pièces, etc… Ce qui est intéressant avec toutes ces anecdotes, c’est le fait que comme ce sont des choses qu’on voit couramment aujourd’hui, on comprend leurs origines car à l’époque, c’était de grandes découvertes ! En plus d’apprendre des choses sur des peuples, des coutumes ou des animaux, on en apprend beaucoup sur les voyages : ce qui est long, ce qui est pénible, la façon dont se déroulent les voyages, les dangers dans certains endroits (les esprits du désert…) et bien d’autres choses encore !

J’ai bien aimé ce livre, même si il est non pas volumineux mais long à lire. Je conseille beaucoup ce livre aux gens qui veulent apprendre des choses, à ceux qui veulent s’imaginer de beaux paysages ou simplement aux gens qui s’ennuient.

Mais comme il y a toujours quelques points négatifs, voici la liste des choses qui ne son pas aussi bien dans ce récit :

- je trouve qu’il y a certains moments un peu trop répétitifs, mais ce n’est pas abusif non plus.

- le récit, bien que très bon, est un peu trop long : il y a certains passages qu’on pourrait éviter, comme lorsque le voyage n’a pas encore commencé car il s’y passe à peu près toujours la même chose. Si vous commencez à lire mais que vous trouvez le début long, dites vous que la page 47 passée, le récit sera bien moins répétitif.

Extraits

Source de la photo de Venise : http://www.fr.lastminute.com/content/site_fr_brg/fr/week-end-pas-cher/week-end-venise/_jcr_content/par2/cmp_bootstrap_row_bs_0/sub_par1/cmp_img_001_0/image.img.jpg/1422956468911.jpg
A part cela, toutes les photographies et les dessins sont à moi.

5e1 Anitza 

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U4 KORIDWEN

Posté par rabelaisblog le 14 décembre 2016

 U4 Koridwen de Yves Grevet

 

 

Si U4 Koridwen était une ville ce serait Paris car c’est le lieu où les 4 personnages principaux Koridwen, Stéphane, Yannis et Jules se rendent. Ils veulent y aller pour remonter le temps car une épidémie a ravagé 90% de la population, dont leur famille. S’ils arrivent à remonter dans le temps, personne ne mourra.

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L’épidémie est due à un virus nommé U4 (U pour Utrecht car c’est là que sont apparus les premiers symptômes du virus et 4 car les auteurs nous racontent 4 histoires différentes) qui a épargné les jeunes âgés de 15 à 18 ans. Le principe du livre est que 4 auteurs se sont associés pour inventer chacun une histoire et un personnage différent.

Yves Grevet a écrit l’histoire de Koridwen qui est une jeune fille habitant en Bretagne. C’est la seule qui arrive à accomplir ce pourquoi elle est partie à Paris.

Carole Trébor a écrit l’histoire de Jules. Ce garçon n’a pas eu besoin de faire beaucoup de chemin car il habite déjà à Paris lors de l’épidémie.

Florence Hinckel a écrit Yannis. Ce jeune vient de Marseille et c’est lui qui a fait le plus de route.

Enfin, Vincent Villeminot a écrit Stéphane qui est une jeune fille (elle souffre de s’appeler Stéphane alors que c’est une fille) venant de Lyon.

«Petit à petit, l’idée de partir s’affirme comme une évidence. Tu voudrais aller à Paris, Max?»

 

Si U4 Koridwen était une partie du corps ce serait les cheveux car c’est ce que Koridwen préfère chez elle. C’est une jeune fille bretonne qui vivait dans un hameau au Menesguen avant de le quitter pour Paris. J’ai choisi les cheveux car il n’y a qu’eux qui ont un paragraphe juste pour eux dans le livre. Ses cheveux sont d’une magnifique couleur auburn et d’une masse abondante.

                         «J’ai toujours aimé mes cheveux. C’est ce que je préfère dans mon physique.
Depuis que je suis toute petite on s’extasie sur leur masse abondante et leur magnifique couleur auburn

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Si U4 Koridwen était un animal ce serait un rat car c’est l’animal qui refait surface pour dévorer les cadavres de l’épidémie U4. Il n’y en avait pas dans son hameau en Bretagne mais Paris en est rempli. A Paris, rester dans les rues devient dangereux. Mais parfois, Koridwen n’a pas le choix, elle doit aller se réapprovisionner en nourriture et elle doit aller dans les égouts. Si quelqu’un arrive, les rats lui donnent l’alerte car les personnes “bienveillantes” ne vivent plus dans les immeubles vacants de Paris. Elles vivent dans des R-Point (ce sont des centres pour accueillir les jeunes épargnés par le virus. Là, les adolescents sont nourris et logés). Au début, vivre dans un R-Point est juste conseillé. Après un certain temps, vivre dans un R-Point est obligatoire (les jeunes sont considérés comme des criminels s’ils n’y vivent pas). Mais il reste des jeunes qui ne veulent pas dépendre d’un R-Point et comme ces jeunes savent qu’ils ne sont pas tout seul, ils sont angoissés en permanence à l’idée de passer dans les égouts, de peur de rencontrer un indésirable et de mourir en se prenant une balle de pistolet. C’est pour cette raison qu’ils deviennent agressifs et tirent sur tout ce qui bouge sans même savoir de quoi il s’agit.

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 «Les rats sont partout en masse. Leur présence est presque rassurante.
Si quelqu’un arrivait, leur comportement me donnerait l’alerte.»

 

 Si U4 Koridwen était une chanson ce serait Sucker for Pain du groupe Suicide Squad. J’ai choisi cette chanson qui n’est pas très gaie car l’univers dans lequel vivent Koridwen, Stéphane, Yannis et Jules est triste, vide et cruel. Cette chanson me donne de la force quand je l’écoute et je trouve que ça retrace très bien l’esprit du livre.  

                                     Image de prévisualisation YouTube

 Si U4 Koridwen était une arme ce serait un fusil car pour survivre dans ce drame, il faut être armé pour, comme dit précédemment pour pouvoir se défendre contre les jeunes qui sont tout simplement terrifiés par les autres jeunes.

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«Marek plonge la main dans son sac et en tire plusieurs pistolets. Il tombe sur le bon qu’il me tend avec autorité.
Je m’en saisis après quelques secondes d’hésitation. Il me l’échange contre un de mes vieux fusils de chasse.»

 

Si U4 Koridwen était une œuvre d’art ce serait la plus vieille horloge de Paris qui se trouve sur la Tour de l’Horloge car c’est là que Koridwen va remonter dans le temps.

horloge Paris

 «Je connais le moyen de remonter le temps, je l’ai toujours connu» disait Krohnos, le maître du jeu Warriors Of Time auquel joue Koridwen, Stéphane, Yannis et Jules. Ce jeu est une simulation avec des avatars qui représentent les joueurs. C’est sur ce jeu que s’affiche le message comme quoi il existe une façon de remonter dans le temps.

«Rendez-vous le 24 décembre à minuit, sous la plus vieille horloge de Paris.» 

 

Comme nouveau titre pour mon livre, je propose: Rendez-Vous car le but du voyage de Koridwen est d’aller à ce rendez-vous qui va lui permettre de voyager dans le temps.

Koridwen, Stéphane, Yannis et Jules veulent tous aller au rendez-vous et remonter le temps pour revoir leur famille. Koridwen va y arriver grâce au conseils de sa grand-mère. 

