INCONNU À CETTE ADRESSE

Posté par rabelaisblog le 8 décembre 2013

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Ce livre raconte l’histoire de deux amis? Max Eisenstein, un juif Américain et Martin Schulse, un Allemand qui deviendra nazi au fur et à mesure du roman. Leur amitié naît en Amérique où ils dirigent ensemble une galerie d’art. Martin retourne en Allemagne et échange régulièrement avec son ami Max, resté à San Francisco. Martin connaît la montée du nazisme et finit par adhérer à cette odieuse idéologie qui considère les Juifs comme une « race inférieure » et organise leur extermination. Il souhaite que son ami cesse de lui envoyer des courriers qui peuvent se révéler dangereux dans la période hitlerienne.  Il refuse même de sauver la soeur de Max : Griselle. Max décide de se venger en continuant leur correspondance ce qui entraînera la perte de Martin.

Si mon livre était un métier, ce serait galeriste. C’est le métier des deux amis qui tenaient ensemble une galerie d’art à San Francisco avant le départ de Martin pour l’Allemagne.

« Néanmoins, avant de partir, en vue de l’exposition conjointe qui aura lieu en mai, ou avant, tu dois fournir à la Ligue des jeunes peintres Allemands les reproductions suivantes: Picasso, 17 par 81, en rouge; Van Gogh, 5 par 42, en blanc; »

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La nuit étoilée
de Vincent Van Gogh

Si mon livre était un animal, ce serait la hyène. La hyène pousse un cri odieux quand elle découvre une proie. Dans ce livre tout est horrible comme ce cri : la période dans laquelle il se situe, le nazisme, l’amitié brisée entre les principaux personnages du livre Max et Martin et la mort de Griselle, soeur de Max et juive pourchassée par les sections d’assaut nazies et lâchement abandonnée à son sort par Martin. 

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   Si mon livre était un aliment, ce serait le fruit… de la vengeance. Après que Martin ait refusé d’aider la sœur de Max, Griselle, qui perdra la vie assassinée par les nazis et bien que son ami lui ait demandé d’interrompre leur correspondance, devenue dangereuse pour lui, Max continue d’envoyer des lettres. Il sait que ses lettres seront lues par les services secrets et compromettront Martin. On peut donc supposer que Martin est tué par les nazis, en raison de son échange de courriers avec un juif. La mort de Martin est exprimée par un renvoi de son courrier à Max avec le tampon « Inconnu à cette adresse ». 

  »C’était stupide de sa part d’être venue en Allemagne. Pauvre petite Griselle…
Je partage ta peine mais, comme tu vois, je ne pouvais pas l’aider. »

Cette phrase montre bien que Martin a abandonné Griselle lorsqu’elle était en danger. 

Si mon livre était un lieu, ce serait un parc que l’on ne parvient pas à traverser. Ce parc serait en Allemagne.
C’est là que  Griselle  va trouver la mort.

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Si mon livre était un objet, ce serait une lettre car c’est le moyen de communication entre Martin et Max.

Cet échange de lettres s’effectue du 12 Novembre 1932 au 18 Mars 1934. Au départ l’auteur cherche à montrer l’amitié entre les deux hommes puis nous sentons au fil du roman l’éloignement qui s’installe puis la rancoeur et la vengeance.

Ce choix narratif, cet échange de lettres nous rapproche des deux amis et nous fait nous mettre à leur place.

Si mon livre était un sentiment, ce serait la trahison. C’est ce que Max a subi de la part de Martin lorsqu’il s’est fait lâchement abandonner par son ami après s’être fait traiter de « race à part ».  

  » Nous ne sommes plus en sympathie, tu devrais t’en rendre compte. »
Cette phrase illustre le début de la trahison de Martin envers Max.

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Si mon livre était une œuvre d’art, ce serait le reniement de Saint-Pierre. Cette peinture de Jean Cocteau, qui orne les murs de la chapelle Saint-Pierre de Villefranche sur Mer, représente une période de la vie du Christ: le reniement de Saint-Pierre. Jésus avait choisi Pierre comme le plus proche de ses apôtres et un lien fort d’amitié existait entre eux. Tout comme Martin, Pierre finira par renier son ami sous le joug des Romains par peur d’être arrêté, torturé et condamné.


Mon livre en trois mots.

Amitié : Ce livre c’est l’histoire d’une amitié brisée. Cette amitié est détruite par des idées qui sont en conflit et un climat de société malsain en cette période d’avant guerre. Des gens qui s’apprécient arrivent malgré tout à se détester et ne plus vouloir se connaître. L’amitié est importante mais elle est fragile. C’est ce que montre ce livre.

Racisme : Ces amis sont différents, l’un est juif et l’autre non. La montée du nazisme convainc Martin de se détacher de son ami à cause de sa religion. A une autre époque ce ne serait peut-être pas arrivé mais en Allemagne dans les années 30 ce n’était pas facile de ne pas se faire endoctriner.

Communication: Les deux personnages communiquent par lettres car Max habite aux Etats-Unis d’Amérique et Martin en Allemagne. Leur communication s’effectue aussi par l’argent que l’Américain verse à l’Allemand comme revenus de leur galerie d’art. Au début, la communication est le lien qui entretien l’amitié des deux hommes mais par la suite Max s’en sert comme « arme » contre Martin.

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   L’auteur de ce livre,  Kathrine Kressman Taylor, est née en 1903 dans une famille Américaine d’origine Allemande. Elle estdécédée en 1997. Elle a fait des études de lettres et de journalisme. Elle a été journaliste à San Francisco puis dans les années 1920 rédactrice dans la publicité. Elle a écrit ce livre en 1938 et fut la première femme à obtenir le titre de professeur à l’université de Gettysburg, en Pennsylvanie.

 

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Jean Cocteau, né le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffitte, est mort le 11 octobre 1963 à Milly-la-Forêt. Poète, graphiste, dessinateur, dramaturge, il a réalisé le film La Belle et la Bête. Il est l’auteur de la fresque :  »le reniement de Saint-Pierre ».

 

 Le nouveau titre ?

Si je devais donner un nouveau titre à ce livre que j’ai aimé et conseille aux autres de lire, ce serait : 

Rupture des communications

« Inconnu à cette adresse » a été adapté notamment au théâtre en 2012 par Delphine De Malherbe.

Voici la bande annonce de cette pièce.

Image de prévisualisation YouTube

Voici ma lecture d’un extrait de « Inconnu à cette adresse »

Esteban 4°7


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LETTRES DE L’INTERIEUR

Posté par rabelaisblog le 7 décembre 2013

                       lettre de l'intérieur                                                                 

                                                Si mon livre était …
              

Un objet ? Une cage

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Cette cage représente la cellule de prison de Tracey car Tracey est enfermée à Garrett et ne peut en sortir. Au cours d’ échanges épistolaires avec Mandy avec qui elle correspond grâce à une annonce déposée dans un journal, elle décrit les conditions de détention, le quotidien en prison et ce qu’elle ressent. Elle éprouve l’envie de fuir et elle ressent de la rage. A la fin du livre, elle ne peut se procurer des nouvelles de son amie, Mandy car elle ne reçoit plus de lettres de Mandy et en étant enfermée, coupée du monde, elle perd le seul contact qu’elle avait avec l’extérieur. Sa correspondance avec Mandy était sa seule raison de vivre…

« Mandy, ne me sers plus tes foutaises comme quoi la taule est intéressante.[...] Cet endroit est un trou. Qui t’aspire, qui te bouffe, plus que tout ce que j’aurais imaginé, et c’est dur de garder mon calme quand tu m’écris, en gros, que ça a l’air chouette. »

 » C’est marrant, je me donne beaucoup de mal pour ne pas me plaindre de ce trou quand je t’écris. Je ne veux pas que tu saches à quel point c’est moche. »;

 » Je ne veux pas être ici. J’ai envie d’être dans la rue. »

« Le plus pénible c’est de ne pas savoir. En étant ici, je suis complètement coupée du monde. Pas moyen de me renseigner pour savoir si tu vas bien. »…  

Elle décrit la prison avec rage et haine. Elle se plaint des conditions de détention difficiles . Elle veut sa liberté

Un lieu ?

Une forêt...

 dans LECTURES CURSIVES     Fotolia_9380462_M dans LETTRES

Si mon livre était un lieu, ce serait une forêt. En effet, cette étendue boisée très dense crée généralement un effet de pénombre surnaturelle: la densité d’arbres donne une obscurité assez étrange. Cependant, cette pénombre est traversée par quelques rayons de soleil ou par la lumière de la lune qui parviennent à y pénétrer.

Dans le récit, les lettres de Mandy éclairent la vie de Tracey comme les rayons de lumière qui pénètrent dans la forêt.

Cet échange qu’elle entretient avec Mandy lui permet de rester en vie.

Au début du livre :  » Tu ne comprends pas? Pourquoi j’ai mis l’annonce? Je voulais savoir à quoi ressemblait la vraie vie. Je voulais savoir ce que font les gens normaux . C’est la raison qui faisait que j’aimais tes lettres. »; « Ici c’est un trou et je suis la plus belle salope qui s’y trouve. Si seulement tu savais. Tu es la seule personne avec qui je sois… Je ne trouve pas le mot… avec qui je sois douce. Simplement parce que tu n’es pas là. Si tu y étais, tu me verrais telle que je suis, et si tu ne me voyais pas tu entendrais parler de moi.[...] Je suis enterrée ici, et tout ce qui compte pour moi c’est d’être la terreur du bloc. Ce que je suis. Et j’adore. Et va te faire foutre. »

Ces citations montrent qu’ au début, Tracey a un comportement agressif au sein de la prison, elle ne respecte ni le personnel ni les autres personnes en détention: elle les insulte et les agresse. 

 –> « Tu sais, Manna, je vais essayer de changer. Merde, j’ai déjà beaucoup changé, je crois. Mais je vais me sortir du quartier haute sécurité. Quand je quitterai Macquarie tu seras fière de me connaître. Je serai la première femme pape. [...] Mais je vais y arriver Manna, parole. » 

Alors que ces citations montrent que Tracey a changé et qu’elle veut aller de l’avant: prendre un nouveau départ. Elle dit qu’elle va devenir une bonne personne. Ce qui amène à conclure que ces échanges vont aider Tracey à changer et à améliorer son comportement. Cette correspondance a un pourvoir sur la vie de Tracey. Elle lui apporte de la lumière car elle s’attache à Mandy et celle-ci va être d’une grande importance à ses yeux : sa seule raison de vivre. Mandy  a ouvert son coeur à Tracey.

Ces lettres apportent de la lumière dans la vie de Tracey

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Une œuvre d’art ?

La ronde des prisonniers de Vincent Van Gogh…

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Si mon livre était une œuvre d’art, ce serait le tableau La ronde des prisonniers de Van Gogh. Cette œuvre décrit parfaitement les conditions de vie de Tracey. Elle représente des prisonniers tournant en rond dans une cour de prison. Les murs de briques aux rares fenêtres créent un espace clos. On ne voit même pas le ciel. Cette cour est étroite et les personnes sont écrasées car elles sont vus en plongée. Cela donne un effet d’isolement. On peut aussi remarquer que les rayons du soleil se reflètent sur le mur de briques comme la lumière qu’apporte Mandy dans la vie de Tracey par ses lettres.

       Une couleur ? Le noir 

P_P1_132Si mon livre était une couleur, ce serait le noir qui nous fait penser à la peur, l’angoisse, l’inconnu, la mort, le vide et la perte. J’ai choisi cette couleur car elle ressemble à la vie menée par les deux jeunes filles qui s’écrivent, Mandy et Tracey. Entre la violence, la peur et les émotions éprouvées par les mineurs incarcérés (dans le cas de Tracey), les deux correspondantes ont des vies très difficiles…

« Mais  Steve est un mec violent.[...] Il m’a battue quelque fois. »; « Pour ma bonne action, j’ai reçu deux coups dans la figure, dans la poitrine, tout le matos informatique a volé à travers la pièce, et Steve a rapté toutes les disquettes pour que je ne puisse plus me servir de l’ordinateur. Plus une menace : »Essaie de me cafter, salope, et je te réglerai ton compte au bahut. »

« Tu as entendu parler de Garrett? Si tu connais pas je t’explique. C’est un centre de détention Haute Sécurité, où on t’enferme si tu as fait beaucoup de mal, et si tu es pire que très nuisible on te met au Bloc A. C’est là que je suis. »

«  Je sais aujourd’hui que mon père était ce qu’on appelle violent.[...] Quelques fois il se mettait en colère et il nous battait [...]« ; « Cette lettre n’est pas encore finie Manna. Je viens de me réveiller sur le pire des rêves : des lames de couteau, des balles, du sang, et des silhouettes dans le noir. »; « Manna, pardon, mais je ne m’en sors pas très bien. »; « Cet endroit est un trou. Qui t’aspire, qui te bouffe, plus que tout ce que j’aurais imaginé. »

L’auteur nous fait comprendre que la violence a un grave impact sur les personnes qui la subissent. Elle porte atteinte au moral et au physique. Et oui, c’est aussi une destruction psychologique. Cela a une influence sur le comportement  et ça entraine des traumatismes et des conséquences à long terme.  Ces deux correspondantes ont été victimes de la violence. En effet,  Mandy subit en silence la violence de son frère. Personne n’est au courant, elle n’a pas le droit d’en parler. Seul Tracey le sait et elle fait preuve d’une certaine compréhension, c’est le vécu de la violence qui les rapproche. 

