ainsi qu’ Anina CIUCIU qui était l’invitée d’honneur du stand de la ligue des droits de l’homme .
Anina CIUCIU, jeune femme Rom de 23 ans, étudiante à La Sorbonne est arrivée en France à l’âge de 7 ans avec sa famille roumaine.
L’auteure a décidé d’écrire son autobiographique sur 200 pages qui s’intitule Je suis Tzigane et je le reste . Un récit qui nous mène des camps de réfugiés Roms jusqu’à la Sorbonne.
Une action de lutte contre les préjugés, les stéréotypes, le racisme, les discriminations et les inégalités que les Roms subissent en France.
Tristan, Léo & Ewen aux micros pour Rablog Radio :
Ensuite, le poète turc : KARADJA-OGHLAN pour le poème : « Feu nomade », à l’écrit ci-dessous :
Une mappemonde qui tourne, c’est ma vie qui défile. Le monde me va comme un gant. Le Niger coule — grosse veine entre mes sourcils.
Je ne sais que vivre ma vie et la poursuivre comme on traque une bête qui parfois se dérobe et parfois meurt en criant. Nous n’avons aimé que cette chasse et cette image du chasseur
la douceur des visages la chair des mots et les nuits solaires.
Depuis vingt ans, pour moi, la terre tourne plus vite et je n’en finis pas de forcer le temps qui passe et qui sans moi passerait si je le laissais passer. Mes voyages ne sont qu’une seule route qui s’ajoute à ma vie.
Un jour viendra où nous n’aurons plus que des marées de mortes eaux un flot de vent gris coulera des poches du naufrage.
Maintenant, j’ai les prises les plus fines à ma ceinture. »
L’un des poèmes figurant dans le bouquin de Gérard Chaliand : « Poésie populaire des Turcs et des Kurdes »
« Je n’aime pas voyager accompagné?; la présence de quelqu’un à mes côtés est toujours pour moi une source d’ennui considérable. Supporter les réflexions et les commentaires de mon voisin, ou, pire, de ma voisine, s’avère très vite un supplice. En général, je ne porte que peu d’attention aux paysages que je traverse et je ne m’intéresse aucunement à l’architecture des villes où je m’arrête. […] Ce qui me plaît justement dans les voyages, c’est ce silence face aux êtres et aux choses, ces visages que l’on croise et que l’on ne reverra plus, ces décors sur lesquels on ne se retourne pas, ces vies, ces existences que l’on laisse derrière soi, à peine effleurées. Je ne raconte jamais mes souvenirs de voyage, ces plaisirs-là ne se partagent pas. »
Pour finir, Tristan CABRAL, dans son ouvrage : »Le passeur de silence » , Éd. La Découverte
Le poème :
« Les émigrants
À Ellis Island
À mon ami Gaston Miron »
La prochaine et dernière chronique est à retrouver le mois prochain.
Toutes les émissions & chroniques de Rablog Radio sont à retrouver ici ou bien via le QR CODE ci-dessous sur smartphones & tablettes :
Rablog Radio est parti à la rencontre du libraire et du cogérant de la griffe noire : Gérard COLLARD.
Nous nous sommes entretenus avec Gérard COLLARD pour parler de la 5ème édition de Saint-Maur en poche qui se déroulera les 22 et 23 Juin sur le parvis de Saint-Maur Créteil mais nous avons voulu en savoir plus sur l’ambiance atypique, originale et chaleureuse de cette librairie fondée en 1989.
Je vous propose d’écouter la 2ème partie de la chronique de Rablog Radio de ce mois de mai « Les Voix du Voyage ». À retrouver chaque mois et ce jusqu’au mois de juillet.
Je vous propose d’écouter la toute première chronique du mois d’avril ici
Toujours 3 poèmes et 1 court extrait d’un livre que je vous propose d’écouter ci-dessous en cliquant sur le player.
Le 1er poème de la chronique, celui de Jules MOUGIN :
« Je répète ici…
À Jacqueline et Jean Mascaux »
Jules MOUGIN, né en 1912 est à la fois un poète mais aussi un facteur. Je vous propose de visionner cette incroyable archive sur le portrait du poète ici.
Poème à retrouver dans : « Le Comptable du Ciel », Jules MOUGIN
Le 2ème poème de Blaise CENDRAS (1877-1961) avec :
« 35° 57′ Latitude nord
15°16′ Longitude ouest »
Dans l’ouvrage du poète aux éditions Gallimard : « Au coeur du Monde »
« Là, je déployais mon regard et jetais un coup d’œil dans la large coupe de la mer pour en retirer toute poussière et larme.
Je dépliais mon regard comme un gant de daim glacé, l’étirant sur la forme — sur l’étendoir bleu de la mer…
J’inspectais avec rapidité et rapacité, avec une frénésie féodale, les possessions de la vue.
C’est ainsi qu’on baisse les yeux dans le vaste verre rempli jusqu’au bord, pour que la brindille en sorte.
Ainsi je commençais à appréhender ce qu’est la nécessité de la couleur — le hasard des maillots bleus et orange — et à comprendre que la couleur n’est rien d’autre que le sentiment du départ,
enjolivé par la distance et emprisonné dans le volume. »
« Voyages en Arménie » d’Ossip MANDELSTAM, traduit du russe par Claude Levenson aux Éd. Classiques Slaves.
Dernier poème de la chronique avec Jules SUPERVIELLE : « Le voyage inutile », un poème dans son ouvrage « Le forçat innocent » aux Éd. Gallimard Slaves
Prochaine chronique le mois prochain.
Toutes les émissions et chroniques de RABLOG RADIO :
Pour patienter, voici un best-of de 20 minutes des meilleurs moments des émissions et des chroniques de Rablog Radio des dernières semaines, à écouter ou télécharger en cliquant sur le QR Code ci-dessous :
L’intégralité des émissions et chroniques du best-of :
Je vous propose une nouvelle chronique de Rablog Radio à retrouver chaque mois et ce jusqu’au mois de juillet.
Sur la même lancée que la 15e édition du printemps des poètes de cette année 2013 « Les voix du poème »,
j’ai décidé de choisir ma v-o-i-e en exprimant »Les voix du voyage ».
Un thème que j’aborderais chaque mois en lisant 3 poèmes et 1 court extrait d’un livre.
Nous croiserons bien évidemment de grands poètes ou écrivains, français ou non,
ceux qui ont souhaité aborder et faire voyager les lecteurs
au travers de témoignages, de rêves, de descriptions réalistes, de récits ou encore d’un journal de bord.
Intégralité de la chanson et du poème de Charles Trenet : « Route Nationale 7″ (1955)
Route Nationale 7
De toutes les routes de France, d’Europe Celle que j’préfère c’est celle qui conduit En auto, ou en auto-stop Vers les rivages du Midi Nationale Sept Il faut la prendre qu’on aille à Rome, à Sète Que l’on soit deux, trois, quatre, cinq, six ou sept C’est une route qui fait recette Route des vacances Qui traverse la Bourgogne et la Provence Qui fait d’Paris un p’tit faubourg d’Valence Et la banlieue d’Saint-Paul de Vence Le ciel d’été Remplit au cœur sa lucidité Chasse les aigreurs et les acidités Qui font l’malheur des grandes cités Tout excitées On chante en fête Les oliviers sont bleus, ma p’tite Lisette L’amour est là qui fait risette On est heureux, Nationale Sept.
Charles TRÉNET (né en 1913) : « Route Nationale 7″