Stéphane et Yannis refusent finalement d’aller au rendez-vous car ils savent que des militaires les attendent pour tous les tuer sur le lieu et vont vivre ensemble dans la maison de Stéphane. Jules, quant à lui, est allé au rendez vous pour prévenir les autres du jeu Warriors Of Time du massacre qui les attendait mais il est arrivé trop tard et il meure sous le coup des balles.

Comme nouvelle couverture pour le livre U4 Koridwen je propose ce dessin:  

                                                                        IMG_20170102_164731

En 3 mots ?

Deuil car il y a beaucoup de morts notamment des membres de sa famille  et qu’elle doit surmonter ça toute seule ou avec les quelques amis qui lui restent.

 

Élue car Koridwen est la seule à remonter dans le passé alors qu’ils étaient une trentaine à souhaiter remonter le temps.

 

Héritage car grâce à ce que sa grand-mère lui a légué, elle arrive à survivre sans se faire tuer par les jeunes terrifiés. Koridwen avait un lien très fort avec sa  »mamm gozh » et elle a été très triste quand celle-ci est morte.

 

                                                                      Pour être incollable

Voici une vidéo qui résume en quelques minutes une vidéo l’histoire de Koridwen ainsi qu’une interview de l’auteur, Yves Grevet.

                                                   Image de prévisualisation YouTube

Cliquez sur le site de l’auteur pour voir ses précédents ouvrages, ses actualités…etc

Enfin, voici la première page du livre U4 Koridwen.

                                                                                                             Pour finir

J’ai trouvé ce livre très bien! Je trouve qu’il change beaucoup le point de vue qu’on à sur le monde. Mais parmis les 4 livres de la série, chacun à sa préférence par rapport aux personnages. Personnellement, j’ai préféré le U4 Stéphane qui me touche particulièrement. A vous de le choisir !!

Jeanne B 5e1

 

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L’APPEL DE LA FORET

Posté par rabelaisblog le 12 décembre 2016

L’Appel de la forêt

JACK LONDON

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Si L’Appel de la forêt était un aliment ce serait une endive:

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Il faut du temps pour retirer chaque feuille et atteindre le cœur. Puis à la fin, lorsque l’on croque le cœur, il laisse un goût amer.    

Le personnage principal, Buck, originaire de la Californie et chien du riche juge Miller, a été volé par le jardinier puis vendu à différents propriétaires pour mener une vie de chien de traîneau dans le Grand Nord.  L’histoire est rythmée par de nombreux événements. Il passe de maître en maître, rencontre des difficultés mais survit.

D’abord, on attend avec impatience qu’il retourne auprès du juge Miller pour retrouver une vie paisible . Puis, Buck finit par oublier cette vie confortable et est de plus en plus attiré par une vie sauvage dans la forêt. Mais la fin de l’histoire est triste et amère. Alors que Buck avait enfin un maître, John Thornton, qui l’aimait et le respectait, il découvre son corps sans vie après avoir été tué sauvagement par une tribu indienne, les Yeehats.         

« John Thornton était en train de dîner lorsque Buck reparut, sauta sur lui et, dans un délire de tendresse, le renversa, le piétina, lui lécha la figure, lui mordilla la main. John lui secouait la tête en l’accablant de qualificatifs grossiers, mais prononcés du ton le plus affectueux ».

 

«Buck avait donc la certitude que John Thornton, son maître, était mort. Cette certitude creusait en lui un vide assez semblable à la faim, mais qui faisait mal, qui brûlait, et qu’aucune nourriture ne pouvait apaiser »

 

    

Si L’Appel de la forêt était un animal, ce serait un loup:

loup

Tout au long de l’histoire, Buck change progressivement de comportement. Après avoir été  un chien modèle et fidèle, il finit par se comporter comme un loup et vivre parmi les loups loin du monde des hommes. 

Il est différent des autres chiens de traîneau qu’il rencontre. Il est beaucoup plus intelligent et résistant que les autres. D’ailleurs il inspirait à tous le respect en Californie.  D’abord, l’auteur en parle comme s’il était un homme. Il utilise le mot « dignité » ou « nature morale » pour le qualifier. Tous ses propriétaires le voient comme un chien exceptionnel parce qu’il est fort mais aussi parce qu’il sait dominer et diriger les autres chiens de traîneau.

Puis, il adopte des codes et un comportement qu’il n’avait jamais connu dans le monde civilisé du juge Miller. Il comprend très vite que pour survivre à « la loi du gourdin et des crocs« , il fallait être rusé mais aussi violent. La loi du gourdin est celle de la domination de l’homme.  Il savait voler de la nourriture sans que ses maîtres s’en rendent compte. La loi des crocs est celle des autres chiens. Il fallait soit tuer soit être tué.  Il ressent même un lien très fort avec ses ancêtres préhistoriques. Comme si la vie difficile dans le Grand Nord réveillait « un sentiment primitif endormi » en lui.

Il finit par se comporter comme un loup pour venger la mort violente de son maître tué par les YEEHATS. Le peuple YEEHAT est une tribu indienne vivant en Amérique du Nord. Ils tuent lorsque l’on pénètre sur leur territoire. Au moment de la tuerie, Buck n’était pas là. Il chassait dans la forêt car il était encore une fois attiré par « l’appel de la forêt ». Mais lorsque le chien rentra au campement, il découvrit que tout le monde avait été sauvagement tué (aussi bien les hommes que les chiens). Buck était très attaché à son maître.

D’une certaine manière l’auteur dénonce l’attitude animale des hommes. Ils tuent d’autres hommes pour les dominer. Ils sont violents avec les animaux et ne les respectent pas toujours.  Il dénonce les conditions de vie imposées aux chiens par les hommes du Grand Nord qui veulent toujours plus d’or. 

 » Il n’y a jamais eu un chien comme celui-là, dit John »

  « Sa ruse tenace était aussi celle du loup »

« De plus en plus, Buck se sentait avide de sang. Il était né pour tuer, chasser et se nourrir d’êtres vivants. »

« Ce qu’il entendait, c’était l’appel sauvage si souvent capté, mais cette nuit-là, plus séduisant que jamais. »

Ici sauvage signifie animal. Cet appel c’est celui des loups vivants dans la forêt mais aussi le lien avec ses ancêtres, les chiens sauvages, qu’il ressent au fond de lui et dont il fait souvent des rêves. IL se sent bien plus proche de ce monde animal, primitif, que du monde des hommes.

« Le dernier lien était rompu avec les hommes et leurs exigences. »

 

Si L’Appel de la forêt était une œuvre d’art, ce serait la Joconde:

JOCONDE

Tout comme le livre, elle ne nous lâche pas du regard. Cette histoire est riche en événements et en émotions. Les nombreuses aventures qui se suivent nous font espérer le retour de Buck en Californie. Puis, il se trouve entre deux mondes: celui des hommes et celui du monde primitif. On attend avec impatience de connaître le choix que Buck va faire. Il est difficile de fermer le livre comme si nous aussi nous étions hypnotisé par l’appel de la forêt. 

«Tout à coup il se souvint de ses compagnons de traîneau. Qu’étaient-ils devenus? Avaient-ils trouvé un refuge?[…] Ses compagnons avaient disparu! »

Ce passage donne envie de lire la suite du livre pour répondre aux questions que Buck se pose.