 

Le Saviez vous ?

Vincent Van Gogh né le 30 mars 1853 et mort le 20 juillet 1890, est un peintre et dessinateur néerlandais . Ses œuvres sont pleines de naturalisme. Au début du XXI ème siècle, c’est l’un des peintres les plus connus au monde. Il a réalisé la ronde des prisonniers en 1890 d’après une gravure de Gustave Doré.

Pour plus d’infos :  

http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Vincent_Van_Gogh/148249 

http://www.vggallery.com/international/french/

 

                            Mon livre en 3 mots…

 

Amitié En effet, au fil des lettres qu’elles s’envoient, Mandy et Tracey nouent un lien d’amitié très fort ! La franchise et la sincérité deviennent réciproques lorsque Tracey avoue être en prison pour mineurs, au milieu du livre . C’est à partir de là que l’amitié devient plus profonde: une réelle confiance s’installe! Elles évoluent au contact l’une de l’autre. Leur relation épistolaire est d’une rare intensité! C’est très émouvant ! 

« Je ne veux pas te perdre Mandy – tu es ma copine [...] mais en fait, Mandy, je n’ai plus envie de te raconter des salades, je veux  que les choses soient claires entre nous. »; « J’t'aime tant, Tracey » 

Ces deux correspondantes se font des confidences qui évoquent la violence qu’elles subissent ou qu’elles ont subie. Ce sont ces confidences qui vont engendrer leur amitié. Elles se rapprochent en se confiant l’une à l’autre  (en se racontant leurs problèmes).  

Violent: Steve, le frère de Mandy est extrêmement violent et il possède tout une collection d’armes ! L’auteur ne nous dévoile pas la fin du livre mais nous pouvons imaginer que son frère lui a fait du mal … La violence est aussi évoquée lors des passages où Tracey raconte que son père battait sa mère ainsi que ses enfants. Un peu plus tard , elle nous apprend qu’elle avait découvert que son père avait fait quelque chose d’atroce…

Du côté de Mandy : « Mais  Steve est un mec violent.[...] Il m’a battue quelque fois.[...] Il m’a tordu les doigts en arrière, tordu le bras dans le dos, mise à genoux, donné des coups de pied entre les jambes, toutes sortes de trucs.[...] J’ai tellement peur quand je sais qu’on va se retrouver tous les deux seuls à la maison. »; « Il faut que je te dise que Steve est devenu tellement bizarre que même Maman et Papa se retrouvent au pied du mur, bien obligés de regarder les choses en face. [...]Il passe la majeure partie de son temps dans sa chambre à lire des revues sur les armes[...]. Ce qui me fait vraiment peur, c’est qu’il a le 22 et un fusil de chasse que Grand-père lui a laissés. »

Et de Tracey : «  Je sais aujourd’hui que mon père était ce qu’on appelle violent.[...] Quelques fois il se mettait en colère et il nous battait, on avait peur et on essayait de se tenir loin, et on marchait sans bruit et on parlait doucement. »

Le vécu de la violence avec leurs proches les a rapprochées. Car elles se comprennent et se confient de plus en plus. Ça permet d’installer la confiance dans leur relation. La violence est un peu leur seul sujet commun et il permet à cette relation d’exister.

Dramatique : La fin est bouleversante : on doit imaginer ce qui est arrivé à Mandy pour qu’elle ne réponde plus . Les passages décrivant la violence et l’agressivité du frère de Mandy ou du père de Tracey sont durs. Et enfin c’est un échange épistolaire émouvant et dramatique !

Au début  lorsque Tracey avoue être en prison à Mandy, on sent que Tracey, forme une carapace pour se protéger : elle est froide et distante avec sa correspondante, Mandy. Ce comportement s’explique par la peur de s’attacher plus à Mandy et qu’une fois vraiment amie, elle ne lui réponde plus. Tracey cache plutôt ses sentiments : elle ne parle pas très bien à Mandy et ne lui apporte pas beaucoup d’affection, mais à la fin on découvre une fille très sensible et très attachée à sa correspondante qui ne l’a jamais jugée et qui l’encourageait à aller de l’avant. C’est ça qui m’a émue dans ce livre. Cette rare sensibilité qu’exprime Tracey lorsqu’elle se confie à son amie Mandy et lui parle de son dur passé. Mandy, elle, est très ouverte et ne juge pas son amie malgré ses erreurs, cependant elle n’a pas non plus une vie facile. Elle s’avère être très sympathique et sincère car elle se confie dès le début du récit et se montre toujours de bonne humeur et compréhensive malgré sa dure vie. Elle est également  très attachée à son amie . C’est ce qui m’a beaucoup plu dans ce livre ! 

« Chère Manna, trois semaines sans aucune lettre de toi. »; « Manna, pardon, mais je ne m’en sors pas très bien.[...] Je suis à l’infirmerie depuis un bout de temps maintenant, peut être deux ou trois semaines. Je ne fais pas grand-chose, je ne dis pas grand-chose. »…

 

 Si je devais donner un nouveau titre et une nouvelle couverture à ce livre

 cela donnerait ça :

              livre-portrait-chinois-21-222x300                                 

 J’ai beaucoup aimé ce livre car on y  découvre une amitié touchante et une sensibilité qui se reflètent dans les personnages que sont Mandy et Tracey. Cependant la violence est beaucoup évoquée ce qui pourrait toucher des personnes  sensibles. Moi, j’ai trouvé ça assez sinistre et dur, quand même. Je recommande ce livre aux personnes qui ont envie de découvrir l’histoire de deux jeunes filles dont l’une est incarcérée, et qui deviennent amie grâce à l’écriture . Leurs échanges seront riches en confidence, en disputes , en passages difficiles  et en suspense…  

Ce livre a été joué au théâtre par La Part Des Anges :

Image de prévisualisation YouTube

http://www.part-des-anges.com/wp-content/uploads/2012/03/LETTRES_dossier.pdf

Lecture offerte

 http://www.dailymotion.com/video/x184tij

 

 Emma 4°7

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LES CRYPTIDES tome 1

Posté par rabelaisblog le 6 juin 2013

LES CRYPTIDES  tome 1  dans LECTURES CURSIVES titre-cryptides2 tire-suite-21 dans SAINT-MAUR EN POCHE

                                                                                                                                          les-cryptides-tome-1-a-la-poursuite-du-kraken-de-moix-933796924_ML

 

 Un titre de la sélection Saint-Maur en Poche 2013

J’ai lu les Cryptides d’Alexandre Moix et je l’ai apprécié pour plusieurs raisons. Pour mettre en valeur ce livre, j’ai voulu rendre compte de cette histoire sous la forme d’un portrait chinois. Pour ce qui est de mon point de vue, je recommande ce livre aux amateurs(trices) de romans de science-fiction et d’aventures, il est assez facile à lire. On peut s’identifier facilement aux personnages, sachant que ce sont des adolescents qui mènent l’enquête, à chaque fois, on a envie de tourner la page pour découvrir la suite, et on s’accroche jusqu’à la fin. En lisant les premiers chapitres des Cryptides, j’ai pensé que l’auteur s’était inspiré du Club des cinq (un autre livre que j’ai lu quand j’étais plus jeune) car il y a des similitudes entre les 2 livres au niveau des personnages : avec toujours 4 jeunes et un animal de compagnie. Mais, au fil des pages se trouvent aussi d’autres mystères que vous allez découvrir en lisant cet article mais aussi bien sûr ce livre. ♥   

Ce livre est le premier tome d’une série de 4. C’est un roman d’aventures (assez proche d’un thriller scientifique) « Les cryptides », ayant pour thème la cryptozoologie. La saga a été écrite par l’écrivain, journaliste et réalisateur Alexandre Moix (né en 1972). Ce roman raconte l’histoire de 4 adolescents Adèle (17 ans), Béa (14 ans), Boris (14 ans) et Tom (9 ans) avec Nono leur petit suricate de 3 ans, surdoué, qui vont passer leurs vacances d’hiver en Norvège, dans un manoir, chez leur grand-père. Ce dernier, est scientifique et fondateur de la cryptozoologie, la science des « cryptides », ces créatures énigmatiques monstrueuses, dont l’existence et les origines restent inconnues. Au même moment, un chalutier fait naufrage en Bretagne et quelques jours plus tard c’est un pétrolier qui va faire naufrage en Norvège dans des circonstances inconnues. Enfin, bref, ces 4 jeunes vont faire de drôles de découvertes et vivre des aventures parfois dangereuses qui les conduira, sur les traces d’une créature monstrueuse : le Kraken….                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

Une couleur? Le bleu…..

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Si mon livre était une couleur, ce serait le bleu. Tout d’abord, le bleu est la couleur qui représente le ciel mais aussi la mer. Le Kraken, le monstre légendaire en question dans ce livre, est un monstre marin de la catégorie des Cryptides, issu d’une légende scandinave, découvert par le Dr. Abelmans, qui veut démontrer son existence ainsi que les 4 jeunes . Grâce à certaines des sources documentaires du Dr. Abelmans, ses messages et appels, les enfants ont pu découvrir que c’était le Kraken qui était à l’origine des naufrages. Le bleu est une couleur froide qui pourrait représenter le climat polaire du lieu où se passe la majeure partie de l’histoire, la Norvège, ainsi que les autres pays comme l’Irlande, l’Allemagne,et la Bretagne (à Plouarec). 

« Après plus de cinq heures d’un trajet long et éprouvant, le bus traversa un pont suspendu au-dessus de l’océan, reliant la petite ville de Tromso au continent….La ville, située sur une île au bout du pont, déroulait sa langue de lumières sur la mer. Chaque maison était un point de couleur qui scintillait dans les ténèbres. Derrière, sur le continent, les collines enneigés du fjord éclairaient le ciel d’une blancheur pâle….Dehors, la température atteignait les -15°C. On sentait l’influence du cercle polaire tout proche. Les enfants frissonnèrent. »

« Le lendemain matin, Plouarec se réveilla sous la neige. Cela faisait des années que ça n’était pas arrivé. Le vent avait cessé. Le ciel était bas. Gris. Engourdi. Dans le silence du port, de gros flocons dansaient serrées les uns contre les autres…. Un épais drap blanc recouvrait le petit village… Fourbue, la mer s’était retirée, laissant échouer les bateaux couverts de neige. La température avait brutalement chuté pendant la nuit. Un froid polaire obligeait les habitants à rester calfeutrés chez eux. »

                                         Un lieu? Un labyrinthe…….

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Si mon livre était un lieu, je le comparerais à un labyrinthe. Dés que les enfants arrivent chez leur grand-père, à Sløttsund, en Norvège, il se retrouvent dans un grand manoir, où se cachent aussi de nombreuses histoires étranges et des pièces secrètes. C’est dans l’une d’elle que le Dr. Abelmans travaille à ses recherches en tant que cryptozoologue. Presque toutes les nuits, pendant que leur grand-père, Bob et Ophélie la cuisinière dorment ; Tom, Boris, Béa et Adèle prennent le risque de s’y rendre en cachette dans sa pièce secrète pour trouver d’autres recherches et documents sur l’origine de ces naufrages marins et surtout découvrir un  monstre issu de la légende scandinave : le Kraken. Plus les nuits passent, plus ils trouvent de nouvelles informations parfois surprenantes et ils planifient des voyages à l’étranger. Par exemple ils partent en Allemagne pour découvrir une bibliothèque, et découvrent des choses sur le savant « Pontoppidan » et l’enquête progresse de plus en plus. Il leur arrive parfois de tomber dans des pièges comme quand ils  arrivent en Irlande où ils rencontrent un descendant de Pontoppidan. Mais le jour suivant, il meurt, parfois lorsqu’ils demandent des renseignements à certaines personnes, ces dernières ne savent pas la réponse ou ne les écoutent pas ou sont exclus.

Pour se rendre dans la pièce secrète, ils sont obligés d’utiliser des techniques très rusées, car la pièce est censé être inaccessible.

                                        

                                         Un animal? Un suricate…….

Si mon livre était un animal, ce serait un suricate. Dans la brigade des 4 petits aventuriers, se trouve aussi un animal de compagnie, un petit suricate, que sa maîtresse, Béa, affectionne beaucoup. Mais l’auteur insiste sur le fait que ce petit suricate est aussi surdoué et capable de presque tout: il alerte à la moindre des choses suspectes par des gestes et des mimes, il peut à la fois servir de compagnon, de petit guide pour Béa, Tom, Boris et Adèle et il est très doué aux échecs et aux dames. De plus, un jour, alors qu’ils sont en voyage en Bretagne, avec Bob qui sert d’assistant au Dr. Abelmans (car il est très âgé), un soir où Bob a été enlevé et ligoté par un groupe d’hommes dans une forêt,  le suricate l’ayant aperçu réussit à  le sauver. Mais parfois cet animal fait aussi l’objet de problèmes au sein du groupe. Boris pense que cet animal ne sert à rien, à part courir dans tous les sens. Quant à Béa elle veut absolument le garder, même quand ce ne sera pas possible, sous peine qu’elle refuse de partir à l’aventure avec les 4 autres. L’aînée est toujours obligée de la convaincre. Une fois dans le manoir, ce suricate a pu donner du fil à retordre aux  4 enfants. Il disparaît et les 4 enfants doivent passer une nuit à le trouver sans que personne ne les voie. Finalement, ils réussissent à le retrouver, caché dans la bibliothèque de la pièce secrète du Dr. Abelmans.

Au final, c’est grâce à ce suricate que les enfants ont découvert la fameuse crypte où le Dr. Abelmans travaillait  sur les cryptides. Comme les suricates, les 4 enfants sont toujours unis pour concerter, mais aussi divisés en 2 groupes pour éviter les conflits, mais on ne laisse personne de côté. Les suricates vivent toujours en groupe unis, en dehors de ce groupe, lorsque les suricates s’isolent, ils sont exposés à une mort quasi certaine. De même, pour les 4 aventuriers en lice, s’ils ne sont pas soudés et réunis, qu’une personne sorte du groupe et ne participe pas à l’action, l’aventure n’aura pas lieu, l’enquête ne pourra pas avancer.

« Nono n’était pas un suricate comme les autres. Sauvé d’une d’une inondation en Namibie qui avait détruit tout son clan, alors qu’il n’était qu’un bébé, le fragile animal avait été récupéré puis domestiqué par le Dr. Abelmans, le grand père des quatre enfants. Au grand étonnement de ce dernier, les capacité intellectuelles et psychomotrices du jeune mammifère s’avèrent hors du commun et dépassaient de loin celles de son espèce…..Depuis lors, Nono et les enfants étaient devenus inséparables. Ils formaient tous les cinq une tribu que le suricate protégeait avec dévotion et servait avec fidélité. N’importe quel enfant au monde aurait rêvé de posséder un animal aussi extraordinaire.. Sa splendide fourrure gris fauve, douce comme du duvet d’oie, en faisant un e peluche idéale pour la nuit. Ça avait d’ailleurs été source de disputes quasi quotidiennes pour savoir qui de Béa, de Boris ou de Tom dormirait avant que la question soit définitivement tranchée…Filou, joueur, facétieux il était d’une énergie, d’une patience et d’une gentillesse incroyables. »

Un état d’esprit ? L’esprit d’équipe……..

Si mon livre était un état d’esprit, ce serait bien l’esprit d’équipe. En effet, l’auteur veut nous montrer combien l’esprit d’équipe est un point essentiel pour Adèle, Boris, Béa et Tom, dans cette histoire. Car pour que les aventures continuent et que les recherches progressent, ces 4 personnages doivent rester unis, soudés, il ne faut laisser personne de coté. Or, le fait d’être unis n’a pas été évident pour tous les 4. Boris et Béa, les jumeaux ne s’entendent pas du tout et ils leur est arrivé parfois de se battre, jusqu’à ce que l’aînée Adèle intervienne. Quant à Tom, qui parait plus sage que les autres, il passe tout son temps à s’isoler et à s’enfermer à lire des livres de savants. Même difficulté pour Adèle, bien qu’elle soit l’aînée des 4 pour commander l’équipe et s’intégrer. Quant à cette dernière, elle s’est un jour isolée en pleurant, victime d’un chagrin d’amour, car sa rencontre avec Arno, le jeune serveur du bar et neveu du commandant Galard, a été pour elle, un moment inoubliable, ils sont tous les 2 très amoureux. De plus, ils ont un point commun : Tous les 2 ont perdu leur parents. Le soir en rentrant chez elle, elle s’ absente lors du dîner, jusqu’à ce qu’Ophélie, la désagréable cuisinière de la maison, vienne la chercher mais aussi pour la consoler. C’est l’esprit d’équipe qui a pu  réunir les 4 personnages, et faire progresser l’enquête, chacun participe. Il faut savoir que ces 4 enfants ont des talents hors-normes: Boris est un excellent informaticien capable même de pirater des dossiers confidentiels, Béa est une grande falsificatrice, capable même de faire de faux papiers, des relevés d’empreintes de manière pointilleuse. Tom passe toute la nuit à fouiller des informations et à piquer des dossiers susceptibles d’être intéressants pour la recherche et quant à Adèle, fière de ses 17 ans, elle fait l’interprète, elle sait parler plusieurs langues: l’allemand, l’anglais, le norvégien, et comprend le français, elle fait toutes les démarches administratives. À ce point là, l’auteur veut montrer l’intérêt de l’esprit d’équipe, si on sait s’unir en mobilisant, en regroupant les différents talents et savoirs que possèdent chaque membre de l’équipe, ce qui va ainsi donner de l’intérêt à cette équipe, et éventuellement lui permettre d’effectuer un travail collectif dans de meilleurs conditions en ne cessant de progresser.  

                                         

                     Un tableau? Tempête de neige en mer de Joseph William Turner …..

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J’ai choisi le tableau Tempête de neige en mer de William Turner pour décrire ce livre. Ce tableau montre un navire qui va faire naufrage à cause d’une gigantesque tempête de neige dont le vent n’est pas très visible. Je pense que ce tableau montre la violence de ce monstre qu’est bel et bien le Kraken, dont les origines ne sont pas très bien connues. Ce monstre est gigantesque, pas très reconnaissable et dévastateur comme une tempête, il est capable de tout jusqu’à même renverser des navires. Personne n’a su le capturer et le tuer, et son existence n’est qu’une simple légende, selon les populations. C’est pourquoi le Dr. Abelmans veut démontrer son existence, même si les habitants et les médias n’ont plus confiance en lui, qu’ils l’accusent de trahison. Mais avant de découvrir ce monstre, tout le monde pensait qu’ une simple tempête était  à l’origine des naufrages.

« Yan Galard, le capitaine, avait la réputation d’un bourlingueur…. Des intempéries, il en avait connu ! Des tempêtes, il en avait traversé par dizaines. Des orages par centaines. Il avait affronté les vents les vents les plus violents, résisté aux vagues les plus terrifiantes. Plusieurs fois perdu dans des brouillards dont on ne revient jamais, il avait su chaque fois éviter le naufrage….Brouillard, grésil, gros grain ou coup de tabac, il prévoyait tout. »

« La tempête faisait rage. Le vent projetait contre les fenêtres une pluie plus violente encore. Son vacarme infernal soulignait de manière cruelle le drame qui venait de se jouer . Quelque part en pleine mer, le capitaine Yan et son équipage avaient fait naufrage. …

-…la seule tempête que mon oncle n’avait pas prévue…., marmonna Arno, triste et pensif »

  Le saviez-vous ?

Joseph Mallord William Turner fut un peintre anglais né le 23 avril 1775 à Londres et mort le 19 décembre 1851 à Chelsea. Il a réalisé plusieurs paysages différents et aussi des aquarelles. Il effectuait de nombreux voyages en été. C’est l’ un des plus grands peintres de paysages de l’école anglaise, il était très passionné de peinture depuis son enfance.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

Les cryptides

Les cryptides sont des animaux énigmatiques, mystérieux ou encore non identifiés que la science officielle réfute. Des bêtes encore jamais vues à ce jour ou des monstres que l’on croyait imaginaires ou légendaires mais qui appartiennent à la réalité. Parmi les cryptides, il y a le monstre du Loch Ness, le Yéti, le Kraken, le Grand serpent ou d’autres moins connus mais plus difficiles à lire et tout aussi terrifiants comme le Chupacabras (le vampire de Porto-Rico), le serpent du Congo, la bête de Bodmin Moor ou le Mothman., L’Olghoï-Khorkhoï……..   

                                                                                        

                                                              En 3 mots, ce livre est…

-Passionnant…. Ce livre est passionnant, car il reflète l’histoire de 4 adolescents, qui passent de simples vacances de noël, en Norvège, alors qu’en réalité, tous les 4 vont parcourir des aventures incroyables en faisant des découvertes parfois surprenantes, remplies de surprises et de suspense.

-Nocturne…. Je dirais que ce livre à l’air nocturne. Car la majeure partie du temps, dans l’histoire, c’est dans la nuit que les enfants se retrouvent, se concertent, et partent en cachette dans bibliothèque secrète de leur grand-père, et trouvent de nouvelles informations, sans parler de la nuit Norvégienne qui est très longue par rapport à la nuit française.

-Effrayant…. Ce livre peut être aussi effrayant, tout simplement avec les histoires de monstres légendaires qui sont à l’origine de plusieurs naufrages de navires pétroliers et de disparitions de commandants (selon le Dr. Abelmans). Ces histoires, sont tellement impressionnantes, qu’elles sont médiatisées et font même la une de plusieurs journaux télévisées et de quotidiens norvégiens.

Mais la fin de ce livre est tout simplement…..

… Étrange

 Tant de questions sans réponses…. Incroyables et inimaginables, c’est en relisant ce livre, que j’ai découvert ceci. J’ai remarqué qu’il faut être très attentif car les vraies réponses se cachent dans le livre, le but de l’auteur est peut-être qu’on lise le livre en entier, sans décrocher. C’est souvent dans les passages les moins passionnants qu’on peut trouver de précieuses réponses, mais on est tellement plongé dans l’action qu’on a parfois tendance à passer à côté de la plaque. A la fin on se sent pris au piège, par l’envie de lire le tome suivant pour découvrir la vérité toute entière, alors qu’elle est cachée dans le livre.

Je vous recommande également le 2ème tome de la saga le livre (ci-dessous) que vous allez découvrir grâce à l’interview de l’auteur (Alexandre Moix) faite par le site de littérature destiné à la jeunesse   » Les Histoires sans fin » qui cache aussi un autre mystère…..  Mais les réponses se cachent-elles vraiment dans ce tome suivant?

                                                                                       CRIPTIDES2                                                                                                                                                                                                                                                                     http://www.dailymotion.com/video/x9nmdv                                                                                             

                                                                   

      Si mon livre devait avoir un nouveau titre, Je choisirais……

                                                                                                                                           nouvelle-couverture-cryptides                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

      Si je devais poser 5 questions à l’auteur, ce seraient:  

1) De quoi vous êtes-vous inspiré pour écrire Les Cryptides?

2) étiez-vous passionné par les créatures légendaires?  

3) Est-ce que Adèle, Béa et les garçons vont découvrir le mystérieux animal de l’aquarium au cours des autres tomes?

4) Allez-vous continuer d’écrire d’autres tomes sur les cryptides?

             5) Et la question tant attendue de tous: Nono est-il aussi un cryptide?  (vu ses capacités)      

Tharsiny 3°4*

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LA RIVIÈRE À L’ENVERS La rivière à l’envers

Posté par rabelaisblog le 6 juin 2013

LA RIVIÈRE À L'ENVERS    La rivière à l’envers dans A ECOUTER la-riviere-a-l-envers,-tome-1---tomek-17894-250-400

  Extrait : 

1 Portrait chinois

397908-3331-47 dans LECTURES CURSIVESSi mon livre était un animal ce serait un oiseau, une passerine. Tomek, un jeune épicier voit un jour entrer dans sa boutique Hannah qui cherche de l’eau de la rivière Qjar. Cette eau doit guérir son oiseau, une passerine que Hannah a reçu de son père désormais décédé.

 

 

achille3

Si  mon livre était un personnage mythique ce serait Achille. Achille a été trempé dans de l’eau ce qui le rend immortel.