« Son instinct assoupi se réveillait… L’héritage de ses ancêtres domestiqués se détachait de lui. Heureusement, il reprenait peu à peu conscience des origines de son espèce, à l’époque où les bandes de chiens sauvages sillonnaient la forêt primitive et se nourrissaient des proies qu’ils rencontraient ».

 

En 3 mots ?

 

Émouvant: Le récit provoque beaucoup d’émotions particulièrement au moment de la mort inattendue de John Thornton. L’auteur montre sans cesse que Buck est très attaché à ce nouveau maître. Il lui obéit sans limite. Il ressent beaucoup d’amour pour lui. C’est un homme en qui il a enfin confiance.  Cette mort est à la fois une grande tristesse mais aussi le début d’une nouvelle vie pour Buck. Enfin, il peut répondre totalement à l’appel de la forêt et être lui-même, comme l’étaient ses ancêtres. Nous, les lecteurs, nous connaissons enfin le choix de Buck.   

Souffrance: L’histoire de Buck, un chien qui vivait des jours paisibles, dont le destin a subitement basculé. Il est rapidement confronté à la cruauté des hommes qui l’ exploitent et souvent le maltraitent, à la vie difficile et violente de chien de traîneau ainsi qu’ à la rudesse du grand Nord. Les hommes sont cruels lorsqu’ils veulent s’enrichir. La ruée vers l’or et le grand nombre de chercheurs d’or les rendent comme fous. Ce n’est pas le cas du juge Miller et de sa famille. Lorsque les hommes sont riches, ils prennent davantage soin des animaux de compagnie.   

Instinct : La vie difficile de chien de traîneau, la brutalité des hommes conduisent progressivement Buck à agir comme un animal sauvage. C’est grâce à cet instinct, endormi lorsqu’il vivait chez le juge Miller, qu’il survit. Il tue pour ne pas être tué. Il chasse pour se nourrir. Ce qu’il ressent est plus fort que lui.

 Si je devais donner un nouveau titre à mon livre, ce serait: 

« ENTRE DEUX MONDES »

 

                                                              Et ma nouvelle couverture serait :

 

NOUVELLE COUVERTURE

                                                         Voici une sélection de liens                                                                                                        

- Adaptation du roman au cinéma en 1972 par Charlton Heston

Image de prévisualisation YouTube

- Afin de mieux connaître la vie de Jack London et son époque, voici quelques extraits documentaires que

vous pouvez découvrir en cliquant ici

       Ou sur la vidéo ci-dessous

 Image de prévisualisation YouTube

 Voici également ma lecture des premiers passages de L’Appel De La Forêt 

Jessim, 5e 1

 

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LE COL DES MILLE LARMES

Posté par rabelaisblog le 11 décembre 2016

LE COL DES MILLE LARMES dans A ECOUTER                                                                             

Le col des mille larmes

 Xavier-Laurent Petit_Flammarion jeunesse

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Si Le col des mille larmes était une saison ce serait l’hiver car là où se passe l’histoire, en Tachkent, en Asie, il neige et il fait très froid. Mais même s’il fait froid, et que l’auteur n’en parle qu’une fois dans l’histoire, on peut sentir que les gens qui y vivent s’y plaisent bien.

«Des cols enneigés, réveillés par le froid.
J’habite ici depuis toute petite déjà, je me suis habitué à cet hiver froid et glacial
»

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Si Le col des mille larmes était une partie du corps ce serait le cœur parce que le personnage prin
cipal, Galsahan fait des cauchemars dans lesquels elle imagine que son père meure dans un accident en camion, dans les montagnes. Elle fait des cauchemars car son père est absent depuis un moment, il a disparu. Galshan est l’héroïne de l’histoire, elle a 13 ans, elle est plutôt têtue surtout quand elle essaye de convaincre sa mère d’aller à la recherche de son père. Sa mère ne veut pas qu’elle y aille mais elle insiste quand même. Quand elle fait des cauchemars, elle a tellement peur que son cœur bat très vite, il s’affole, et elle devient toute pâle.

«Le cœur affolé, cognant à tout rompre. Elle se réveilla avec le visage pâle»

 

 

Si mon récit était des couleurs ce serait toutes les couleurs parce que ce livre éveille beaucoup d’émotions et chaque couleur émet une émotion différente. Quand j’ai lu ce livre, j’étais parfois contente pour l’héroïne car elle est heureuse d’avoir une petite sœur et une mère qui s’occupe d’elle. Mais quand sa mère lui a affirmé que son père était mort, dans les montagnes et qu’il ne pourrait jamais revenir, ça ma fait de la peine car du coup moi aussi j’ai cru qu’il était mort,ça m’a rendue un peu triste de savoir qu’un personnage assez important pour Galshan n’était plus. Mais Galshan ne se gêne pas pour faire comprendre à sa mère qu’elle pense que son père est vivant, mais c’est inutile car personne, ni sa mère ni les gens du village ne la croient, même quand elle retrouve le briquet de son père.

«-C’est le briquet de mon père, j’en suis certaine!
– Non Galshan, nous te l’avons déjà dit! Il a disparu dans les montagnes et il ne reviendra pas!»

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Si mon livre était un fruit ce serait une pomme car au début de l’histoire, Galshan veut apprivoiser un cheval, pour aller chercher son père. Mais elle trouve que c’est dur d’apprivoiser un animal et, comme la pomme, au début, c’est difficile de la croquer car elle est dure. Mais une fois qu’elle a apprivoisé le cheval elle est contente , et comme la pomme, quand on a croqué dedans on est content car on a le bon goût de la pomme dans la bouche.

«- Ce cheval était tenace, c’était dur mais j’ai réussi »

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Si mon histoire était une œuvre d’art ce serait La Pie de Claude Monet car dans ce tableau, une pie noire est toute seule dans la neige blanche. Et quand Galshan entend des cris au loin, elle va voir qui ça peut bien être mais il y a tellement de brouillard qu’elle se perd et elle ne sais plus où elle se trouve. Alors elle se retrouve seule dans la neige pendant quelques instants.

«-Je me suis perdue, je ne vois plus rien, je suis toute seule!»

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Si Le col des mille larmes était un instrument de musique ce serait une harpe parce qu’une harpe peut émettre des sons doux, joyeux et parfois tristes. Et dans ce livre il y a a des moments tristes et des moments joyeux. Ce qui est triste c’est qu’à un moment Galshan va perdre espoir car elle ne retrouve pas son père et il lui manque affreusement, mais il faut lire la suite du livre pour savoir que la fin est formidable et très émouvante!

« -Je ne sais plus quoi faire, je suis perdu… »

Si Le col des mille larmes était une musique ce serait River flows in you version piano car Ryham, le père de Galshan veut vite retrouver ceux qu’il aime, sa famille notamment, sa femme et ses deux filles Galshan et Bumbaj, car il est parti pour son travail, en Tachkent, et il doit faire un long trajet en camion pour arriver chez lui. Mais il est tellement pressé de les retrouver qu’il va prendre un chemin plus court mais aussi plus dangereux. Et ceci est une erreur de sa part. Mais il faut lire ce livre pour savoir que ce moment de l’histoire est très triste et va aussi déterminer le commencement d’une histoire surprenante!

« - Alors comme raccourci c’est gagné, grommela-t-il »
« Daala lui avait demandé de ne plus passer par la c’était trop dangereux »

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Mon livre en trois mots !

-Courage : Courageux car Galsahan ne lâche rien pour retrouver son père, même quand la neige lui fouette le visage, même s’il y a des loups autour d’elle, même si elle doit marcher des kilomètres ou même si elle doit se mettre en danger, elle aime tellement son père qu’elle ne lâche rien.

-Triste : Triste car au début de l’histoire, Galshan, sa sœur et sa mère pleurent beaucoup quand on leur annonce la mort de leur père mais si on lit la suite du livre, on a de très bonnes surprises!

-Émouvant: Émouvant car j’ai trouvé que c’était assez beau de voir un tel amour entre un père et sa fille. Un père qui veut vite retrouver sa fille, mais à cause du travail, il doit attendre longtemps avant de la revoir. Son travail est de faire des livraisons, en camions, dans différentes régions, ce qui est assez dangereux car il doit souvent passer par des montagnes. Et une fille qui veut revoir à nouveau son père même si elle sait qu’elle doit attendre très longtemps, plusieurs jours.

Un nouveau titre !

Un jour, je te retrouverai

Je choisis ce titre car Galshan aime son père et veut le revoir, le retrouver, même si les conditions sont impossibles ou dangereuses, n’importe où, n’importe quand. J’ai bien aimé ce livre et je le conseille car il est facile à lire et il donne des émotions différentes ce qui n’est pas le cas de tous les livres. L’histoire était aussi très passionnante et regorge de surprise.

Des liens sur la vie de l’auteur!

Si vous voulez en savoir plus sur la vie de l’auteur ou sur le livre cliqué ici ( le livre), ( l’auteur) et aussi (la biographie de Xavier-Laurent Petit). Et une interwiew de l’auteur ici même. Mais Xavier-Laurent petit a fait d’autres livres comme celui-ci qui s’appelle Un monde sauvage.

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Ma nouvelle couverture !

col des mille larmes nouvelle couverture

Cette couverture évoque Galshan qui est toute seule dans la neige et dans le froid devant un couché de soleil.

Je vous lis le début de mon livre, jusqu’au premier chapitre !

Jeanne Lopez 5e1

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LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS

Posté par rabelaisblog le 11 décembre 2016

Le tour du monde en 80 jours

de Jules Verne

adaptation de Maxime Rovere

Illstrations de Jonathan Burton

image couverture Le tour du....

Si le tour du monde en 80 jours était une œuvre d’art, ce serait « Le train vapeur 9600 » de Pierre SAEZ. Dans l’aventure de Phileas Fogg, qui consiste à faire le tour du monde en 80 jours, avec tous les moyens de transport qu’il souhaite, prend le train à vapeur pour traverser l’Amérique du Nord, de San Francisco à New York. 

Phileas Fogg vivant à Londres, gentleman Anglais, ayant environ quarante ans, est fort bel homme. Héros de sang froid, méthodique, maniaque et caractérisé par un mode de vie d’une effrayante régularité, pour laquelle Jules Verne le compare à une montre. Célibataire, il vit seul avec son nouveau domestique, le Français Jean Passepartout, qui l’accompagne dans son périple.

Sa fortune se monte à environ 40 000 livres sterling, dont il parie la moitié sur son tour du monde et dépense l’autre moitié en frais de voyage.On ne connaît rien de son passé ni de sa formation même si l’on apprend au cours du roman « qu’il avait dû être marin».

« M. Fogg s’informa aussitôt e lheure à laquelle partait le premer train pour New York [...] ils montèrent dans le train pour New York, qui partit à toute vapeur. »

locomotive peinture
Le train vapeur 9600 de Pierre SAEZ

 

Si le tour du monde en 80 jours était un instrument de musique, se serait un violon car il peut jouer des musiques stressantes et douces. De même, Phileas Fogg a un temps limiter pour gagner son pari : il a en effet parié avec des personnes lui on disant que faire le tour du monde en 80 jours était impossible.

violonOn ressent du suspense en lisant le livre. Mais on vit aussi des moments joyeux comme lorsque Mme Aouda, l’accompagnant pendant le voyage lui demande d’être sa femme. Il l’a rencontrée alors qu’il traversait le pays des Hindous à dos d’éléphant, cette femme devait être sacrifiée mais Phieas Fogg la sauvée.

 « - Elle s’appelle Aouda, ajouta le guide. Cette femme de haut rang, parfaitement éduquée. On l’a mariée contre son gré à ce vieux rajah.

-si nous sauvions cette femme? proposa Fogg »

 

 

 

Si Le tour du monde en 80 jours était un objet se serait une montre car elle représente parfaitement l’écoulement du temps présent dans l’histoire que Phileas Fogg remarque totalement et prend en compte. Celui çi ne doit pas perde de temps sinon son pari serait perdu !

montre-

 

Mon livre en 2 mots

Angoissant – Découverte

Ce livre je le trouve angoissant car Phileas Fogg pense avoir une parfaite maîtrise du temps car il se permet de s’arrêter quand il a du temps en plus, par exemple il va prendre un café. Cela me fait stresser car j’ai peur qu’il manque son transport ou pire perde son pari !!!!!

 

J’ai choisi découverte car Phileas Fogg le personnage principal fait le tour du monde en passant par Londres, Suez , Bombay, Calcutta, Hong Kong , Yokohama , San Francisco , New York pour revenir à Londres.

Tour du monde (Phileas Fogg)

Bande Annonce

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si je devais choisir un autre titre pour mon livre je choisirais  » Phileas Fogg et la traversée de la Terre »

fichier odt couverture du livre le tour du monde e 80 jours

Extrait du tour du monde en 80 jours:

Jade 5e1
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L îLE AU TRÉSOR

Posté par rabelaisblog le 7 décembre 2016

L’île au trésor 

de R. L. Stevenson

 L'île au trésor couverture

Si l’Île au trésor était une saison ce serait l’été. En effet, quand Jim Hawkins – jeune homme vif d’esprit et courageux, d’environ 16 ans vivant et aidant ses parents au XVIIIe siècle dans le pub où ils travaillent – débarque sur une île avec l’équipage de son bateau pour trouver un trésor, il fait une chaleur accablante qui rappelle la chaleur de l’été. 

«Les marais fumaient sous le soleil brûlant et les rochers de la Longue-Vue semblaient trembloter à travers la buée.» p.105

Eté

Si mon récit était un objet ce serait une carte. Effectivement, au début du récit, Billy Bones qui habitait le même pub que Jim Hawkins, est mort  et c’est dans son coffre que Jim Hawkins a trouvé, en fouillant dans les affaires du pirate, une carte et a pu savoir qu’il y avait un trésor et l’endroit où il se trouvait. 

« La carte paraissait assez ancienne, mais portait des indications de dates […] et ces mots : «Ici le gros du trésor.» p.51

carte

 

Si ce roman était un endroit du monde ce serait la cité de l’Atlantide parce qu’on ne  sait pas précisément où cette île  se situe car Jim Hawkins - le narrateur qui raconte l’histoire à la première personne -  reste très vague sur sa position.