Dans La rivière à l’envers,  Tomek le héros part à la recherche de l’eau magique pour guérir l’oiseau de Hannah. Cette eau permet d’atteindre l’immortalité pour celui qui en boit.

 

 

 

 

Si  mon livre était une discipline athlétique ce serait le pentathlon. Le pentathlon est une discipline qui contient 5 épreuves sportives différentes. Ce sport nécessite une grande endurance et les épreuves sont longues. La quête de la rivière à l’envers fait traverser de nombreuses épreuves au héros dans des univers différents :

  • Dans la forêt de l’oubli, Tomek se fait attaquer par des ours géants, il doit rester immobile pour ne pas se faire entendre d’eux.
  • Dans le champ de fleurs, le parfum de la fleur nommée « voile » fait dormir. Pour annuler ce sortilège, Tomek doit entendre les mots qui réveillent.
  • Sur la mer, Tomek arrive sur l’ile « inexistante » d’où on ne revient jamais. Pour partir de l’île il doit trouver la solution d’une énigme.

 

Si  mon livre était une confiserie, ce serait du nougat. Icham est le grand-père adoptif de Tomek, il adore le nougat. Il est malade et Tomek aimerait bien le sauver avec l’eau magique.

 

 

le saint grâal          16257

Si mon livre était une légende, ce serait la quête du Saint Graal. Ces deux quêtes ont le même objectif, trouver l’immortalité, la jeunesse éternelle. Les héros traversent des épreuves pour atteindre leur but.

 

En trois adjectifs 

Courageux : Il faut du courage pour accomplir la mission que s’est fixé Tomek.

Fantastique  : Le livre comporte des éléments fantastiques comme les gnomes, la sorcière sur la balançoire….

Émouvant : : On se met à la place du héros, on ressent ce qu’il est en train de vivre, on partage avec lui cette aventure.

 

Ce livre m’a captivé, à chaque fin de chapitre j’avais envie de connaître le suivant, il m’a tenu en haleine. Chaque personnage a sa personnalité et je me suis attaché à eux. Je conseille ce livre.

Si vous voulez consulter la bibliographie de Jean-Claude Mourlevat cliquez ici.

 Ariel, 4°8

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INCONNU À CETTE ADRESSE

Posté par rabelaisblog le 24 janvier 2013

  Kressman Taylor

INCONNU À CETTE ADRESSE dans LECTURES CURSIVESROMAN PAR LETTRE

Année de parution : 1938

  livre de poche jeunesse contexte historique

sablier-sacha-b dans LECTURES CURSIVESSi mon livre était un objet ce serait un sablier car au début de l ‘histoire les deux hommes sont presque inséparables. Je fait allusion à cet objet car dans le sablier il y a deux zones , une haute et l ‘autre basse. Donc au début de l’histoire, les deux amis sont en l’occurrence dans la même zone de l ‘objet cela signifie qu ‘ils sont amis et donc qu ‘ils s ‘entendent bien (zone haute pour dire que l ‘amitié est forte) . Mais au fur et à mesure que le temps passe les deux amis commencent à se séparer (ils ne sont plus dans la même zone du sablier). J’ai voulu symboliser le détachement des deux amis au fur et a mesure de l’histoire:

. »Veux tu vraiment me coller le dos au mur et pointer une mitraillette sur moi ? Je t ‘en supplie cesse maintenant que tout n’est pas encore totalement perdu . Désormais c ‘est pour ma vie que je crains . Est ce bien toi qui commets cette horreur ? Toi que j ‘ai aimé comme un frère ».                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               chat-sacha-b-300x222


Si mon livre était un animal ce serait un chat car ce livre ou plutôt les personnages de ce livre montrent deux facettes différentes de leur personnalité, comme le chat : quand il veut,  il est gentil, comme  c’est le cas pour Martin avant la dictature d ‘Hitler puis il devient désagréable voire méchant envers les juifs (son ami Max est juif). C’est pareil pour le chat quand il est mécontent ou qu ‘il n ‘a pas tout ce qu ‘il veut, il le fait savoir et devient méchant et agressif


                          

prairie-sacha-b-300x195 Si mon livre était un paysage ce serait un paysage fleuri et joyeux symbole de l’amitié qui règne entre les deux amis, même si à la fin l’histoire ils se séparent mais quand même, cela montre une bonne facette de l’Humain car non seulement ils ne viennent pas du même pays donc ils n’ont ni les mêmes cultures ni les mêmeS points de vue intellectuels ce qui ne les empêche pas de travailler ensemble par correspondance :

« Merci de la promptitude avec laquelle tu m’as envoyé les comptes et les chèques . Mais ne te crois pas obligé de me commenter nos affaires avec un tel luxe de détails. Dieu du ciel Max il n ‘y a pas deux amitiés comme la nôtre « .

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

Si mon livre était une œuvre d’art il serait  » Before the shot «  un tableau peint en 1958 par l’Americain Norman Rockwell (1894 -1978) et qui évoque la création de nouveaux traitements contre certaines maladies . Ce tableau montre entre autre les progrès de la médecine . On peut voir un petit garçon chez le médecin en train de lire attentivement le mur (sur ce mur il y a les diplômes du médecin) ce qui montre que le patient effrayé à l’idée de se faire piquer, cherche une distraction ou la confirmation qu’il est dans de bonnes mains. D’une part ce tableau évoque la peur, mais en l’analysant on peut en déduire qu’il évoque aussi l ‘impatience pour le patient de se faire piquer et donc d’être guéri de sa maladie . Comme à la fin de l’histoire les deux amis devenus ennemis  attendent avec impatience et peur tout à la fois la réponse de l’autre correspondant. Je connais bien ce tableau et ses significations car nous l’avons étudié avec M . DELARUE en histoire – géo en début d ‘année.

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Si mon livre était un film il serait LES DENTS DE LA MER car ce livre évoque un peu la même chose à part une petite différence . Ils évoquent la dangerosité de la vie (petite différence = pour les DENTS DE LA MER ça évoque la dangerosité de la vie aquatique tandis que INCONNU A CETTE ADRESSE évoque la dangerosité de la vie terrestre). :

 » Elle devait être épuisé car elle n’a pas couru assez vite et les SA l’ont repérée. Je suis rentré, impuissant quelques minutes plus tard ses cris s’étaient tus. Le lendemain matin, j ‘ai fait transporter son corps au village pour l ‘enterrer. C ‘était stupide de sa part d’être venue en Allemagne. Pauvre petite Griselle … Je partage ta peine mais , comme tu vois je ne pouvais plus l’aider  » .

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En trois Trois adjectifs  ?

Triste : car c ‘est vraiment dommage de voir des peuples massacrés a cause de mauvais sentiments politiques ( mon avis mais peut-être que d ‘autre le partage ou non ) a l ‘égard des autres alors que l ‘on est censé vivre sur un même pied d ‘égalité

Emouvant : ce sont ces guerres et ces années qui ont été les plus dures a surmontés pour n ‘importe quel pays ou religions ou continents. Dans ce contexte c ‘est la dictature d ‘Hitler qui a saccagée indirectement une belle amitié. Emouvant car c ‘est une histoire vraie et ici elle est émouvante

Passionnant : car c ‘est une histoire vraie , mouvementée et intéressante mais aussi d ‘un point de vue historique passionnanteet une belle aventure.

Mon opinion sur ce livre :

Malgré que je l’aie aimé , ce livre a provoqué en moi une vive émotion . C’est peut être ce que l ‘auteur a voulu. C ‘est aussi touchant d’un point de vue historique car ce livre raconte des faits réels .

Ce livre a été adapté au cinéma en 1944 puis au théâtre. « Inconnu à cette adresse » passe encore au théâtre ; il y a quelques temps la pièce a été programmée au théâtre de Saint-Maur « 


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Un nouveau titre ?

 

sacha-lecture-cursive-blog


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 sacha B. 3 °4

 

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NICKEL BLUES

Posté par rabelaisblog le 18 janvier 2013

Nickel Blues

Auteur: Nadine Monfils
Année de parution
: Novembre 2011

Si mon livre était un objet, ce serait un bocal à poissons rouges car pendant tout le temps de l’histoire, Tony, un des personnages principaux, transporte la tête de sa mémé dans le bocal du poisson rouge qui rentre et qui sort par la bouche de la tête de la grand-mère.

NICKEL BLUES dans A ECOUTER

 

 

« A force d’entrer et de sortir par la bouche de la mémé, Bubulle avait fini par l’élargir… »

 

 dans LECTURES CURSIVES

 

 

 

Si mon livre était une œuvre d’art, ce serait Nature morte avec poisson rouge de Lichtenstein (Pop Art), car il me fait penser au poisson rouge de Tony que le narrateur le rend amusant par des remarques qui viennent ponctuer l’action.

 

 

Si mon livre était un paysage, ce serait une chambre complètement retournée car après
3 semaines de « Nouba »,
la maison ressemble à ça.

« Ralph distingua le décor… C’était l’apocalypse ! Venise engloutie, le déluge, Martine au pays de Mad Max ! »



Si mon livre était un animal, ce serait un serpent, car au cours de l’histoire les vies
des deux personnages principaux s’enveniment.

« Tony était maintenant à quelques pas du gars. Ralph vit le molosse,  ouvrit son sac et là, tout se passa très vite :
 il extirpa une bûche de son sac qu’il écrasa sur la tête de son frère. Tony s’écroula… »

 

 

Si mon livre avait un goût, il serait vraiment bizarre car l’homme qui les poursuit glisse un caniche mort dans le pot-au-feu
et celui-ci donne un goût… étrange.

  »Tony se lava et alla chercher une assiette qu’il déposa devant la tête de sa mémé, la remplit et posa une cuillère à son côté. puis il   s’assit et remplit son assiette.
- Il a un goût bizarre ton pot-au-feu, déclara Ralph.

- C’est vrai, dit elle, j’ai peut être raté ma sauce. »

 

 

 

Je trouve ce livre très amusant, plein de remarques comiques et d’humour noir

Ce récit est aussi très morbide : des passages donnent presque la nausée. 

Ce livre est plutôt cru et vulgaire (en plus d’être morbide) je le conseille donc pour les plus de 12 ans qui n’ont pas peur de l’horreur et du rebondissement.

Très très bon livre qui a gagné le « Prix des Lycéens de Bourgogne« .


Le nouveau titre que je donnerais à ce livre serait : Kidnapping Dangereux

Voici la nouvelle couverture que j’attribuerais à ce livre:

Nadine Monfils est née à Etterbeek le 12 février 1953. C’est une écrivaine et réalisatrice belge vivant à Montmartre.

Lecture offerte

Maxime 3 °4

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LE CHIEN QUI A VU DIEU

Posté par rabelaisblog le 7 janvier 2013

J’ai choisi de faire le portrait chinois du livre nommé Le chien qui a vu Dieu de Dino Buzzati écrit en 1956.

Si mon livre était un animal, il serait un chien car comme le titre l’indique le personnage principal est un chien et l’histoire est centré sur cet animal. Un matin, le chien est dans la file d’attente des mendiants, au grand regret du boulanger qui, par superstition se sent obligé de lui donner sa pitance car ce chien qui a côtoyé un ermite est devenu l’incarnation de la puissance divine, du jugement divin surtout et va remuer au fil des jours la conscience de ces villageois pas très honnêtes, lâches et menteurs… jusqu’à sa mort. Au fil des années, sa présence errante et lourde de secrets aura changé le mode de vie des villageois : ils vont maintenant à la messe, le boulanger ne resquille plus sur les pains à offrir: le village est devenu un modèle pour ne pas risquer de subir la foudre céleste en rejetant le chien, pire en ne l’enterrant pas dignement, bien après que l’ermite ait trépassé. Ce texte permet d’avoir une idée précise du caractère de l’animal: il paraît inoffensif.

« Un chien fit son entrée dans la courette. C’était une bête apparemment perdue, assez grosse, au poil hérissé et à l’allure débonnaire ». 

J’ai choisi de comparer le chien de l’histoire à mon chien car quand on le voit il paraît doux et inoffensif mais en réalité il cache bien son jeu.

LE CHIEN QUI A VU DIEU dans LECTURES CURSIVES portables-007-300x231

Si mon livre était un aliment, il serait du pain car dans l’histoire le pain est l’élément perturbateur. Le chien se fait connaître en allant « voler » un petit pain à un boulanger qui est censé distribuer, tous les matins, cinquante kilos de pain frais aux mendiants.