 « […] la brise qui devait achever de nous porter sur l’île (il ne m’est pas permis d’entrer dans des détails plus explicites).» p.81

Cité de l'Atlantide

Si mon livre était une partie du corps ce serait les mains (poings) car les pirates du récit «en viennent souvent aux mains» quand ils ont trop bu que ce soit en mer ou sur terre. Jim hawkins n’entretient pas de bonnes relations avec les pirates, car ils veulent avoir le trésor à eux seuls.

 «Au même instant il se jeta vers moi et je fis un bond de côté vers l’avant […]
la lourde poutre frappa le misérable en pleine poitrine et l’étourdit net
.» 
p.186

mains 

Si l’Île au trésor était un animal ce serait un perroquet car dans l’histoire, le perroquet de John Silver – le chef des pirates – joue un rôle important : c’est à cause de lui que Jim Hawkins est capturé par ces derniers lorsqu’il pénètre dans leur repère.

 « Mais tout à coup une voix perçante éclata dans les ténèbres […]. C’était le perroquet de Silver. […]
Je me retournai pour fuir […] et je retombai dans les bras d’un autre qui les referma sur moi et me maintint.» 
p.196

 perroquet

Si l’Île au trésor était une musique ce serait la Symphonie du nouveau Monde d’Anton Dvorak car pour les personnages de ce récit l’île est une nouvelle terre à découvrir. La mélodie me fait penser à un bateau sur les flots qui s’approche d’une île et y accoste, cette symphonie est entraînante et elle illustre bien le voyage, la quête, la découverte de nouvelles choses.  

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Si mon livre était une œuvre d’art ce serait un tableau du Douanier Rousseau sur le thème de la jungle car l’île découverte par les pirates est inhabitée et sauvage avec beaucoup de plantes, d’animaux, de fruits et de fleurs en tous genres. La nature y est très présente. 

«A perte de vue, les terres étaient couvertes de bois» p. 98

«… des oiseaux qui remplissaient l’air de leurs gazouillements…» p. 99

«Je n’avais devant moi que des arbres et des animaux sauvages.» p.105

  douanier rousseau

Si l’Île au trésor était une boisson ce serait du rhum car c’est la boisson préférée de presque tous les personnages de ce récit. Hélas, les pirates abusent de l’alcool et en deviennent violents.

 «Jim, me dit-il, un peu de rhum… et comme il parlait, je le vis chanceler puis se retenir au mur pour ne pas tomber.
[…] … du rhum! … du rhum!» 
p.18-19

rhum

 

En trois mots ?

Palpitant car à aucun moment on ne s’ennuie, il y a beaucoup de rebondissements ce qui donne envie de lire la suite.  

Compliqué car certaines phrases sont recherchées mais, malgré tout, l’histoire reste plaisante à lire.

<<Je longeai la lisière du bois jusqu’à ce que j’eusse complètement tourné, puis, revenant au fort par le côté opposé de la mer, j’eus le bonheur d’y être cordialement accueilli par mes amis.>> p.139

Effrayant car certains passages font peur et sont stressants. par exemple quand Pew – un vieux pirate aveugle – sert très fort le bras de Jim Hawkins.

 « Je tendis innocemment la main qu’on me demandait d’une manière si insinuante,
et je la sentis soudain prise comme dans un étau par cette horrible créature sans yeux.» 
p.27-28

Pour aller plus loin 

Cette critique résume et donne envie de lire ce livre alors je vous invite à aller la lire en cliquant juste ici.

Voilà un site qui présente simplement la vie de l’auteur. 

L’île au trésor a été adaptée en 1950 au cinéma par Byron Haskin.

L'île au trésor film 1950

Ce livre a aussi été adapté en dessin animé en 2002. Voici la bande-annonce.

L'île au trésor dessin animé 2002

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Voici la lecture d’un extrait de ce livre:

Si je devais changer la couverture et le titre de mon livre ça deviendrait comme cela:

L'île au trésor dessin

 Anna  5e1

 

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LA GROTTE DE CRISTAL

Posté par rabelaisblog le 8 mars 2016


La grotte de Cristal

                                      Si mon livre était…Rubiks'cube

 

Un objet, ce serait un Rubik’s cube, car pour obtenir les six faces, il faut en assembler une puis deux et ainsi de suite. Merlin, au fur et à mesure de sa vie, assemble les faces de sa propre histoire.  Il la raconte au crépuscule de sa vie donc il lui faut tirer de tous ces événements une vision claire. Je le compare à un Rubik’s cube où chaque face serait une émotion, une idée ou encore une partie de sa vie

 

      Et si c’était de l’art…dessinateur_scenariste_metiersdessin_01-980x350

De l’art, ce serait un tableau, car ce livre n’est qu’un simple livre avec des lettres écrite dessus, mais ces lettres forment des phrases mais aussi et surtout une grande histoire remplie d’aventures, c’est pour ça que je la trouve incroyable. Je  la compare à un tableau car c’est une simple toile avec de l’encre  dessus, et pourtant elle forme un  dessin et ce dessin a une grande histoire

 

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Un lieu, ce serait une grotte, car c’est l’endroit où Merlin le personnage principal a appris la médecine. C’est là aussi qu’il a rencontré celui qui va  changer  son  idée de la vie, Galapas, un magicien qui vit dans la  colline. Pour Merlin, Galapas sera un ami et un maître jusqu’au jour de sa mort. C’est donc un  élément clé de  l’histoire.

 » Il était debout entre la bougie et moi, gigantesque silhouette, vêtue d’une longue robe de gros drap brun tissé à la main »

 

Un aliment, ce serait une pomme, une pomme découpée en quartier. Chaque quartier téléchargement (1)représente une partie de la vie de Merlin: son enfance ou  la période où il a quitté Maridunum sa ville natale. Chaque quartier représente un lieu où il est allé: la colline de Galapas ou La grotte de cristal. Une personne qu’il a rencontré: Le roi Ambrosius ou Galapas. Cette pomme serait plus ou moins mûre on fonction du rythme du livre, des passages intéressants ou moins dynamiques.

 

                                                                   A propos de l’auteur…Afficher l'image d'origine

Mary Stewart est née le 12 septembre 1916 à Sunderland au Royaume Uni. Sous le nom entier Mary Florence Elinor Raimbow, elle fit des études supérieures à l’université de Dumrham avant d’épouser Sir Frederick Stewart en 1945 . Elle commence à écrire en 1950. En 1962 un de ses livres st adapté au cinéma.

                                             

                                                                                                                                                                                                        Si je devais qualifier ce livre en 3 mots …

Courage: car Merlin n’a pas eu une vie facile, il lui fallut du courage pour affronter des épreuves difficiles telle que la mort

Blanc: J’ai choisi la couleur blanche car c’est une couleur qui représente un esprit posé et sain. Au cour de sa vie Merlin a pris plusieurs décisions et même si celles-ci ne jouaient pas en sa faveur, c’était des décisions sages.

Envie: Merlin a toujours eu envie d’en savoir plus, de connaître plus de choses, de découvrir de nouveaux endroits, de rencontrer de nouvelles personnes. Il a toujours eu envie de découvrir le monde.

En savoir plus sur le livre :

-La grotte de cristal

- Mary Stewart

Je pourrais donner un nouveau titre :

Le titre choisis par l’éditeur est je trouve le titre parfait pour se livre. « La grotte de Cristal » est un élément important dans l’histoire mais qui malgré tout ne revient pas sans cesse, celle ci ne revient qu’à des moments importants dans dans la vie du héros.