« Un beau matin, tandis que Defende Sapori distribuait ses petits pains aux pauvres, un chien fit son entrée dans la courette. Il parvint, en se glissant dans la foule des mendiants dans l’attente, jusqu’au panier d’osier, s’empara d’un petit pain et s’en alla sans hâte ».

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 Si mon livre était un paysage, il serait une petite montagne entourée d’une forêt car c’est l’habitation de l’ermite, le maître du chien en question. J’imagine plutôt un endroit sombre au milieu de nulle part.

« A force d’aller de l’avant, voici maintenant le bois. Le chien s’engage sur un petit chemin de traverse, puis sur un autre encore plus étroit. Voici que maintenant la pente devient raide. » « Quand ,tout en haut d’une butte, le boulanger aperçoit un gros rocher. Et le chien monte tranquillement jusque là haut ».

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 Si mon livre était un objet, il serait un fusil car c’est avec cela que le boulanger tue un chien qui pense être celui de l’ermite  mais malheureusement pour lui ce chien se trouve être un chien errant sans grande importance.

« Defendente murmure un épouvantable juron, arme son fusil, ouvre lentement un volet, juste assez pour passer le canon du fusil. Il attend un nouvel éclair et vise le chien ».armes_de_luxe

 

 Si mon livre était une oeuvre, ce serait le tableau représentant saint Roch et son chien:

J’ai choisi cette œuvre car elle ressemble beaucoup au livre Le chien qui a vu Dieu. Au second plan, on peut apercevoir un chien avec un petit pain dans la bouche. Au premier plan, on peut voir un vieux monsieur qui pourrait être l’ermite. Au dernier plan  à gauche, il y a la petite montagne entourée de forêts. Enfin le chien et le soit disant ermite regardent une lumière vers le ciel qui pourrait être Dieu. Ce roman  fait référence à l’histoire de ce Saint car si on compare ce tableau et le livre les personnages sont quasiment les mêmes.

LE SAVIEZ VOUS ?

St Roch a vraiment existé. Saint Roch est honoré le 16 août. Il est le patron des pèlerins et de nombreuses confréries ou corporations : chirurgiens, apothicaires, paveurs de rues, fourreurs, pelletiers, fripiers, cardeurs, et aussi le protecteur des animaux. Son culte, très populaire, s’est répandu dans le monde entier. Plusieurs monuments sont dédiés à son effigie surtout à Montpellier

Si je devais refaire la couverture de ce livre, elle serait comme ceci:

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Mon livre en trois adjectifs

Triste : A la fin du livre on apprend que le chien a été fidèle à son maître en restant près de lui après sa mort jusqu’à ce qu’il meure à son tour.

Amusant : Au début du livre, le boulanger se faire manipuler par le chien tous les matins. L’animal ne cesse de lui piquer des petits pains et le boulanger n’arrive jamais à lui mettre la main dessus.

Effrayant: Au cours de l’histoire, on peut être amené à croire à la réincarnation du chien, mais je n’en dirais pas plus. A vous de le découvrir!

Cette histoire dénonce parfaitement un défaut très connu chez les humains. Avant que les villageois sachent que ce chien avait vu Dieu, l’animal n’avait aucune importance pour eux, mais une fois la vérité dévoilée, les villageois sont au service voir même aux pieds du chien. Ce changement d’opinion du jour au lendemain n’est pas sincère car s’ils font ceci c’est pour avoir la grâce de Dieu.

Adaptation cinématographique : Téléfilm de 90 minutes 1970 – Réalisation : Paul PAVIOT

 


http://www.dailymotion.com/video/xsozmn

Beatriz 3°4

 

 

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VIE ET MORT D’UN COCHON

Posté par rabelaisblog le 2 janvier 2013


Robert-Newton Peck

VIE ET MORT D'UN COCHON dans LECTURES CURSIVES couverture

(1973)

fichier mp3 Vie et mort d’un cochon, 1ère page :

Vie et mort d’un cochon est l’histoire de Robert Peck, un jeune garçon élevé dans une famille de shakers (communauté protestante*) aux Etats-Unis, dans l’état du Vermont. Il vit dans une ferme pauvre de « l’état des montagnes vertes », entouré de sa mère, de son père et de sa tante, partageant ses journées entre l’école et les corvées quotidiennes.

Un jour, alors qu’il aurait dû justement être à l’école, il sauve de la mort une des vaches de ses voisins, les Tanner, lors de sa mise bas. Pour le récompenser, ceux-ci lui offrent un tout jeune porcelet, à peine sevré, qu’il nommera Rosy. Mais l’imposante truie que la petite boule rose deviendra se révélera stérile… et le père de Robert devra se résoudre à l’abattre.

Ce livre paraît au premier abord extrêmement simple… innocent. L’illustration de la première de couverture (ci-dessus) prêterait presque à sourire. Mais ce texte, autobiographique, a une portée quasiment philosophique : à travers la narration de Robert qui devra, en l’espace de quelques mois, subir d’abord la perte de Rosy puis celle de son père, l’auteur nous invite à réfléchir sur le passage à l’âge adulte et les bouleversements que cela implique. Le tout est mené dans un style parfois assez dur, car profondément réaliste.Histoire vraie oblige on ne se trouve pas dans un univers manichéen, mais dans un monde où noir et blanc sont constamment mêlés, et où se côtoient poésie et brutalité.

Si mon livre était un animal, ce pourrait très bien être un cochon. Dans cette histoire, bien que le cochon soit, en la présence de Rosy, présenté comme un animal mignon et plein de douceur, il est aussi montré plusieurs fois sous un jour moins positif, voire inquiétant. Ainsi, dès le début de l’histoire, Haven Peck met en garde son fils contre ce côté de son nouveau compagnon, en lui expliquant pourquoi la proximité des porcs inquiète les vaches et fait tourner leur lait :

<< C’est une très vieille histoire qui remonte au temps où les ancêtres de Daisy* et de Rosy vivaient à l’état sauvage. Daisy sait que Rosy et ceux de sa race ont des dents, des défenses, et les cochons sont carnivores : les vaches ne le sont pas. Si l’ami Tanner t’a donné ce goret, c’est peut-être que sa mère a dévoré le reste de sa portée. Il arrive qu’une truie le fasse. >>

* Daisy est la vache laitière des Peck.

On retrouve ici cette dualité, réaliste, qui fait se côtoyer positif et négatif. Cela fait de ce livre un grand oxymore, comme l’annoncela dédicace qui le préface :

<< A mon père, Haven Peck
Un homme doux et paisible
Egorgeur de cochons par métier>>

 

Et finalement, on retrouve aussi cette imbrication du positif et du négatif dans la problématique de fond du livre. C’est la perte de Rosy, et surtout celle de son père, qui aident ou plutôt obligent Robert à grandir.

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Ces oppositions découlent du réalisme de l’auteur… réalisme qui se fait par moments un peu trop franc : l’auteur ne nous épargne parfois aucun détail. En est la preuve cet extrait, pour le moins sanguinolent, qui décrit le résultat d’un combat entre la jeune chienne d’Ira Long (un voisin) et une belette. Ce combat aurait eu pour but de dresser la jeune chienne, Hussy, à chasser les belettes pour protéger le poulailler de son maître. Durant la confrontation, les deux animaux sont enfermés dans un tonneau…

<< Ira retira le couvercle et regarda. La belette était morte. Son corps déchiqueté n’était plus qu’un amas d’os, de fourrure et de chair ensanglantée. Il y avait du sang partout, de haut jusqu’en bas du tonneau. La chienne vivait encore, mais c’est tout ce que l’on pouvait en dire. Elle avait une oreille arrachée et le corps couvert de sang. Elle agitait ses petites pattes ruisselantes de sang et elle poussait cette plainte qui sortait du fond de sa gorge comme pour supplier qu’on l’achève.

Ira étendit le bras pour la sortir du tonneau au moment où il la prit, Hussy montra ses crocs et les planta dans la main de l’homme. Celui-ci poussa un cri et la laissa tomber sur le sol. Elle avait une patte tellement en bouillie que ce n’était plus une patte. Tous les os avaient dû éclater.

-Tuez-la, dis-je.
- Quoi ? s’écria Ira dont le poignet était inondé de sang;
-Elle est mourante. Si vous avez la moindre pitié, Ira Long, vous l’achèverez immédiatement. Elle a tué la belette. C’est bien ce que vous vouliez qu’elle fasse, n’est-ce pas ? Maintenant elle est folle de douleur et si vous ne la tuez pas, c’est moi qui le ferai.
-Attention à ce que tu dis, mon gars, tu parles à tes aînés.
Le garçon a raison, dit papa. Je vais chercher un fusil.
Hussy gisait sur le sol en gémissant. Quand papa revint, il lui tira une balle dans le corps. Après quelques soubresauts, elle se figea dans l’immobilité. Personne ne dit mot. >>



C’est pour des passages comme celui-ci que si mon livre était un lieu, ce pourrait être une grotte. Dans des scènes cruelles comme celle-là, on est comme a
imantés, paralysés par la violence des mots utilisés, rendus incapables de prendre de la distance. On est maintenus captifs de ces visions de cauchemar, comme dans une grotte où l’obscurité nous empêcherait de voir autre chose que les monstres sortis de notre imagination.

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Dans Vie et mort d’un cochon , un personnage est omniprésent. C’est le pilier de la vie de Robert ; Celui qui est « grand et fort », et dont la tête « touche presque le plafond » ; celui dont « le poing cruel qui égorgeait les cochons » effleure si doucement la joue de son fils ; celui enfin à propos duquel Robert dira : << Être son fils, c’est comme si j’avais connu un roi. >> . Haven Peck incarne pour son fils « la sagesse de la terre », celle qui réside dans le grand Livre des shakers. Il ne sait ni lire ni écrire mais il est sa Bible, celui qui lui a tout appris.

Ce livre est autant celui de Haven Peck que celui de Robert. C’est pour cela que si mon livre était un objet, ce pourrait être une Bible : comme une Bible, le père du narrateur est le symbole d’une source inépuisable d’enseignements :

<< Nous remplacions un poteau de la clôture qui séparait le terrain de Mr. Tanner du nôtre.
-C’est drôle qu’il y ait des clôtures, tu ne trouves pas ? dis-je soudain.
-Pourquoi ?
-Eh bien, vous êtes amis, Mr. Tanner et toi. Voisins et tout. Pourtant, nous maintenons cette barrière comme si c’était la guerre. [...]
-C’est une guerre pacifique. Tel que je connais Benjamin Tanner, il se fera plus de mauvais sang que moi si ses vaches viennent brouter mon maïs en herbe. Il sera plus embêté que si c’était le contraire.
-C’est un bon voisin, papa.
-Et, comme moi, il veut une clôture entre nous. Il sait bien qu’une clôture unit les hommes et ne les sépare pas.
-Je n’avais jamais vu les choses de cette façon.
-Il est temps de le faire. >>

Plus tard, lorsque le père de Robert meurt, le livre s’achève. En effet, sa mort signe la fin de l’enfance de son fils: il n’est plus là pour le guider, le forçant à grandir. Robert devient alors un homme, devant trouver seul son chemin. Mais la « Bible » de son enfance, ce « roi » qui lui a tant appris, reste cristallisée dans ses souvenirs ; cristallisée dans Vie et mort d’un cochon, car ce livre est son enfance, s’achevant en même temps qu’elle.

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Si mon livre était une œuvre d’art, ce pourrait être Un enterrement à Ornans de Gustave Courbet. Il y a beaucoup de différences, bien sûr, entre les deux œuvres. Mais le tableau retranscrit assez bien l’ambiance du dernier chapitre, où l’on assiste à l’enterrement du père de Robert: la famille, les amis, les collègues de travail du disparu se réunissent pour lui rendre un dernier hommage, tout simplement.

<<Pendant que les Tanner rejoignaient les autres dans la salle, je regardais la route. Une charrette arrivait avec May et Sebring Hillman et une autre avec Jacob Henry et sa famille. Mr. Clay Senders, le patron de papa, et plusieurs hommes qui travaillaient avec lui à l’abattoir le suivaient.
[...]
J’étais content qu’ils soient tous là. Quelques-uns n’étaient pas mieux habillés que moi, quelques-uns même moins bien, mais ils venaient nous aider à mettre Haven Peck en terre. Et c’était tout ce qui comptait. >>

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On peut aussi établir des similitudes de décor (cadre rural) et de style (réalisme) entre les deux oeuvres.

Heureusement, il n’y a pas que des évènements tristes dans ce livre!

 

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Si mon livre était une plante, ce pourrait être un chardon. Cette plante aux jolies fleurs bleues ou roses est pleine de vitalité et très prolifique. Cela rappelle l’enfance, qui est une période de la vie très belle et très spontanée. Mais elle est entourée de piquants, sorte d’armure comme celle que devra se forger Robert pour endurer les épreuves qui l’attendent en grandissant. Le chardon évoque par ailleurs un décor rural comme celui que forment les collines du Vermont, où ils doivent abonder.

Ci-dessous, le moment peut-être le plus heureux du récit de Robert : celui où Ben Tanner lui offre une toute petite boule rose…

<< Mr. Tanner sortit une petite boule soyeuse de sous sa veste : un petit cochon tout blanc, avec un groin et des oreilles roses. Il y avait même une mince raie rose dans la fourche de ses pattes.
-Vous voulez dire que ce cochon est à
moi ?
-A toi, mon garçon. Et c’est bien peu de chose pour le service que tu m’as rendu.
-Mon Dieu, mon Dieu ! Merci, oh merci, Mr. Tanner.
Je le regardais de tous mes yeux. Il était magnifique, mon petit cochon, bien plus beau que Bavette et que ses deux veaux ; plus beau que Salomon, notre boeuf, que Daisy, notre vache laitière.
Plus beau que tous les chiens, chats, poulets ou poissons du monde. On aurait dit un bonbon rose et blanc. >>

 

En conclusion, s’il fallait que je résume ce livre en trois mots, je le qualifierais de…

…Vivant car l’histoire, autobiographique, est ancrée dans l’enfance de l’auteur. Cela fait de Vie et mort d’un cochon un récit tangible, qui nous touche par la réalité de ses personnages et de leurs émotions.

…Prenant car ce n’est pas un récit monocorde : on y trouve toutes sortes de scènes, superposées de telle sorte que le livre est constamment en mouvement, avec l’alternance de tensions et de quiétude.

Universel car Robert-Newton Peck nous raconte l’histoire d’un jeune garçon – son histoire – qui à treize ans à peine devra subir la perte de son animal de compagnie puis, bien pire, de son père. Il pose donc une question à laquelle nous sommes tous confrontés à un moment ou à un autre : << Doit-on se défaire de ce qui a fait notre enfance pour devenir adulte ? >>

Pour aller plus loin :

Une nouvelle couverture et un nouveau titre à ce livre ?

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À propos des artistes :

Robert-Newton Peck est né en 1928 dans une famille de shakers dans le Vermont. Il est surtout connu pour sa première nouvelle, Vie et mort d’un cochon, qui aujourd’hui est aux États-Unis un classique. Premier de sa famille à avoir appris à lire et à écrire, il leur rend dans ce livre hommage ; il dit d’ailleurs: « If I possess any wisdom at all, most of it was given me by a mother, father, an aunt, and a grandmother…none of whom could read or write. » « Si je possède ne serait-ce qu’une once de sagesse, c’est celle que me transmirent un père, une mère, une tante et une grand-mère… aucun d’entre eux ne savait lire ou écrire. ». (traduction maison…)

Gustave Courbet ( 1819-1877 ) fut un grand maître du réalisme. Sa grande technique lui valut les éloges des critiques, mais il fit aussi scandale par des tableaux comme L’enterrement à Ornans , qui bouleversèrent les convenances car représentant des scènes de vie quotidienne sur des toiles de grande taille, normalement réservées aux sujets historiques, mythologiques ou sacrés.

À propos des shakers :

Le shakers étaient une communauté protestante, d’origine française et contrainte à l’exil vers l’Amérique sous le règne de Louis XIV (après la révocation de l’édit de Nantes). Leur nom leur serait venu des soubresauts qui les prenaient lors de leurs transes mystiques, de l’anglais « to shake », secouer.

Cette communauté avait la particularité de vivre en circuit fermé, de l’artisanat ou de l’agriculture, en s’efforçant de s’occuper le moins possible des distractions du monde extérieur. Ils pensaient qu’une vie simple, sans « futilités », suffisait. Lorsque Robert demande à son père pourquoi les shakers n’auraient pas le droit d’aller voir un match de base-ball comme tout le monde, celui-ci lui répond :

<<Nous sommes des gens simples, ta mère, ta tante, tes sœurs, toi et moi. Nous vivons selon le Livre des shakers ; nous ne sommes pas des gens attachés aux biens du monde. De sorte que nous n’avons pas à peiner pour essayer de satisfaire des désirs ou de goûts futiles. Je ne suis pas écœuré parce que je sais que je suis riche et qu’il sont pauvres.

-Mais nous ne sommes pas riches, papa. Nous sommes…

-Oui, nous sommes riches, fiston. Nous avons à prendre soin les uns de autres et aussi de cette terre qui sera entièrement à nous un jour. Nous avons Salomon [leur bœuf] [...] qui nous soulage de nos corvées. Nous avons le lait chaud de Daisy, de l’eau de pluie pour nous laver et nous décrasser. Nous pouvons contempler le coucher du soleil et nous en emplir la vue au point qu’il nous tire les larmes des yeux et nous fait battre le cœur. Nous entendons toute la musique qui est dans le vent, une musique telle que le pied se met à frapper le sol en cadence. Tout comme un violon.>>

Pour en savoir plus sur Robert-Newton Peck, Gustave Courbet et l’Enterrement à Ornans :

Léo, 3°4

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LE GUIDE DU VOYAGEUR GALACTIQUE

Posté par rabelaisblog le 1 janvier 2013

H2G2 : Le Guide du Voyageur Galactique, tome 1.

LE GUIDE DU VOYAGEUR GALACTIQUE dans LECTURES CURSIVES h2g2-rablog

Douglas Adams, écrivain et scénariste anglais, est né le 11 mars 1952 à Cambridge. Sa carrière débute avec son entrée à l’Université de Cambridge et son intégration dans le célèbre la célèbre équipe des « Footlights ». Il joua, écrivit et mis en scène pour la troupe avant de participer en 1974 à la quatrième saison du Monty Python’s Flying Circus. Mais Adams est surtout connu pour sa série de science-fiction « H2G2 : Le Guide du Voyageur Galactique ». Il développa cette série sur plusieurs médias : premièrement une série radiophonique, dont les deux saisons de 6 épisodes furent diffusées sur BBC Radio 4 entre 1978 et 1980, l’histoire fut ensuite adaptée en romans, avec cinq tomes (Le Guide du Voyageur Galactique, Le Dernier Restaurant Avant la Fin du Monde, La Vie, L’Univers et le Reste, Salut et Merci pour le Poisson et Globalement Inoffensive) publiés en 1979, 1980, 1982, 1984 et 1992. Le Guide fut aussi adapté en une série télévisée, dont l’unique saison de 6 épisodes a été diffusée en 1981 sur BBC2, en jeu vidéo textuel développé chez Infocom en 1984 et en film, sorti en 2005, soit 4 ans après sa mort le 11 mai 2001.

 Si mon livre était un lieu, ce serait une fête foraine. Ce livre est plein d’actions complètement différentes les une des autres, certaines joyeuses, tel une bouchée de barba papa (trouver l’amour, être sauvé à quelques secondes de la mort) et certainEs beaucoup moins, tel un tour de train fantôme (La destruction de sa maison, sa  planète, son quotidien…). Ce livre est la grande roue des émotions.

« En me réveillant ce matin, je comptais passer une bonne journée bien peinarde, bouquiner un peu, brosser le chien… Il est à peine quatre heures de l’après-midi et je me retrouve déjà expulsé d’un astronef extra-terrestre à six années-lumière des décombres fumants de la Terre ! »

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 Si mon livre était un objet, ce serait une serviette. Vous allez me dire, comment ça une serviette ? Une serviette représente pour moi l’humour de l’auteur. Dans ce livre, la serviette est considérée comme l’objet le plus vastement utile de l’univers. L’auteur, Douglas Adams, , a une imagination débordante (il a même été scénariste d’une célèbre série de science fiction durant une saison entière), et ses capacités lui permette de divertir les lecteurs, utilisant principalement  l’humour absurde.

« La serviette, est sans doute l’objet le plus vastement utile que puisse posséder le routard interstellaire. D’abord, par son aspect pratique : vous pouvez vous draper dedans pour traverser les lunes glaciales de Jagran Bêta [...]; vous en servir pour gréer un mini-radeau sur les eaux lourdes et lentes du fleuve Mite ; une fois mouillée, l’utiliser en combat à mains nues ; vous encapuchonner la tête avec afin de vous protéger des vapeurs toxiques ou bien pour éviter le regard du hanneton glouton de Tron [...]) ; en cas d’urgence, vous pouvez agiter votre serviette pour faire des signaux de détresse et, bien entendu, vous pouvez toujours vous essuyer avec si elle vous paraît encore assez propre. »

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Serviette Pan Books, fabriquée par un fan. Elle reproduit le modèle de serviette apparaissant sur les éditions anglaises d’H2G2 des années 80

 Si mon livre était un état, ce serait le rêve. Le rêve d’une Terre qui existerait encore, le rêve pour le personnage principal Arthur Dent d’un jour revoir sa famille, et de retrouver son quotidien.

« Des visions de la Terre déferlèrent dans son esprit nauséeux. Son imagination n’avait aucun moyen d’appréhender l’impact de la disparition de la Terre entière : c’était trop. »

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Si mon livre était un animal, ce serait un hérisson. Un hérisson, que l’on n’oserait pas toucher, mais quelques fois il faut se piquer et se lancer à l’aventure. Cela ne s’applique pas avec tout, et des fois il vaut mieux rester loin d’un Vogon si l’on ne veux pas se faire piquer…

« L’aspect du Prostetnic Vogon Jeltz n’avait rien de plaisant, même pour les autres Vogons. Son nez fortement busqué saillait nettement au-dessus d’un  petit front porcin, sa peau caoutchouteuse et vert sombre était assez coriace pour lui permettre de participer avec talent aux intrigues politiques de la fonction publique Vogon et suffisamment étanche pour lui permettre de survivre indéfiniment et sans dommage aucun jusqu’à des profondeurs de mille mètres sous la mer.

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 Si mon livre était une œuvre d’art, ce serait “Le Parlement, ciel orageux” de Claude Monet. Il représente bien pour moi les sentiments de la population mondiale face à la destruction de la Terre : la peur, l’étonnement. Cependant on peux voir une lumière dans les nuages, comme un éclair qui tente de percer. Cet éclair représente l’humour présent dans tout le livre et qui illumine une histoire à la base assez sombre.

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Mon livre en 3 mots ?

Improbabilité : La probabilité pour qu’un terrien et un résidant originaire d’une petite planète quelque part aux confins de Bételgeuse se rencontre, subissent la destruction de la Terre et se fassent prendre en stop par un vaisseau piloté par le président de la Galaxie n’est pas très élevée. Vaisseau qui contient d’ailleurs lui-même un générateur d’improbabilité.

Aventure : La quête de Magrathéa ne sera pas de tout repos…

Inventivité : L’auteur, Douglas Adams, a été très inventif sur les noms d’objet, de planètes, de races, mais aussi sur l’histoire qu’on se surprend à aimer, bien qu’elle paraisse aux premiers abords complètement ridicule.

Si je devais renommer ce livre, mon titre serait « La Grande Question » :

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C’est la raison même du livre, les personnages partent à la quête de « La Grande Question de la vie, l’univers et tout le reste ».

Écouter un extrait

 

 

Le film : En 2005, la série fut adaptée en film. Voici la bande annonce, assez inhabituelle mais qui représente très bien l’humour de la série :

 

Image de prévisualisation YouTube

 

A savoir :

Les fans de H2G2 organisent depuis 2005 le « jour de la serviette » tous les 25 mai, voici une vidéo de l’édition 2011 :

Image de prévisualisation YouTube

Un bar a ouvert à Paris en hommage à toute la culture geek et de science-fiction, il se nomme « Le Dernier Bar avant la Fin du Monde« , en référence au deuxième tome de H2G2, « Le Dernier Restaurant avant la Fin du Monde ».