Sinon, je l’appellerais tout simplement « Merlin »

 la grotte de cristallucile 5e4

 

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PERCEVAL

Posté par rabelaisblog le 8 mars 2016

 

Perceval

Pour avoir un résumé de l’histoire, clique ici!!! –>

Avant de commencer la lecture, il faut savoir deux ou trois choses sur le livre. L’auteur est Chrétien  de Troyes  (va voir à la fin de l’article), il a écrit ce livre vers 1180 et dernière chose,  il n’a jamais fini ce livre.
http://www.lirelire.net/article-chretien-de-troyes-perceval-ou-le-conte-du-graal-87019659.html

chevalier

Si mon livre était un objet ce serait un équipement de chevalier car Perceval, qui est à la base un lanceur de javelot, rencontre un chevalier, qu’il croit être un dieu.(« Êtes vous dieu ? » « Non, je suis un chevalier ») Quand Perceval le voit, il veut absolument devenir chevalier. Il se dirige donc vers la cour du roi Arthur et lorsqu’il arrive près du château, il va directement à la cour du roi pour lui demander son accord. Le roi qui n’était pas sur que notre héros soit capable d’assumer une telle responsabilité lui posa un tas de questions. Puis il finit par accepter la demande de  Perceval qui devint donc un chevalier.

 

foretblog

  

Si mon livre était un lieu ce serait la forêt car c’est là même que Perceval  rencontre le chevalier(« Ainsi entre-t-il dans la forêt »). Ce lieu est important dans cette histoire car c’est aussi dans la forêt que Perceval va vivre toutes ses aventures et rencontrer une jeune femme. Il va l’embrasser en pensant suivre les conseils de sa mère. Mais lorsque Perceval repart en vue de son adoubement, la jeune femme raconte tout à son mari et le mari promet de se venger (« l’histoire raconte que le garçon l’embrasse avidement »)…

 

 

 

luke-skywalker

Si mon livre était un personnage de film ce serait Luke Skywalker car  c’est un personnage très courageux comme Perceval. Luke Skywalker n’hésite pas à aller sauver ses proches comme Perceval qui s’entête à aller se faire adouber à la cour du roi Arthur. 

 

 

 

 

 

 

 

 

Unknown

 Si mon livre était une chanson ce serait Ça plane pour moi car cette chanson et joyeuse. On sent que quand Plastic Bertrand chante, il s’amuse et j’ai ressenti ça dans le livre, de l’amusement et beaucoup de rire comme quand j’ai écouté cette musique.

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 Mon livre en trois mots:

 

Amusement :  J’ai choisi ce mot car Perceval est aussi un Personnage « comique » à travers ce livre. Il nous fait rire tout au long de l’histoire et cela donne envie de finir rapidement le livre.

Acharnement: Je choisis ce mot car Perceval veut absolument retrouver le roi Arthur pour que son adoubement  ait lieu.

Affectueux: J’ai choisi ce mot car lorsque Perceval part de chez lui pour le plus grand dépit de sa mère, il écoute portant ses conseils qu’il va au fur et à mesure exécuter.

Regarde cette vidéo pour assister à une cérémonie d’adoubement:

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Un nouveau titre pour le livre:

Si je devais donner un nouveau titre ce serait 

À la recherche du roi Arthur car Perceval,pendant tout son périple s’efforce de chercher le Roi Arthur

 La nouvelle couverture du livre:

La biographie de l’auteur:

 

Pour connaître la biographie de l’auteur,clique ici–> http://www.babelio.com/auteur/-Chretien-de-Troyes/106175

Pour connaitre encore plus l’auteur Chrétien De Troyes, regarde ce documentaire qui retrace sa vie:

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Fanny 5e4 

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LES DAMES DU LAC

Posté par rabelaisblog le 7 mars 2016

Les Dames du lac

 

 

les dames du LacSi mon livre était un lieu, il serait l’ile d’Avalon car c’est là-bas que l’histoire commence. Cette île avalonse situe près de la Grande Bretagne.

Sur cette île se trouvent des druides et des prêtresses qui apprennent à maitriser leurs dons. 

 

Si mon livre était un objet, il serait Excalibur car Excalibur est l’épée magique d’Arthur qui lui permettait de ne pas mourir au combat car les prêtresses d’Avalon ont aidé la demi sœur d’Arthur à enchanter Excalibur…

excalibur

Si mon livre était un animal il serait un cheval car le cheval est le moyen de transport, sans le cheval, les voyages seraient bien plus longs.

Les chevaux sont aussi comme une grande occupation d’Arthur, il les dressent, il les emmènent aux combats…

  cheval aurelie 

Si mon livre était une saison, il serait l’hiver car la plupart des grands évènements se passent pendant cette saison

(le mariage du roi de Grande-Bretagne et Ygerne, les funérailles du duc de Tintagel, …)

hiver.jpg  

Ce livre en trois mots:

 »guerre » car les Saxons et la Grande Bretagne sont en guerre l’un contre l’autre et on ne connaît pas l’origine du conflit.

 »histoire » car un roi, en entendant une histoire sur un Dragon, devint hystérique et le chercha pour le tuer.

 »magie » car il y a des druides sur Avalon et que l’histoire paraît irréelle.

L’auteur, Marion Zimmer Bradley est née le 3 juin 1930 et morte en septembre 1999. Elle était une écrivaine de fantaisie et de science fiction . 

Si je devais proposer un nouveau titre a ce livre, ce serait ‘La légende d’Arthur vu par Morgane’ car dans l’histoire nous pouvons suivre la légende d’Arthur et ce que Morgane en pense.

aurelie couverture

 5e4 Aurélie

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JEANNE

Posté par rabelaisblog le 14 janvier 2016

     Si mon livre était …

Pour commencer, un extrait en lecture offerte par Jade, 5°8

Jeanne

 

 la lionne !!!

 

La_lionneSi mon livre était un animal, ce serait une lionne parce que Jeanne d’Arc n’a pas peur d’aller au combat et entraîne tout le monde derrière elle. Jeanne d’ Arc est le personnage principal du livre. Elle était à la tête d’une armée et elle a gagné plusieurs batailles dont la plus célèbre :

la bataille d’ Orléans

La pucelle (Jeanne) et les capitaines décident de commander un assaut général, quel que soit le prix à payer. Aussitôt, Jeanne, vibrante, monte en ligne,  entraîne, rassemble .


Orléans !!!

orleans

 

Si mon livre était un lieu, ce serait la ville d’Orléans parce que Jeanne a entendu des voix et ces voix lui disaient d’aller reconquérir Orléans qui était aux mains des anglais. Donc elle est allée voir le roi et lui a demandé d’avoir une armée pour le faire . Elle a surpris beaucoup de personnes en gagnant cette bataille .

« Jeanne dit : Le sort du royaume se noue en ce moment sous les murs d’Orléans. Vous le savez. La ville tombera bientôt, affamée. Je connais un moyen pour la libérer et je dois le communiquer au dauphin. « 

 

 

             les vêtements d’homme !!!