 

Liens utiles :

- « Le Voyageur Galactique », site de fans français : http://www.voyageurgalactique.com

- « G.O.S », Grand Ordre de la Serviette », association de loi 1901 pour promouvoir l’humour et la culture britannique en France : http://www.gos-uk.fr/

- « Is no one interested in history? : Douglas Adams et Doctor Who », un dossier sur un site de fan parlant de l’histoire d’Adams avec la série britannique Doctor Who : http://www.gallifrance.fr/dw.php?p=dossier-douglas-adams

- Le site officiel de Douglas Adams : http://www.douglasadams.com/

 Ewen 3e4

 

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VENDREDI OU LA VIE SAUVAGE

Posté par rabelaisblog le 17 décembre 2012

VENDREDI OU LA VIE SAUVAGE dans LECTURES CURSIVES nouveau

 dans LECTURES CURSIVES

Vendredi ou la vie sauvage est un roman , une « robinsonnade », écrit par Michel Tournier (né en 1924). Il s’agit d’une version adaptée pour la jeunesse du livre Vendredi ou les limbes du Pacifique qu’il a écrit en 1967. Il s’est inspiré du roman Robinson Crusoé de Daniel DefoeL’histoire commence le 29 septembre 1875 Robinson, 22 ans à l’époque, originaire d’Angleterre faisait route pour le Chili en ayant laissé sa famille pour organiser des échanges commerciaux. il naviguait en présence du capitaine Peter Van Dyessel. Soudain, une énorme tempête surgit  et le bateau fit naufrage sur des récifs.  Robinson s’échoua sur une île. Il était le seul survivant et il dut survivre seul sur cette île déserte… 

                                                                                 ♣

                                                          Portrait chinois…                                                                                            

  Un lieu? une forêt….

      Si mon livre était un lieu, je le comparerais à une forêt. Dans ce récit, après le naufrage de la Virginie, Robinson est seul avec presque même pas de quoi survivre, malgré les ressources qu’il a puisées dans le navire. Robinson est complètement « coupé du monde », enfermé, perdu comme une personne qui s’égare dans une forêt. Pour sortir de cet enfermement, il veut retourner à la vie normale et tente de construire un autre bateau, mais il échoue. Mais comme dans toute survie, il essaie de construire son propre univers, le plus civilisé possible avec le peu de ressources qu’il a et de survivre le mieux possible. A la fin de l’histoire, grâce à Vendredi, un nègre et un prisonnier menacé d’être sacrifié et dévoré par des tribus sauvages, un jeune homme que Robinson a sauvé de justesse, il apprend à vivre à la manière de la vie sauvage en forêt et il apprécie.
Il découvre au fil de la rencontre que Vendredi est loin d’être un sauvage. Il s’aperçoit que Vendredi est un homme très intelligent qui fait preuve de patience et de créativité. Finalement, Vendredi était tout simplement un esclave en danger, qui avait perdu sa place dans le monde. Il aime la liberté, il est capable de vivre dans une forêt. Il mérite d’être un homme digne, d’être respecté de tout le monde et Robinson a bien fait de le sauver.

      Finalement, les meilleurs ne sont pas toujours là où on croit, ce livre montre avec le cas de Vendredi que parfois les personnes les plus brillantes viennent parfois des endroits les plus misérables, ont connu des périodes difficiles avant de s’en sortir. Ce livre donne aussi une belle leçon de savoir-vivre aux européens qui sont parfois trop prétentieux, en s’estimant être au-dessus des autres à cause des riches conditions de vies dans lesquelles ils vivent.                           

                       

  Un animal ? Le chien….

  Si mon livre était un animal, ce serait un chien, car un animal de compagnie comme un chien est souvent prisé pour le réconfort et l’amusement qu’il peut nous apporter. Ce récit le montre parfaitement avec Tenn, le chien présent dans le navire de La Virginie. C’est le premier compagnon retrouvé par Robinson après une longue solitude. Grâce à lui, Robinson s’est senti plus rassuré, de moins en moins isolé et il a pu  retrouver le sourire. Sa présence lui a été nécessaire  car sans Tenn, il aurait eu non seulement plus de mal à sourire mais il courait aussi le risque de perdre le langage. Car, à force d’être seul, depuis longtemps sur cette île, il n’avait personne à qui parler, à qui sourire.


 

Une qualité ? L’intelligence…

L’intelligence est une forme de capacité à raisonner, à planifier et à imaginer des choses. Les deux personnages de l’histoire  Vendredi et Robinson possèdent de  grands talents intellectuels. Ils sont inventifs, créatifs et ingénieux. Grâce à ses talents,  son intelligence et en faisant preuve de créativité, Robinson a été capable de transformer son île déserte en une île  »civilisée », confortable et accueillante même avec le peu de moyens qu’il possédait. Ses actions étaient constructives. Il a même donné un nom à cette île: Spéranza, qui veut dire « espérance ». Il impose des règles de survie pour cette île avec sa  »charte de l’île de Spéranza ». Il se donne toujours du courage et de l’espérance pour réussir à surmonter cette épreuve de survie malgré sa solitude et le manque d’entourage. Il s’est lui-même confectionné des moyens pour se repérer dans le temps comme une clepsydre. (La clepsydre est une horloge à eau, fonctionnant sur le principe d’un écoulement régulier au fil du temps). Il a même essayé de construire un bateau et même une maison, d’aménager des territoires dans l’île et de fabriquer un dépôt pour mettre ses affaires. Vendredi, qui est aussi inventif, crée de nouvelles recettes et des jeux avec les objets trouvés sur l’île. En conclusion, ces 2 personnages sont capables de créer facilement des choses et surtout de survivre sur une île. 

      Cette lecture peut donner aux plus pessimistes le goût de vivre, car avec le très bon exemple de Robinson, l’auteur veut montrer que si on rencontre un jour dans sa vie un échec, rien n’est perdu. En évitant la paresse, en se donnant du courage et de la confiance en soi, en faisant des efforts et en travaillant régulièrement, en utilisant son potentiel, on peut très vite  s’en sortir vainqueur.

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 Une clepsydre
                                     
                                                       « Il fallait se ressaisir, travailler, prendre son propre destin en main. »

                                                                                                                                                                                                               

« Il f  Un goût, une saveur? Amer … 

  Si l’histoire était un Goût (ou une saveur), il serait plutôt amer. Le personnage, se montre assez déprimé, ressent un sentiment d’amertume et de tristesse, une solitude profonde. Il s’ennuie beaucoup même de sa propre vie civilisée et riche qu’il a construite. Il  perd vite la notion du temps. Personne n’est là pour l’aider ou le réconforter, il ne voit et ne reçoit plus de nouvelles de sa famille et de ses proches qu’il a laissés à York (car à la base il devait faire un voyage au Chili). Il pleure beaucoup de sa solitude, il connaît même des moments de dépression:  après chaque échec en se roulant dans la boue ou en s’abandonnant dans la grotte. Parfois, il se demande pourquoi il n’arrête pas de travailler et de s’imposer tous ces efforts puisqu’il ne travaille que pour lui-même et non plus pour sa famille et qu’ il ne gagne plus un sou contrairement à sa vie de commercial en Angleterre. Il se sent découragé, en danger et il ne veut surtout pas être paresseux. Car si Robinson se comporte de manière paresseuse, s’il refuse et évite l’effort, s’il n’a pas envie de travailler, de faire les travaux nécessaires alors  il aura du mal à  vivre sans devenir fou. Il sait que ce serait difficile voire dangereux pour lui. Grâce à ses efforts, Robinson vit dans les meilleures conditions possibles. Avec tous ces moments dépressifs, même si je comprends son exaspération, on se demande s’il ne commencerait pas à devenir un peu fou. Ce goût amer ressenti par ce personnage est comparable au goût amer  du chocolat noir, du café.

 « C’est très difficile de rester un homme quand personne n’est là pour vous aider. » 

« Il était si triste et fatigué qu’il avait eu envie de faire comme ces animaux (des pécaris). Il avait enlevé ses vêtements, et il s’était laissé glisser dans la boue fraîche, en laissant passer à la surface que son nez, ses yeux et sa bouche. Il passait des journées entières, couché ainsi au milieu des lentilles d’eau, des nénuphars et des œufs de grenouilles … » 

« Quand il s’arrachait le soir à la boue tiède, la tête lui tournait. »

« Robinson comprit enfin que les bains dans la souille et toute cette vie paresseuse qu’il menait étaient en train de le rendre fou. « 

 

Une oeuvre d’art? le tableau « Antibes » de Claude Monet…

J’ai choisi le tableau « Antibes » de Claude Monet comme œuvre d’art pour décrire ce livre. Ce tableau montre assez bien l’environnement où vit Robinson.  Il vit complètement « détaché » du reste du monde, il vit coupé du monde. Le second et l’arrière plan du tableau est totalement occupé par la mer bleue et le ciel. On peut aussi voir à l’arrière-plan les massifs rocheux qui ne sont pas très visibles. Autour de lui, Robinson ne voit rien que le ciel et la mer, il ressent une autre « liberté ». Le paysage décrit dans ce livre est assez varié, coloré et agréable.

« Comme la nature était belle ! Le feuillage faisait comme une mer verte que le vent agitait et qui se mêlait au loin avec la ligne bleue de l’océan.

Plus loin encore, il n’avait que le ciel absolument bleu et sans nuage »

Le saviez-vous?

Oscar-Claude Monet ou Claude Monet est un artiste et un peintre Français qui est né en 1840 à Paris et mort en 1926 à 86 ans, à Giverny (Haute-Normandie). Cet artiste est lié au mouvement impressionniste, il peignait beaucoup de paysages et de portraits.

Impressionnisme : Mouvement artistique, aussi pictural que littéraire et musical. L’impressionnisme consiste à noter les impressions , la mobilité des phénomènes climatiques, plutôt que l’aspect stable et conceptuel des choses et à les reporter directement sur la toile. 

Lien sur le mouvement impressionniste: 

Sur Les Grands Peintres 

Lien sur l’auteur:

                http://www.ricochet-jeunes.org/auteurs/recherche/2147-michel-tournier                  

♣ 

Ce que l’auteur veut montrer dans ce livre….

La Culture: Dans ce livre, les 2 personnages Vendredi et Robinson ont vécu dans des cultures totalement différentes. Robinson a vécu dans une vie plutôt confortable et civilisée, quant à Vendredi il a plutôt vécu sous les principes de la vie sauvage dans une forêt. Au début, Robinson apprend en plus de l’anglais, les codes de la vie civilisée qu’il a imposés dans l’île avec la charte de Spéranza à Vendredi mais celui-ci ne comprend quasiment rien à ces codes civilis.  Mais lorsque Vendredi commence à lui apprendre les principes de la vie sauvage, Robinson ne s’est pas empêché d’apprécier sa culture. A la fin de l’histoire, il refuse même volontairement de rester dans le navire du Whitebird pour retourner dans la vie civilisée (qu’il va qualifier de violente et destructrice) Il préfère désormais la vie sauvage dans l’île. L’auteur cherche à nous faire comprendre qu’il ne faut pas juger que notre culture, notre mode de vie sont forcément supérieurs à ceux des  autres. il faut tout de même apprécier les autres cultures et habitudes. À la fin de l’histoire, Robinson reste fidèle à la vie sauvage et Vendredi part dans la vie civilisée où vivait Robinson. Il y a un retournement de situation.

•••••   

« En reprenant pieds sur ses terres, Robinson éprouva un immense soulagement. Le Whitebird et ses hommes avaient apporté le désordre et la destruction dans l’île heureuse  il avait mené une vie idéale avec Vendredi. »

         « C’est alors qu’il comprit qu’il ne quitterait plus jamais l’île. Ce Whitebird avec ses hommes, c’était l’envoyé d’une civilisation  il ne voulait plus retourner. »

     « S’il s’en allait avec eux, il serait un homme aux cheveux gris, à l’allure digne, et il serait bête et méchant comme eux. »

•••••

 L’esclavage: Ce livre dénonce aussi l’esclavage. Après l’arrivée de Vendredi, Robinson décide en tant que « gouverneur de l’île »de Spéranza, que Vendredi soit son serviteur. Une relation maître-esclave se crée entre les deux personnages. Vendredi travaille dur pour Robinson et il essaie de lui faire plaisir et de montrer toutes ses compétences, même s’il a parfois tendance à commettre des bêtises. Mais c’est après une explosion provoquée par Vendredi que les deux hommes deviennent des amis. Robinson comprend que les personnes qui exploitent les esclaves sont très violentes et sans pitié. Après le départ de Vendredi, il commence à avoir peur que Vendredi redevienne esclave. Ce livre fait aussi découvrir une autre forme d’esclavage. Après l’esclavage des noirs  qui est assez connu, il y a aussi l’esclavage envers les mousses (ces jeunes marins qui sont chargés des corvées) dans les navires. Ces apprentis (parfois très jeunes) comme les nègres ont souvent été régulièrement livrés à des maltraitances. Dans le livre, on le montre parfaitement avec le jeune mousse et serviteur originaire d’Estonie Jean Naljapaev, appelé  »Dimanche », (âgé de 12 ans seulement!!!!) souvent battu par les deux membres de l’équipage (les commandants Joseph et Hunter). C’est la raison pour laquelle il fuit le navire du Whitebird et  arrive sur l’île pour rejoindre Robinson.