Jeanne au siège d'Orléans

Si mon livre était un vêtement, ce serait une armure et des vêtements d’homme . L’armure parce que le roi a demandé au frère de Jeanne de faire une armure à sa taille . « On couvre sa tête d’un camail, on la chausse d’une paire de solerets pointus » . Les vêtements d’homme parce que Jeanne, quand elle s’est fait arrêter par les anglais, portait des habits d’homme.  Elle a renoncé à les porter car une première fois, on l’a mise sur le bûcher et on lui a dit que si elle remettait des habits de femme, elle serait sauvée.  Elle l’a fait par peur du feu. Mais, une fois de retour à la prison, ses geôliers lui ont arraché ses vêtement de femme.

« Ils s’emparent d’elle, lui arrachent sa robe, sa cotte … » Comme elle voulait aller aux toilettes on lui a redonné ses vêtements d’homme qu’elle a été obligée de remettre alors qu ils lui était interdit de les porter . Elle compris alors que ses geôliers lui avaient tendu un piège .

 

 

un aliment !!!

France-Piment

 Si mon livre était un aliment, ce serait un piment parce que ça me fait penser au feu et à la fin du livre Jeanne est brûlée vive sur le bûcher . Elle a été capturée par les anglais et emmenée à Rouen où elle a été jugée et condamnée .

« Ils enflamment les bourrées entassées sous le plancher. Les flammes jaillissent d’un coup, grondent comme une horde libérée « .

Quelques infos sur l’auteur :

Jacques Cassabois est né en 1947 dans le Jura . Au début , comme métier il voulait faire comédien mais il ne l’a jamais fait . Après il est devenu instituteur , puis il est entré à la Fédération des Œuvre  en 1975 , là où il a découvert la littérature pour la jeunesse .

Voilà le lien de son site officiel :    Jeanne – Jacques Cassabois

AVT_Jacques-Cassabois_2449

MON LIVRE EN TROIS MOTS :

Victoire  : Car Jeanne a gagné beaucoup de batailles et a fait sacré le dauphin .

Triste Je trouve que l’ histoire est triste car à la fin du livre elle se fait brûler vive et que le roi ne l’a même pas sauvée alors qu’elle avait tout fait pour lui .

Fantastique : Car au début de l’ histoire Jeanne entend des voix .

NOUVEAU TITRE ?

 

Le fabuleux et tragique destin de Jeanne d ‘Arc 

jeanne elsa

Articles liés

Voici le lien de l interview de Jacques Cassabois à Saint Maur en poche. Nos camarades ont aimé aussi ce livre et ont eu le grand plaisir de rencontrer son auteur :

Jacques Cassabois est l’invité des ados dans le quartier …

RENCONTRES DES ADOS AVEC DES AUTEURS – SAINT-MAUR EN POCHE 2012
LETTRE DE MONSIEUR JACQUES CASSABOIS
JEANNE de JACQUES CASSABOIS par Amélie

Elsa, 5e4

 

 

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LE ROI ARTHUR

Posté par rabelaisblog le 14 janvier 2016

                                                                 

Le roi Arthur Morpurgo

 

                         Si mon livre était…

 

th.jpUn objet, ce serait une épée. Sans elle, Arthur Pendragon, jeune écuyer et protagoniste de l’histoire ne serait pas devenu roi de Bretagne. C’est en extrayant cette arme de la roche, qu’il a obtenu le titre de roi puis, Excalibur. L’épée est le symbole de sa légitimité et de sa puissance. Excalibur est par sa magie ainsi que celle du fourreau, un talisman qui lui donnera force et protection.

  » Celui qui retirera l’épée de cette pierre sera le légitime roi de Bretagne. »

  Un élément de la nature  (faune), ce serait un rouge-gorge parce que c’est un de ces oiseaux qui a attiré l’attention d’Arthur.thCA2UDIG7

 » En passant devant l’abbaye, j’entendis un oiseau chanter à plein gosier. Il devait s’agir d’un rouge-gorge, mais je ne le voyais nulle part  »

Arthur devait alors aller chercher  l’épée de Kay (son frère par adoption), car il  l’avait oubliée chez eux. Sur le chemin, Arthur entendit justement l’oiseau qui le guida vers le cimetière où se trouvait l’épée qui désignera plus tard Arthur comme le légitime suzerain de Bretagne. Ce rouge gorge est le symbole du destin, tout comme la couleur rouge. Cet oiseau va changer la vie d’Arthur, et IL est porteur d’espoir à la fin du livre :

« Un rouge gorge vint de poser dans le laurier, sous sa fenêtre, l’observa un instant, puis se mit à chanter à cœur joie, et le garçon se rappela un autre rouge gorge, à un autre endroit et à une autre époque. »   thCASXHBQO

Une saison, ce serait l’automne . L‘histoire peut paraître triste mais elle évoque aussi l’amour d’Arthur pour Guenièvre (sa femme) et l’amitié qu’Arthur et ses chevaliers se portent les uns aux autres comme avec Lancelot ou Gauvain et ce  sont des sentiments joyeux. L’automne est une saison qui contrairement à l’hiver, possède des couleurs vives et chaudes mais peut être froide et triste.

  » C’est une longue histoire, une histoire de grand amour, de magie et de mystère, de triomphe et de désastre ».

     images

Un aliment, ce serait un agrume. Ce récit est tantôt doux comme une clémentine, quand il relate la fierté des conquêtes, d’amour, de l’amitié et de la solidarité entre les chevaliers, tantôt acide comme un citron quand il est question de la violence des batailles, de la mort et de trahison.

« Je suis fier de vous, Arthur. Je ne pourrais pas l’être davantage si vous étiez mon propre fils. Et comme j’aurais aimé que vous le soyez ! »

« Hector, le frère de Lancelot, fut abattu par Gauvain sous le murs du château et son cadavre traîné triomphalement par les pieds jusque dans notre camp. »                                                   Mon livre en 3 mots

Amitié: La relation entre Arthur et ses chevaliers est fondée su l’amitié plutôt que la relation roi-chevaliers ordinaire.  Les chevaliers de la table ronde respectent la légitimité d’Arthur et apprécient ses qualités humaines Arthur n’a pas de trône au sein de la table ronde, il s’y tient comme n’importe lequel d’entre eux. Par exemple Lancelot qui ne connait pas Arthur depuis longtemps est rapidement devenu son plus fidèle chevalier et son plus grand ami.

Combat: Ce récit évoque beaucoup le fait que les chevaliers doivent prouver leur valeur en combattant des ennemis du royaume ou en terrassant un monstre par exemple Gauvain et le Géant Vert. Il parle des combats entre Arthur et les Saxons car le roi de Bretagne veut préserver son royaume de l’invasion des Saxons. Merlin le désigne « la première jacinthe », celle par qui tout commence.

Trahison: Arthur aura beau se lier d’amitié avec certains chevaliers, ils partiront d’eux-mêmes pour de nouvelles aventures laissant Arthur seul pour régner sur son royaume.  Lancelot, lui choisira l’amour de Guenièvre aux dépens de leur amitié. Il partira en emmenant la femme d’Arthur avec lui…

                                                         Michael Morpurgo

indexMichael Morpurgo est né en Angleterre, à Saint Albans en 1943. A dix-huit ans, il entre à la Sandhurst Military Academy. Il se destine tout d’abord à une carrière militaire, mais choisit finalement d’enseigner l’anglais. C’est pendant son enseignement qu’il découvre sa capacité à raconter des histoires. Il épouse à l’âge de 20 ans Clare Lane, la fille du fondateur des éditions Penguin Books, son premier éditeur. En 1978, ils s’installent dans le Devon, dans un petit village pour exploiter une ferme, qu’il fait visiter aux enfants issus des quartiers défavorisés. Il a depuis, signé plus de cent livres, couronnés de nombreux prix littéraires dont les prix Sorcières et Tam-Tam en France, et qui font de lui l’un des auteurs les plus célèbres et les plus appréciés de Grande Bretagne.