Un jeune mousse du XIXème  siècle.


                  En trois mots ce livre est…….

- Passionnant… Cette histoire montre le courage d’un homme qui a pu surmonter la peur et la solitude, il se montre créatif, intelligent et courageux malgré  des moments difficiles. Grâce à la seule et importante présence de Vendredi, il a pu retrouver le sourire.

- émouvant…  Grâce à son ami Vendredi, il apprend des jeux, la liberté et le plaisir de s’amuser, il commence à apprécier vendredi et sa culture de la vie sauvage. Il préfère la vie sauvage et la liberté de l’île.  Mais au départ de Vendredi dans le Whitebird, Robinson pleure beaucoup de sa solitude, mais quelques instants après il retrouve un jeune mousse qui deviendra vite son ami. Il l’appelle Dimanche car il est arrivé sur l’île un dimanche. Grâce à Robinson, Dimanche commence une nouvelle vie, pleine de liberté, de jeux et de plaisir.

-Instructif… Ce livre fait réfléchir. L’auteur cherche à nous faire comprendre que parfois on peut être confronté à des évènements ou à des incidents inattendus, on peut toujours voir au moins un rescapé  sortir survivant d’un drame. Et cet unique survivant en général se retrouve seul dans un endroit désert  voire inconnu. Ce livre montre qu’on peut parfois être confronté à la peur, à la solitude avec surtout la crainte de perdre le langage et s’en sortir en faisant preuve de courage, de force et d’intelligence.

                                                       ♣

                                                            Si mon livre avait un autre titre, je choisirais.….

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Tharsiny, 3°4         

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L’ETALON NOIR

Posté par rabelaisblog le 16 décembre 2012

L’étalon Noir de Walter Farley.

Année de parution: 1941.

Edition Hachette.

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 24 tomes  racontent la suite de cette histoire.

 Le jeune Alec Ramsey et Black, l’étalon noir sont naufragés sur une ile déserte après que leur navire ait coulé. Dépendants l’un de l’autre pour survivre, le jeune garçon et le cheval noir s’apprivoisent mutuellement. Après leur sauvetage, Alec refuse de se séparer du cheval qu’il considère désormais comme sien et il l’emmène chez lui. Il y rencontre Henry Dailey, un ancien entraîneur de courses de galop qui est impressionné par l’extrême rapidité du cheval Black. Henry apprend à Alec à devenir jockey. Ils inscrivent tous deux Black comme le cheval mystère dans une course contre les deux chevaux les plus rapides du pays…

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Source: deviantART

Si mon livre était un animal, ce serait bien sûr un cheval parce que le cheval noir nommé Black est un des héros de cette histoire. C’est une bête gigantesque. Le cheval incarne la puissance, le courage et la liberté.

« Aussitôt après, un cheval noir, d’une taille et d’une force étonnantes, se dressa droit sur ses postérieurs
et se mit à battre l’air de ses antérieurs, comme s’il boxait »

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Source: deviantART

Si mon livre était un aliment, ce serait un morceau de sucre car le premier « contact » entre les deux personnages principaux , Alec Ramsey et l’étalon noir , se fait simplement avec un morceau de sucre. Le jeune homme l’avait glissé dans sa poche. La scène se passe sur le bateau « Drake ».

« Alec s’avança lentement et fouilla dans sa poche, où il  avait glissé un morceau de sucre après le diner [...]Alec posa le morceau de sucre sur le bord de la fenêtre.[...] Quand il revint, le morceau de sucre avait disparu ».

 

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Source: Ar(t) cheval Saumur. 

Si mon livre était une œuvre d’art, ce serait « Eight Belles » de Diana Monica Avendano Larrarte. C’est une peinture sur huile de lin. Ce tableau rend hommage à un cheval qui s’appelait Eight Belles, décédé après une course. Ce tableau représente des chevaux de course, ce qui montre toute la puissance, le mouvement que des chevaux peuvent dégager… Le lien avec l’histoire est que Black va devenir un cheval de course et va participer à la plus grande course d’Amérique à Chicago où tous les cracks s’affrontent.

« Le jour de cette course mémorable, l’Amérique tout entière eut les yeux tournés vers Chicago ».

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Source: alittlemag.

Si mon livre était un paysage, ce serait une ile déserte parce qu’au début de l’histoire, les deux personnages font naufrage sur une ile vide et où juste quelques poissons nagent dans l’eau. Ils se retrouvent seuls, développent leur instinct de survis et c’est là qu’une incroyable amitié va se former

« Du haut de la dune, il put avoir une vue d’ensemble de l’ile; elle était toute petite et son pourtour ne devait guère dépasser trois ou quatre kilomètres. Elle semblait déserte et ne présentait pour toute végétation que de rares arbres, de chétifs buissons et çà et là quelques bandes de terre couverte d’une herbe clairsemée, brulée par le soleil. De l’autre coté de l’ile, le rivage était plus escarpé et comportait de hautes falaises rocheuses ».

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Si mon livre était une valeur, ce serait la liberté car quand l’étalon se retrouve sur l’ile déserte, il est libre. La vie sur le navire n’était pas heureuse pour lui, il était enfermé dans un petit box et entouré d’indigènes.  La liberté est également présente dans le livre, quand Alec entraine le cheval pour qu’il devienne cheval de course, ce dernier retrouve, en galopant, une part de sa liberté d’antan.

 

Le livre en trois adjectifs qualificatifs:

-Poignant: On ne reste pas insensible face à ce livre. Pour moi, ce livre représente une leçon de vie car il montre la confiance q’un homme peut faire à un cheval.

-Courageux: Dans ce livre, l’étalon Black est très courageux car après le naufrage du bateau, il sauve le jeune Alec Ramsey de la noyade. Black participe à la plus grande course d’Amérique, il n’est pas parti à temps quand les participants ont commencé la course mais il prend son courage à « quatre pattes » et part enfin.

-Passionnant: Ce livre est à dévorer, c’est une histoire très intéressante et qui est remplie d’amitié et d’amour entre les deux personnages principaux. Ils ont appris à vivre ensemble.

 

 Il y a eu une adaptation au cinéma inspiré du livre: ce film est sorti en 1979. Il a été réalisé par Caroll Ballard avec Kelly Reno, Mickey Rooney, Teri Garr. C’est un film américain et il dure 1h54.

Voici un extrait du film quand Black et Alec se trouve sur l’ile déserte:

http://www.dailymotion.com/video/xjxzzk

 

Après le succès du film, deux suites ont vu le jour:

1983: Le retour de l’étalon noir de Robert Dalva avec Kelly Reno, Vincent Spano.

2003: La légende de l’étalon noir de Simon Wincer et Jeanne Rosenberg avec Patrick Elyas, Richard Romanus.

Une série est également apparue en 1989 créée par Dawn Ritchie et Brad Wright avec Richard Ian Cox et Mickey Rooney.

 

Une nouvelle couverture et un nouveau tire pour ce livre ?

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Julia 3e4* 

 

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SUPER MANOLITO

Posté par rabelaisblog le 16 décembre 2012

SUPER MANOLITO dans LECTURES CURSIVES smParu le 11 février 2010

Ce livre est un recueil de plusieurs histoires de la vie du jeune narrateur Manolito. Les histoires sont assez courtes, Il y a plusieurs livres mais je n’en ai lu qu’un seul. L’auteur vise en particulier les lecteurs âgés de plus de dix ans. Voici le premiers chapitre en fichier audio qui donne un avant goût du livre

Manolito- Ça ne fait que commencer.


manolito-kelly1 dans LECTURES CURSIVES

 

Si mon livre était une COULEUR, ce serait manolito-kelly22-300x60 car le marron n’est pas une couleur primaire, c’est une couleur composée de plusieurs autres couleurs tout comme ce livre qui comprend plusieurs histoires.La couleur de mon livre serait le marron aussi car le marron représente le chocolat qui est très bon à déguster, tout comme ce livre qui est très agréable et très facile à lire.


Si mon livre était un ANIMAL ce serait une pie car la pie est un oiseau qui est réputé pour être très bruyant. le mot « bavard » vient du mot »bave » qui symbolise la »salive » quelqu’un qui parle beaucoup utilise beaucoup de salive tout comme le héros de cette histoire qui est très bavard; c’est pourquoi il ne peut pas écrire toutes ses histoires dans un seul livre, Il a beaucoup trop de choses à dire.

« Je vais te dire un truc , j’ai huit ans et demi et déjà ma vie ne tient pas sur 357 pages.
Il m’est arrivé tellement de choses ces derniers mois que j’ai du mal à faire le tri »

 

manolito-kelly3-pie 

Si mon livre était un LIEU, il serait le parc car dans ce recueil de plusieurs histoires, la plupart des aventures se passent dans un parc appelé « Le parc du Pendu ». Je l’associe à un parc aussi car c’est un lieu de rencontres où l’on peut observer de nombreuses personnes de la vie.  C’est un lieu où il y a de nombreuses scènes de vie aussi passionnantes les unes que les autres, un lieu où naissent de nombreuses histoires, tout à fait comme dans ce livre.

aire_de_jeux2

Si mon livre était un FRUIT, je l’associerais à la pomme reinette car elle a deux facettes, une partie verte et une partie rouge ce qui exprime son ambivalence, cette pomme a en même temps une saveur sucrée et acidulée, tel le héros du livre qui est très maladroit et en même temps agile, car Manolito a le don de se trouver dans des situations complexes et bien qu’il soit maladroit, il s’en sort à bon compte ; tout comme la pomme , quand on croque la pomme, la première bouchée fait naître une saveur acidulée (comme Manolito qui se retrouve dans des situations difficiles mais dès lors qu’on avale, on ressent une certaine douceur sucrée qui est fort agréable. - Par exemple, dans unes de ces histoires Manolito veut faire économiser à ses parents l’argent de la coupe de cheveux de son petit frère qu’il surnomme « Le bêta », alors il décide de lui couper lui-même les cheveux, mais le résultat n’est pas très bon : Il voulait lui laisser une petite queue comme celle qu’avait son ami Yihad l’année précédente, mais cette queue s’est retrouvée en haut du crâne… Sa maman est restée bouche bée et Manolito a eu droit à une Punition, mais « Le Bêta » adore sa coupe, il se trouve beau.

 » – Tu aimes ? Tu ne trouve pas que bébé est bien plus au frais maintenant?

- Bébé est chauve.

- Non, il n’est pas chauve, regarde…

Je lui ai donné un petit miroir pour qu’il puisse voir derrière comme chez les coiffeurs, je lui ai montré sa petite queue. Il l’a regardée plusieurs fois, très attentivement. Puis, il a donné son approbation :

-Bébé beau. «  

pomme_reinette

 

Si mon livre était une OEUVRE D’ART il serait « le paysage au Papillon » de Dali, car je ressens le côté maladroit des papillons qui ne semblent pas être à leur place car les papillons ne vivent pas dans le désert et pourtant ce tableau dégage un sentiment de liberté grâce à l’horizon du désert. Manolito a la liberté d’écrire ce qu’il veut dans son livre, ici il nous raconte des faits humoristiques de sa vie, le jeune enfant fait ce qu’il veut (liberté = dans le tableau le désert représente pour moi la liberté), il n’a peur de rien et il fait souvent des bêtises; et souvent les bêtises ont des conséquences… Mais ces maladresses apportent du suspense et un coté humoriste.


salvador-dali-paysage-aux-papillons-n-324387-0

En 3 mots:

Drôle, car les histoires que raconte Manolito sont à  » Mourir de lire » sur des péripéties amusantes à ne pas en croire ses yeux. Par exemple Manolito arrive en classe, quand il s’aperçoit que sa maîtresse, qu’il déteste plus que tout au monde, ne peut plus parler, il a une idée incroyable…. Pour savoir la suite, lisez le livre ! 

Fascinant, Car elles tiennent en haleine et l’issue est toujours improbable pour notre plus grand étonnement.

Optimiste, Car après chaque  lecture on a un sentiment de bien-être, les histoires se terminent généralement bien, ce qui redonne confiance en la vie, malgré les maladresses du héros.

 Si mon livre devrait avoir une autre couverture et un nouveau titre, il serait comme ceci : 

dessin51

 

Elvira Lindo … Qui est-ce ?

Elvira Lindo, née à Cadix en 1962, Vit à Madrid depuis l’âge de douze ans. elle écrit souvent des scénario pour des émissions de radio et de télévision. Récemment, Elle a écrit un scénario dont le héros est Manolito. Elle habite actuellement à New York avec sa famille.

Kelly 3e4

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