Pour en savoir plus sur Michael Morpurgo, voici le site officiel qui parle de ces livres et d’autres choses à son propos (comme Michael Morpurgo est anglais, le site est bien sûr dans la même langue): http://michaelmorpurgo.com/ Si je devais choisir un autre titre nom pour ce livre ce serait Excalibur car c’est grâce à cette épée que l’histoire a pu commencer.  

couverture lucie

                                                                                                                                                  LUCIE, 5°4

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LES CHEVALIERS DU ROI ARTHUR

Posté par rabelaisblog le 14 janvier 2016

 

 Les chevaliers du roi Arthur

 

Tout d’abord, si vous ne connaissez pas cette histoire je vous conseille d’écouter le début conté par Matthias :

Si vous avez encore le temps, je vous conseille aussi cette extrait de film :

Image de prévisualisation YouTube

 

Ce livre parle des chevaliers de la Table Ronde. Autour de cette table règnent la Solidarité, la Paix et l’Amour.

C’est ce qui fait toute la beauté de ce livre.

Cette Table ronde existe pour un seul et unique but : faire régner la paix.

Et pour faire régner la paix, il faut trouver le Graal. 

Si mon livre était…

un objet, ce serait une table ronde car la table ronde est avant tout un lieu de réunion et de complicité. Autour de la table ronde, douze chevaliers seront réunis mais la treizième place sera occupée par le plus courageux, capable de trouver le récipient ou a été recueilli le sang de Jésus-Christ : le Graal. Autour de la table ronde s’expriment fraternité, espoir, et solidarité.

 les chevaliers de la table ronde

 Une saison, ce serait  le Printemps car c’est la saison des Amours.J’aurais pu dire l’hiver car dans cette histoire il y a vraiment beaucoup de batailles mais je choisis le Printemps car les chevaliers se battent pour l’Amour ou pour  impressionner leur bien-aimée. Je pense que l’amour dans ce livre est vraiment mis en avant pour attendrir l’atmosphère autour de toute ces batailles. Le printemps est la saison de l’amour, de la tendresse qui revient au milieu du froid qui commence à s’arrêter et de la naissance d’une nouvelle vie (comme celle des chevaliers qui veulent faire partie de la Table Ronde). C’est aussi la saison de la découverte de l’amour et de la beauté du monde derrière le froid glacial et la guerre.

 normal_Le_printemps_au_parc_Montsouris-06[1]

un lieu, ce serait un lac qui symbolise l’Amour de Merlin l’enchanteur qui est né de l’union d’un diable et d’une jeune fille. Il organise la naissance et l’avènement d’Arthur et instaure la Table Ronde. Il est amoureux de Viviane une Fée qui demeure dans la forêt de Brocéliande.  Elle est aussi appelée la Dame du Lac après que Merlin lui ait donné un palais sous son un lac. Elle enlève le bébé Lancelot et l’élève pour en faire le meilleur chevalier du monde. Merlin a créé ce lac pour faire oublier à Viviane son absence.

lac

un aliment, ce serait une noix car sa coque dure me rappelle l’armure des chevaliers, protectrice et difficile à transpercer. Sous la coque dure, se trouve un cœur tendre, bon et généreux faisant tout son possible pour faire régner  la paix et l’amour sur Terre.

noix 1

 

une musique, ce serait « les chevaliers de la table ronde » car je trouve la voix de cette femme douce et mélodieuse ce qui me rappelle la tendresse des chevaliers. De plus, quand elle parle de la table ronde qui va réapparaitre, elle lève la voix comme pour accentuer ce moment exceptionnel. Elle dit aussi que le chevaliers dorment donc je pense qu’elle veut exprimer le fait que les chevaliers du Roi Arthur ne sont pas encore morts et que cette légende ne mourra jamais. La chanteuse parle aussi de se mains de fée qu’elle va tourner ce qui je suppose signifie que cette fée va faire un miracle en reparlant de cette histoire en chantant pour que cette légende ne disparaisse pas.   

https://www.youtube.com/watch?v=urUHgA1bhGY

guiterne

un instrument de musique, ce serait une guiterne, parce que c’était un instrument très utilisé au Moyen-Age. J’imagine les chansons jouées à la guiterne par les troubadours racontant l’histoire du roi Arthur.

Image de prévisualisation YouTube

 

Mon livre en 3 mots :

AVENTURE 

j’ai choisis le mot aventure car tout le long du livre,les chevaliers vont vivre des péripéties extraordinaires et j’adore ce type de roman. A chaque page se passe une aventure magique et pleine d’amour.

AMOUR 

amour  courtois J’ai choisi le mot Amour car dans ce livre, l’amour courtois et très présent et car il y a beaucoup de sentiments complexes. L’amitié et l’amour qui unissent et divisent chevaliers et dames sont uniques et intenses. Je suis touchée par Lancelot sacrifiant son amour envers Genièvre au nom de l’amitié pour le Roi Arthur. 

ESPOIR

j’ai choisi le mot « espoir » car il ont tous l’espoir d’un jour trouver le Graal et la paix éternelle. Dans ce livre, il est très important de garder espoir car vous imaginez si dés le premier amour perdu ou dés une amitié brisée, les  célèbres et courageux chevaliers du roi Arthur avaient perdu espoir , ce livre perdrait tout son intérêt. Mais les chevaliers ont gardé espoir, ont eu foi en Arthur et ont su rester optimistes. Toute la beauté de ce livre repose sur des grandes valeurs humaines. Malgré  des batailles perdues tout comme des amours, ils ont su rester fidèles et ont su se battre jusqu’au bout.

paix

Un nouveau titre ?

Aventures et magie autour de la table ronde

 

table mathilde

Une nouvelle couverture ?

mathilde couverture

biographie de l’auteur :

Odile Weulersse est née en 1938, à Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine. A l’âge de 20 ans, elle est diplômée de l’Institut des Sciences politiques et onze plus tard, elle obtient une agrégation de philosophie. Elle devient maître de conférence à la Sorbonne, enseigne le cinéma et écrit également des scénarios pour la télévision. Ce n’est qu’en 1982 qu’un éditeur lui propose d’écrire des romans pour la jeunesse. Ses romans mêlent aventure, enquête et précision historique. On sent tout le travail de documentation qu’il y a derrière chaque livre. Le vocabulaire fait toujours parfaitement référence à l’époque décrite, il est riche et en même temps assez accessible pour tous.. La plupart de ses œuvres sont des romans historiques.

Petite particularité : Odile Weulersse écrit ses romans historiques en utilisant le temps du présent ! Une manière supplémentaire pour mieux s’immerger dans le récit.

Les autres fictions historiques de Odile Weulersse :

  • Le Druide étourdi (2006)
  • Le Chien du roi Arthur (1994)
  • L’Aigle de Mexico (1992)

odile-weulersse

Mathilde  5e4

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